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samedi 29 août 2015

Trolls X’trem Run 4 : Apocalypse Trolls

Le 29 août 2015 a eu lieu la TXR4. Cette édition devait être ma dernière en tant qu’organisateur. 
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car cette année 2015 a été fort compliquée personnellement et qu’à tout niveau, le temps m’a manqué. La preuve en est le faible nombre de courses auxquelles j’ai participé (je ne vous parle même pas du faible nombre de kilomètres au compteur).
J’avais donc demandé à l’équipe si pour fêter ça, je pouvais participer à la course, ce qui fût accepté et autant dire que j’ai dégusté.

Petit retour sur ce week-end festif. 3650 inscriptions en 2h15. Waouh ! Toujours autant de succès au niveau du public (merci pour votre confiance).
J’en profite pour remercier les bénévoles qui œuvrent dans mes 2 équipes (retrait des dossards et ravitaillement d’arrivée), vous assurez. Ainsi que tous les bénévoles qui font que cette course peut avoir lieu chaque année.

Après un vendredi déjà bien chargé (et une soirée arrosée), nous voilà le jour J. Un an de travail pour une journée folle. Après la distribution des dossards, je laisse mes braves bénévoles en poste pour me diriger pour un départ en box 8 avec Caro, Math et Thomas. Je suis tout fébrile d’enfin découvrir le parcours (il est vrai, je ne vois presque rien de la TXR depuis 3 ans et il est difficile de se rendre compte de la chose via les photos).


Quelle expérience !!!
2h58’53’’, 1308ème sur 3215 personnes au départ (pour 17,4km et une trentaine d’obstacles).
Et on peut dire que ça ne fût pas facile, mais avec une agréable équipe, c’est quand même bien plus chouette. Entraide et motivation, superbe moteur pour atteindre notre objectif de moins de 3h.
On aura même droit à un renfort de motivation par la compagnie de l’autre Thomas qui a déjà bouclé le parcours (192ème en 1h55) en élite et qui se joint à nous au second ravitaillement.

Que retenir ? Ça a été long. Parcours magnifique. Des obstacles classiques et des nouveautés.
Mon top 3 : la glissade sous la mousse avec atterrissage dans une fosse, la carrière et le saut dans le canal.
Un immense big up aux plongeurs dans le canal et à tous les bénévoles qui encouragent et aident les participants.
Et bravo à la team obstacles qui se renouvelle chaque année au niveau créativité.



A souligner quand même que beaucoup de participants sont là pour le plaisir et le fun.
Mais à coté de ça, des compétiteurs sont la pour la gagne.
Le premier boucle cette édition en 1h18’52’’ et la première en 1h40’33 : IMPRESSIONNANT !!!

Après cette super aventure, pas le temps d’une douche, c’est reparti pour soutenir mon équipe et enchainer sur la remise des prix (et ensuite sur une super giga fiesta pour fêter ça).

Cette TXR est d’après moi la mieux organisée depuis nos débuts, l’équipe a assuré. On sent l’expérience des 3 premières. Bravo à cette équipe de 10 personnes qui ne compte pas ses heures pour fournir un événement de qualité.

J’ai eu, tout le long de ce WE, de nombreuses marques de sympathie et de soutien. Sans compter les nombreux « n’arrête pas ». Des petites phrases qui font qu’on se pose des questions.
J’ai donc pris 15 jours pour remettre toutes les choses dans leur contexte. Et je ne pouvais arrêter après une telle édition. J’ai donc discuté du fait que j’ai trop de boulot pour la TXR et trouvé une solution avec JF pour me soulager. Ensuite, j’ai proposé à l’équipe de rester. J’avoue que je ne m’attendais pas à une réponse si favorable et enthousiaste (merci les copains).

Voilà, je suis de nouveau en route pour la prochaine édition.
Ne me demandez pas quand elle aura lieu, combien de participants, ni la date d’ouverture des inscriptions… on bosse sur tout ça. Et vous serez informés par nos réseaux de communication.



