Nieuwjaarsrun (Ostende - 22/01/2012)
Initialement prévue le 8 janvier, la course
a été reportée au dimanche 22 janvier suite à la tempête qui a traversé notre
pays à cette période. Changer de date, c’est quand même un sacré changement pour
l’organisation mais également pour les coureurs, surtout lorsqu’on est prévenu
le vendredi soir…
Me voilà donc le dimanche 22 janvier à 8h,
en route pour Ostende. Le soleil pointe son nez, et la température est plutôt
douce pour un mois de janvier, ça s’annonce pas mal. Etant un grand fan de la
mer (serait-ce mon coté surfer qui joue), je me réjouis que la course ait
finalement lieu. Pouvoir courir sur la plage en compétition, c’est quand même
assez rare.
J’ai évidemment opté pour la distance
longue de 15km étant donné les objectifs de ma saison.
A peine arrivé à Ostende, le doute
s’installe. La voiture garée est secouée par les rafales de vent, je m’inquiète
immédiatement des conditions de course sur la plage même…
Je me couvre et vais chercher mon dossard. Arrivé à la zone de départ, c’est pire que ce que j’avais imaginé : rafales de vent de face à 60km/h pour démarrer. J’essaie tant bien que mal de faire une photo promo pour la TXR (le résultat est parlant) et fonce à la voiture m’équiper en conséquence.
Je me couvre et vais chercher mon dossard. Arrivé à la zone de départ, c’est pire que ce que j’avais imaginé : rafales de vent de face à 60km/h pour démarrer. J’essaie tant bien que mal de faire une photo promo pour la TXR (le résultat est parlant) et fonce à la voiture m’équiper en conséquence.
10h20, je me dirige vers la ligne de départ
et bizarrement, personne sur celle-ci, les gens sont collés sur le seul mur les
protégeant du vent. 10h29, les gens se regroupent enfin sur la ligne et à peine
1 minute plus tard, le peloton est lâché.
Les 3 premiers kilomètres se font sur la
plage même, le vent est vraiment épuisant et les groupes ont du mal à se
former. La cadence n’est pourtant pas élevée mais dès le 2ème
kilomètre, je m’inquiète pour la suite tellement je souffre déjà. Je me calle
enfin au milieu d’un groupe important et prends un rythme qui me convient pour
les conditions.
Au début du 4ème kilomètre,
demi-tour sur la plage pour se diriger vers une rampe donnant accès à la digue.
Virage à 180° et on repart sur la digue avec la tempête de face (on ne peut
plus parler de vent dans des conditions pareil). Ce changement de parcours a
fait exploser mon groupe et je me retrouve seul face au vent. Rapidement, j’intègre
un groupe de 7 coureurs. Les conditions sur la digue sont pires que sur la plage
car en plus du vent, le sable vole abondamment. Mes yeux sont rapidement
irrités, la gorge sèche, la respiration inconfortable… bref, l’enfer. Et c’est
parti pour 4kilomètres dans ces conditions. Mon groupe fait des relais (c’est
assez marrant mais ça me faisait penser au cyclisme à la télé, chaque coureur
le plus à l’abri possible du précédent) très rapides car tenir la tête de ce
groupe est juste insupportable. On perd des coureurs, on en récupère d’autres
qui s’accrochent, c’est juste improbable comme situation.
A un peu plus de 6kilomètres, je suis cuit
et à 2 doigts d’abandonner tellement mon corps souffre de partout. Je marche
quelques pas pour cracher, dégager mon nez et frotter mes yeux avec mon maillot
et j’aperçois au loin des coureurs qui traversent la rue pour repartir dans l’autre
sens derrière les dunes. Je relance la foulée et récupère mon groupe,
s’accrocher jusque là ne fut pas facile mais penser à la délivrance de quitter
cette digue infernal est suffisant pour aider à tenir.
7km500 de fait et me voilà dans les dunes,
je me crois sauvé. Loin de là, le chemin retour ne passe pas derrière les dunes
mais par les dunes. Heureusement sur des sentiers bétonnés mais
malheureusement, en succession de bosses et sans aucun bénéfice du vent dans le
dos car il n’y en a pas dans cette zone. 4km de dunes, c’est long surtout après
l’enfer de l’aller. Reste 3km500 dont 2km500 en périphérie de
« ville » et sur route. J’implore que l’arrivée soit là mais ma
montre m’indique qu’il reste encore un bon kilomètre. Kilomètre qui se fera
avec les rafales de vent dans le dos sur la digue, et au vu de l’épuisement, ce
n’est pas facile à encaisser non plus.
Je franchis enfin la ligne après 1h19’07’’
soit une moyenne de 5’17’’/km.
