La Raid’Dingue est une nouvelle course du
type « extrême ». N’ayant pas beaucoup d’informations sur la
course, c’était un peu en mode découverte que quelques TXR avaient décidé de
faire le déplacement (François, Vincent et moi-même. Dimi était là en
photographe, c’est à lui que l’on doit les illustrations de cet article).
L’organisation ne visant pas les mêmes
objectifs que des courses comme les Fishermans, Frappadingue ou TXR (grosse
manifestation avec grosse structure et gros budget), on s’attend évidemment à
quelque chose de plus petit (7,5€ d’inscription comparé aux 40€ voir 50€ qu’on
paie habituellement).
Arrivé à Momignies pas loin de Chimay (de
Bruxelles, ça fait quand même 1h40 de route), je retrouve mes camarades dans la
salle des inscriptions. Vu le peu de monde, 15minutes avant le départ de la
petite distance, on s’interroge sur où nous sommes tombés. Les quelques
obstacles visibles de la zone de départ ne donnent pas une idée claire de ce
qui nous attend. Bref, je suis totalement dans l’expectative sur la suite des
évènements. On profite du temps pour faire un peu de promo, on regarde le
départ de la petite distance et on va se préparer. J’enfile vite fait mes
vêtements de course et mon magnifique casque customisé (merci Gaétane) pour l’événement, on est
là pour montrer les couleurs de la TXR .
Avec les organisateurs |
De retour à la zone de départ, on assiste à l’arrivée de la petite distance,
ils sont quand même bien sales et ont l’air bien fatigués. On discute avec les
organisateurs, on prend des photos pour notre site internet, on pose avec des
gens déguisés… bref, on sympathise et l’ambiance est vraiment bon enfant.
15h, l’appel vers la ligne de départ. La
longue distance consiste en 2 tours du parcours de la petite distance. Je
choisis de me mettre devant juste en première ligne afin d’éviter la bousculade
au premier obstacle, ma plus grande crainte est toujours la blessure dans ce
genre de compétition. A l’opposé sur la ligne, Fabrice Pasque qui a gagné la
semaine précédente à Couvin le Trail des 3 vallées. Je me dis qu’il est l’homme
à battre pour celui qui veut gagner. Les organisateurs chauffent les
participants, 85 valeureux dans les starting blocs.
Le signal est donné, la meute est lâchée,
ça part vite, j’essaie de m’accrocher au groupe de tête afin d’arriver au
premier obstacle bien positionné… 5ème après les 2 premiers virages,
je mords sur ma chic et arrive dans les 10 premiers au premier obstacle :
la piscine de pneus. Surement l’épreuve que j’aime le moins car jamais évident
de trouver l’équilibre et passer rapidement au travers. Mais l’objectif est
atteint et j’évite la grosse bousculade sur cette épreuve (même si je perds par
mal de place dans celui-ci, je m’en sors sans dégâts). Là, c’est réellement
parti et les coureurs sont déjà bien étalés.
On déboule sur un champ de maïs détrempé,
probablement la partie la plus fatigante du parcours. Je double 3 personnes sur
perte de chaussures, je suis content d’avoir serré mes Salomon au max. Au
milieu du champ, une charrue à passer par dessus et 2 escaliers de palettes en
fin pour accéder à la prairie qui suit. Une grande boucle avec un dévers dans
la boue avant de remonter vers le ramping de 4 passages sous Heras, ça casse
bien le rythme. Ensuite remonter un peu plus haut pour plonger vers la traversée
d’un ruisseau profond d’une trentaine de 30cm mais surtout très froid. De
nouveau, une longue partie roulante avant de monter légèrement mais longtemps
vers un passage de tuyaux.
Ca relance en légère pente vers une
pyramide de ballots de paille, pas très haute mais originale par sa forme. Ca monte
à nouveau dans une prairie dont on fait le tour pour se diriger vers 2 fosses
de 1m50 de profondeur où nous attend un bon 20cm d’eau. Mais une échelle à la
sortie de chacune d’elle en facilite l’extraction. On revient sur du tarmac et
on se dirige vers la fin du premier tour. Un mini labyrinthe de palettes et une
structure en bois clôture celui-ci.