Encore merci à tous : les organisateurs, les bénévoles, les autorités, les participants.
Et rendez-vous en 2016 pour la TXR5 !!!
Promis, je serais à mon poste toute la journée et accueillerais tous les participants (voilà le seul bémol de cette édition, je n’ai pas vu le quart des gens que je vois les autres années et c’est bien triste).

dimanche 23 novembre 2014

Gladiator Run Extrême Mud Edition (Vossem – 23/11/2014)


24km et 100 obstacles annoncés, autant dire que Nico est moi n’y allions pas en toute confiance. C’est d’ailleurs le seul cinglé qui a accepté de relever le défi avec moi. Je voulais surtout voir ce que donne une course aussi longue (qui a dit que je cherchais de nouvelles idées :p).

Vais essayer d’être objectif sur l’organisation mais ça va pas être facile…

D’abord, parking à 10 minutes du retrait des dossards : ok. Mais retrait des dossards également à 10minutes du lieu de départ/arrivée toujours plus loin du parking. Au retour, c’est moins drôle.

On nous explique ce que  contient l’enveloppe mais soit on est bête, soit on a oublié de nous dire un truc, mais Nico et moi sommes les seuls à avoir notre puce à la chaussure et non au poignet (à fixer normalement avec un bracelet en papier type soirée). Au final, je préférais l’avoir à la chaussure.

On reçoit un marcel en coton Gladiator run. Heu, comment dire…

On va s’équiper à la voiture, on se dirige vers la zone de départ. Y a du monde mais pas tant que ça au final. Il faut dire qu’il y au total 4 courses sur le WE (5km kids, 5km, 12km [avec départ le samedi et départ le dimanche] et le 24km). Je plains ceux qui prendront le départ dimanche après-midi car le terrain est déjà sacrément abimé après notre course (même avant en fait). Les 50€ d’inscription sont peut-être un choix qui rebute certains. Beaucoup de participants venant de club de Cross fit (c’est la nouvelle mode de participer à ce genre de course pour montrer ses gros muscles ?) et de Dutch Mud Men (j’ai découvert hier, m’en demandez pas plus mais en gros, des gens qui se spécialisent dans la course à obstacles avec des maillots au nom du groupe, ils courent même avec des drapeaux de la team, mais dans un esprit hyper chouette, j’ai reçu des encouragements lors de moments difficiles).

Le départ est donné, c’est donc 2 tours de 12km qui nous attendent avec normalement 50 obstacles par tour. Au final, j’ai à peine 10km par tour et les obstacles naturels comptent donc ça réduit la difficulté annoncée, et heureusement, car je m’attendais à dur mais ce fut pire que ça ;)

Une série de ballots pour commencer (on est à l’avant de la première vague, ça aide à bien avancer) puis ça monte, un petit obstacle et nous voilà dans des butes avec fosses. On est couvert de boue avant d’avoir atteint le 1er kilomètre. Les obstacles sont généralement groupés avec des sections de course longues entre ces groupements. Vraiment pas cool pour prendre un rythme. J’ai d’ailleurs du mal rapidement à cause de cela, me faudra jusqu’au 8ème kilomètres pour me sentir bien.

Niveau obstacles, rien de novateur : des fosses, ramping, glissades, pneus, palissades, etc. Le plus dur, ce sont les longues sections de course au milieu des champs où tu croises les participants dans l’autre sens, y a des moments où tu ne sais même plus où tu en es… Un passage d’eau au programme, jusqu’aux genoux sur 50 mètres. Un truc sympa : le porté de sac de sable sur une mini boucle de 50 mètres également, mais ça fait fort « course à l’américaine ». Dans le style, un passage où tu passes une échelle à bout de bras les pieds dans le vide (mais sans rien en dessous donc aucun intérêt) de même qu’une super structure avec des cordes (où tu montes mais sans but et sans obligation). Très Tough Mudder mais sans les ambitions du truc (ou les moyens).

Le gros point fort est un sous-bois qui est un véritable marécage où tu galères avec de la boue jusqu’au-dessus de la taille pendant bien 500 mètres avec entrée et sortie dans différentes sections boueuses. En gros, t’es couvert de boue et t’en chies.

Le parcours en lui-même se défonce de plus en plus et au second tour, des endroits déjà peu praticables au premier tour deviennent scandaleusement extrêmes.