523 inscrits, 376 partants, 372 arrivées et
je termine 110ème. Le changement de date sans remboursement possible
a quand même sacrément diminué le nombre de participant par rapport aux
inscrits.
Au vu de mon classement par rapport à ma
moyenne, je pense que ça n’a pas été l’enfer uniquement pour moi. La photo du
vainqueur en 1h01’37’’ le prouve (à droite).
Je suis content de l’avoir fini malgré les conditions et surtout de ne pas avoir abandonné. Je suis sûr que sans ce vent, cette course aurait été un pur bonheur. Comme quoi, les conditions météo, ça vous change une course.
Je suis content de l’avoir fini malgré les conditions et surtout de ne pas avoir abandonné. Je suis sûr que sans ce vent, cette course aurait été un pur bonheur. Comme quoi, les conditions météo, ça vous change une course.
« Le Nieuwjaarsrun a eu lieu dans des
conditions climatiques difficiles avec notamment beaucoup de vent, mais le beau
décor de la course a satisfait tous les coureurs. » Lu sur le site après
la course
Snowboard (Les Gets – 29/01 au 4/02/2012)
Une semaine à la montagne, rien de tel que
pour prendre l’air pur et déconnecter. On ne peut pas vraiment parler de repos
en étant sur les pistes de 9h du matin à 17h pendant 6jours mais ça fait un
bien fou. Petite photo souvenir au passage.
Les 33ème Hivernales du
Racing Club de Bruxelles (Boisfort – 5/02/2012)
Rentré de la Montagne le samedi soir, me
voilà le dimanche matin à une course. Les hivernales de Boisfort, ça ne se rate
pas. Une chouette organisation et une chouette parcours donc obligé d’y aller.
Par contre, à peine rentré et sans entraînement running pendant une semaine, j’ai
opté pour la petite distance de 10km afin de ne pas trop en faire.
Première constatation, il fait méga froid
et je suis content de tomber sur Thierry et Patrick de l’ETE (qui sont là pour
le 20km) dans la salle des inscriptions. Une petite papote au chaud, c’est
mieux qu’un échauffement seul dehors pour passer le temps.
10h20, on se met en route pour la ligne.
Bizarrement, il fait toujours aussi froid, voir plus.
10h30, pas de départ… on attend… ça sera le seul bémol de l’organisation, le retard du départ et par ce froid, c’est l’horreur.
10h30, pas de départ… on attend… ça sera le seul bémol de l’organisation, le retard du départ et par ce froid, c’est l’horreur.
Ca partira finalement avec un gros 5minutes
de retard.
Que dire de cette course ? Je n’étais
pas là pour faire un temps donc aucun stress au départ, je me laisse entraîner
par le peloton. Rapidement, j’ai de l’espace et prends une allure aux sensations.
La montagne, je pense que ça a bien joué sur ma condition car je me sens
vraiment bien et la machine tourne à merveille. Le paysage est agréable, le
manteau blanc sublime celui-ci. Me voilà à 8km de bouclé sans m’en être
aperçus. Panique, je me rends compte qu’on est sur le retour qu’il reste un
kilomètre à tout casser et que je suis toujours ultra frais. Je décide donc
d’accélérer pour ce dernier kilomètre, pas loin d’un sprint. Et zou, déjà
l’arrivée.
Mon classement : 202ème/621
participants en 46’53’’.
Bon, le parcours ne faisait que 9km donc ce n’est pas un record mais sans forcer et pour un retour de vacances, je suis plus qu’agréablement surpris par mon résultat. J’aurais tout à fait pu m’attaquer aux 20km, ça sera pour 2013.
Bon, le parcours ne faisait que 9km donc ce n’est pas un record mais sans forcer et pour un retour de vacances, je suis plus qu’agréablement surpris par mon résultat. J’aurais tout à fait pu m’attaquer aux 20km, ça sera pour 2013.
Le Trail des Bosses (Braine-le-Comte –
11/02/2012)
La Team Madres au départ |
Premier défi de ma saison, je déclare
forfait pour des raisons familiales. Vu les échos de mes amis participants
(L’ETE et Madres étaient bien représentés), ça avait l’air dur au vu du froid.
Pas de regrets, c’est le début de saison, j’ai encore plein d’objectifs devant moi et j’ai déjà pu compenser cette course par d’autres au programme de ma préparation en vu du Trail du Tombeau du Chevalier.
Pas de regrets, c’est le début de saison, j’ai encore plein d’objectifs devant moi et j’ai déjà pu compenser cette course par d’autres au programme de ma préparation en vu du Trail du Tombeau du Chevalier.
Je donne donc rendez-vous au Trail des
Bosses l’année prochaine, je n’en serais encore que plus motivé d’attaquer la
longue distance.
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