Je n’ai aucune idée d’où je me trouve par
rapport à la position mais je profite de mon passage sur la ligne pour saluer
les organisateurs, ils ont bien fait ça !!! Un petit verre d’eau et on
enchaine sur le second tour. Evaluation rapide de la situation, le second tour
va être très dur à boucler : le terrain est bien malaxé par le premier
passage et la pluie n’arrange rien. Mais bon, on n’est pas là pour se la couler
douce. L’allure du début de course est bien bien bien ralentie pour tout le
monde.
Piscine de pneus, toujours pas mon truc et
avec la fatigue, je prends mon temps. J’arrive au bout et Dimi me demande de
faire demi-tour pour prendre une photo. On voit bien qu’il n’est pas dans la
course mais je m’exécute, promo oblige, ça donnera cette magnifique photo. De
nouveau le champ de maïs et cette deuxième traversée est vraiment difficile… Je
dois pas avoir l’air frais car un concurrent me double et m’encourage à ne pas
craquer. On enchaine le ramping, le ruisseau.
Un autre concurrent arrive à ma hauteur et me dit que les dépassements sont beaucoup plus lents et plus durs qu’au premier tour. On discute un peu et il me demande si c’est ma première fois sur ce type de course, je lui réponds que non, je parle de mes 2 Fishermans et de l’orga de la TXR mais que ça ne change rien à la difficulté de celle-ci. A quoi il me répond : « Même les acteurs porno ont parfois des pannes ». C’est donc dans la bonne humeur qu’on se dirige vers les tuyaux.
Un autre concurrent arrive à ma hauteur et me dit que les dépassements sont beaucoup plus lents et plus durs qu’au premier tour. On discute un peu et il me demande si c’est ma première fois sur ce type de course, je lui réponds que non, je parle de mes 2 Fishermans et de l’orga de la TXR mais que ça ne change rien à la difficulté de celle-ci. A quoi il me répond : « Même les acteurs porno ont parfois des pannes ». C’est donc dans la bonne humeur qu’on se dirige vers les tuyaux.
Vincent me rattrape à ce moment et essaie
de me faire accrocher à son rythme mais je n’ai plus de jus, suis foutu…
j’arrive à tenir la distance jusqu’aux tuyaux et je le perds à la pyramide de
paille. Je finirais seul et comme je peux. Enchainement des fosses, du
labyrinthe et je me dirige vers la ligne d’arrivée. 2 barrières en plus pour
finir et me voilà sur la ligne en 48’06’’.
Le classement du 10km |
Je termine donc 35ème sur 85, je
suis bien content. Vincent est 30ème (pas mal, le nombre de places
gagnées sur la fin de parcours) et François 49ème. Comme je le pressentais,
c’est Fabrice Pasque qui l’emporte en 34’36’’ : Félicitations.
En résumé, ce fut difficile mais terriblement
bon et pour une première organisation, une belle réussite, bravo. C’est la
première fois que je participe à ce genre de course avec moins de 100
participants (on est plus habitués à 1000 voir 2000 sur ce genre d’épreuve) et
c’est vraiment autre chose. De plus, les organisateurs étaient vraiment sympas.
Le but était de récolter des fonds pour les enfants du centre (http://www.heureuxabri.be). Bref,
j’espère qu’il y aura une seconde édition. Si c’est le cas, je ferrai le
déplacement avec grand plaisir et ils pourront compter sur moi pour faire de la
promo de leur manifestation.
En prime, y avait une bière à l’arrivée et
des douches chaudes (même si pas des plus pratiques, ça fait trop du bien
après).
Quelques photos illustrants la fine équipe TXR :
Merci pour le com, c'est sympa.
RépondreSupprimerOn sera là le 1er septembre et rendez-vous pour le Raid' Dingue 2 alors ... !! ??
Signé : l'écossais avec la vuvuzela :-)
Avec un grand plaisir que je serais à la Raid'Dingue 2 et je vous ramènerais du monde en prime ;)
SupprimerSuper descriptif, rien à rajouter, un parcours trés physique, saleté de champ de maïs !!!!!!!
RépondreSupprimerAu Raid'Dingue 2 !!!
Mario Bross
Merci et RDV à la Raid'Dingue 2.
SupprimerEt à la Trolls X'trem Run si tu veux déguster ;)