L’ENORME POINT NEGATIF : Un ravitaillement au 6ème kilomètre. Juste eau, banane et orange. Et c’est le seul avant l’arrivée. Donc au passage suivant, au 16ème kilomètre. Donc 10km sans eau ni solide (et encore niveau solide, on peut pas dire qu’on ait été retapé). Pas de ravitaillement à la fin de la première boucle. Et à l’arrivée, une petite bouteille d’eau et un Snickers… J’ai vraiment souffert du manque d’eau et de solide (et je n’ai jamais connu ça à ce point en course). C’est pas comme si c’était pas extrêmement dur comme course et qu’on en avait besoin. Je trouve ça tout simplement scandaleux. Même pas un Red Bull quelque part alors qu’ils sont sponsors. Même pas un Snickers sur le parcours alors qu’ils sont sponsors. C’est tout simplement une blague de mauvais goût. Surtout avec un tarif de 50€ (pour au final, 2 tours du même circuit).

Je vous ai fait un peu la description de ma course. Nico est resté avec moi du début à la fin et je l’en remercie. J’ai vraiment été bof tout du long mais surtout au second tour (du 10 au 16 a été le pire). Malgré mes propositions qu’il continue seul, il est resté avec moi et heureusement j’ai envie de dire. Ça aurait été bien pire sans lui.

On en termine en 2h55’. On prend notre collation (BLAGUE), notre médaille (elle est cool) et notre mug souvenir (heu, ok).

On voit Vincent qui se prépare à partir sur la 12km de l’après-midi. On lui donne nos infos et impressions puis on prend la direction des douches pour se décrasser un peu avant de repartir vers la voiture. Les douches sont des barrières Heras bâchées à ciel ouvert, l’eau est chaude et il y a de la place. Par contre, tout le tour, c’est de la gadoue, les gens ne savent pas poser leur sac ou sortir les pieds propres. Nico en profitera pour se décrasser complètement. Ce qui nous donne donc une traversée du village de Nico en slip avec une couverture de survie sur le dos. Il a fait sensation pendant les 20 minutes de trajet.

Niveau classement, 177ème place sur 466 participants pour Nico. Mon chrono n’est pas enregistré, j’ai donc porté réclamation auprès de la société de chronométrage. On est au final pas si mal que ça dans le classement malgré l’impression qu’on avait pendant la course.

Globalement, pas séduit du tout par l’organisation. Intéressant de tester aussi long et avec autant d’obstacles (faut être costaud). Fort à l’américaine quand même, c’est peut-être ça qui me séduit pas. J’ai croisé peu de la TXR (en tout cas sur le 20km) mais suis assez surpris par l’engouement des courses à obstacles (comme cette histoire de Dutch Mud Men). Je ne pense pas réitérer l’année prochaine, on ira voir ailleurs.


Site : ici

samedi 1 novembre 2014

Zooombie (01/11/2014 – Dour)

Bon, j’ai un peu de retard sur mes comptes-rendus, vais donc quand même essayer d’être complet.

Zooombie, seconde édition. J’avais vraiment kiffé la première édition de ce concept assez différent des courses extrêmes plus classiques. Le principe : 8km bien accidenté (avec des terrils), des obstacles, 3 bandelettes de vie scratchées à une ceinture et une centaine de Zombies pour tenter de nous les arracher. Le décor est planté.

C’est avec Thomas et son frère que je me rends à la course. Gonflé à bloc, on part de la première vague. L’ambiance est bien plantée et l’organisation de l’accueil bien rodée. Le t-shirt de cette édition est également fort sympathique.

Une vidéo vaut mieux qu’on long discours :
(after movie officiel).

Des zombies dans le box de départ, ça fait un peu stresser mais heureusement, nous sommes vite lâchés. On part à 3 mais rapidement, je perds Thomas et son frère. Me retrouve avec d’autres coureurs mais ils ne suivent pas mon rythme. On enchaine un premier ramping électrique (ou j’évite de me faire électrocuter :p), des trous boueux, un fossé dégueu, palissage, du dénivelé et évidement des passages infestés de zombies.

Même s’ils sont fake, c’est quand même bien stressant d’en croiser et les sprints pour les éviter sont nombreux, sacrément cardio comme course. Me retrouve au ravitaillement avec encore 2 vies. L’année passée, les ayant toutes perdues rapidement, je n’avais pas du tout vécu la même course.

Un peu avant le ravitaillement, je vois Thomas en contre bas et l’encourage puis je rejoins 2 participants qui courent ensemble, je ne les quitterais plus jusque la fin et c’est bien comme ça. Le Monster Energy au ravitaillement, grave erreur, il me restera sur le bide jusque la fin.

Une jolie flaque bien boueuse pour repartir, le fond d’une carrière, sacrément rude à passer. Je perds ma seconde vie ensuite dans la remontée. Il faudra être prudent sur la fin. On arrive ensuite à un passage où on a du mal à voir ou aller, on s’interroge avec mes compagnons de route mais nous retrouvons enfin la piste.

On enchaine de nouveau les trous d’eau boueux. Et au premier passage ou le niveau d’eau est plus élevé, un coureur blessé. Stupeur de constater que c’est Thomas qui était pourtant derrière moi, il a dû rater l’embranchement. Il est ouvert au-dessus de la cheville. Course terminée pour lui. Il est entre de bonnes mains, je continue donc mon chemin.

Remontée de terril suivi de sa descente pour arriver au passage qui, l’année dernière, l’avait bien fait flipper. Une marre avec de l’eau jusqu’au cou, bien vaseuse et avec de nombreux roseaux. La température est heureusement plus élevée que l’année dernière mais ça reste quand même le pire passage de la course.

Ça repart direct, on se retrouve au début du parcours et là, je comprends qu’on croise les participants qui partent dans des vagues plus tardives. Avec des zombies au milieu du jeu de quilles, sacré sprint à faire dans cette clairière.

On se fait 2 passages scène de film d’horreur avec des draps qui pendent et cachent des zombies suivi d’un bâtiment abandonné infesté de zombies. Bien flippant les 2. Heureusement, en y passant à 3 coureurs, c’est plus facile pour éviter les monstres.

Pas besoin de faire d’arrêt au milieu de la piste d’athlétisme pour récupérer une vie vu que j’ai toujours ma dernière (possibilité de plonger sa tête dans une baignoire remplie d’un liquide rouge pour y prendre avec les dents une vie qui y flotte, chouette idée).

Passage par la une casse de voitures, j’adore. Et on repart pour un dernière tour dans les bois où se cachent des zombie armés de tronçonneuses. Un passage dans le feu, une énorme palissade et le dernier ramping. Sous fils électriques, ceux du début mais cette fois, les fils pendent bien plus, résultat des courses, 2 grosses décharges. La deuxième me met presque KO.

J’arrive heureusement mais péniblement à l’arrivée.
1h05’25’’, 52ème sur 1414 finishers.
Oui, vous avez bien lu, mon meilleur classement toutes courses confondues.
Bon, il faut être honnête, la plus part des gens ne sont pas là pour le classement mais pour le défi sportif ou le fun. Mais ça fait quand même plaisir. L’année dernière, je finissais 77ème sur 659 participants, y a quand même du progrès (CR 2013).

Bravo aux copains qui se classent aussi super bien : John, Vincent, Fred, Yannick, Michel, Johan, etc. On voit qu’il y a des habitués des courses extrêmes au taquet.

Niveau organisation, je dis CHAPEAU !!! Vraiment bien organisé, parcours dur, obstacles sympas, zombies réalistes. Et ce, en 2 éditions, vous méritez vraiment une pub ultra positive. La Zooombie est devenue ma seconde course extrême préférée.
2 petits bémols : parfois pas très clair le fléchage et dommage qu’il n’y ait plus de classement contaminés/non contaminés. Pour le reste, extra, extra, EXTRA. Rdv d’office l’année prochaine.
Bravo aussi à Ver’Nack ASBL et objectif photo ASBL.

A peine le temps de manger un bout, direction l’hôpital pour y récupérer Thomas. Sacrée ouverture, 8 points en extérieur plus en intra musculaire. Il s’est pas loupé.




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samedi 25 octobre 2014

Raid’Dingue (Momignies – 25/10/2014)

4ème édition de la Raid’Dingue, 3ème participation pour ma part. Chaque année, je le dis haut et fort : j’adore cette course (je commence d’ailleurs en leur lançant des fleurs). Une course à obstacles à échelle humaine, faite pas des chouettes gars et pour une bonne cause. Bref, que du bonheur, du début à la fin.

1h45 de route avec Valentine, on a le temps de peaufiner notre stratégie de course. Objectif, top 5 pour Valentine. Le terrain est gras et la pluie n’a pas cessé de tomber pendant la route, bain de boue garanti. On retrouve l’équipe TXR venue en force et on se prépare à l’affrontement. La course est composée de 2 tours pour un total d’une dizaine de kilomètres.

Dès le départ, on part le plus rapidement possible afin de ne pas se retrouver coincé aux premiers obstacles. Et un petit tour dans une prairie pour étirer le peloton est judicieusement placé. On attaque ensuite 2 palissades et un passage d’élastiques pour arriver à la première nouveauté : le carwash en pneu (je trouve que ce nom lui va bien), et on peut dire que c’est une belle réussite niveau créativité. Up & down via les bacs à compost. Des gros pneus à passer au travers, et première erreur : Valentine reste coincée dedans, on passera par-dessus pour la suite. On arrive au chapiteau, ramping à la sortie et on descend vers l’aventure. Nouveauté également, un beau glissage vers  une fosse d’eau suivi de tunnels, bien sympa. On est à ce moment-là juste derrière la 3ème dame.

On descend ensuite vers le point le plus bas, passage par une pyramide de ballots. Premier passage d’eau qui se termine sur un filet pour remonter un pont (nouveauté aussi). On est en bas du parcours, va falloir remonter inévitablement. On est revenu sur la 3ème dame mais on se fait doubler par une autre concurrente, on s’accroche mais il est trop tôt pour forcer, on reste donc avec l’ex 3ème dame. Au final, on est bien vu qu’on vise la position ou nous sommes. Virginie qui est 6ème dame est derrière nous mais pas proche, donc on est bien.

On repasse par de l’eau, on longe un chemin boueux ou Valentine perd du temps, mauvais choix de chaussures. Surtout que la grosse pente pour se diriger vers le haut du parcours est complètement boueuse et c’est l’enfer pour arriver en haut. On remonte ensuite via un ruisseau compliqué par quelques élastiques en travers de celui-ci.

On est en haut, 2 échelles, un ramping sous filet et on arrive à la piscine de pneus. On est tjs derrière la 4ème dame, pas très loin car après un autre passage de gros pneus, on se retrouve juste derrière elle dans une palissade inclinée à monter.

Direction une structure avec pneus au sol et d’autres qui pendent. On arrive au point de départ, on passe par-dessus les gros pneus (bien plus rapide), on évite le passage par la prairie et on recommence les obstacles du départ. Toujours aussi bien ce carwash en pneus.

Nous voilà au chapiteau, on sait ce qu’il reste à faire. On est bien positionné. On peut encore aller chercher la 4ème dame qui n’est pas loin. Et Valentine est bien.

C’est donc reparti, toboggan, pyramide de pneus, etc. Et on quand on arrive au filet, on monte en même temps que la 4ème dame. Mais elle s’en fort mieux que Valentine. On reste proche. Tout roule jusqu’au 2ème passage dans la côte boueuse. Valentine coince, plus moyen d’avancer. Heureusement, un concurrent de devant lui tend la main et la tire jusqu’en haut. Mais la 4ème dame a filé. Je récupère Valentine en haut qui n’a pas l’air bien, elle a souffert dans la côte. Je la remotive, il faut rester concentrer et aller au bout sans faiblir, sa 5ème place lui serait garantie.

Heureusement, on repart. Mais la fin est dure physiquement, le terrain boueux et les obstacles de cette année en font une grosse édition, je pense la plus dure que j’ai faite. Valentine s’accroche. Et elle tiendra bon jusqu’au bout (je vous raconte pas les derniers obstacles mais ils ont été bien plus difficiles au 3ème passage qu’au départ).

Valentine termine donc en 1h07’26’’ en 54ème position mais surtout 5ème dame : BRAVO !!! (sur 43).
Je suis juste derrière elle en 55ème position sur 216 finishers.
La 4ème dame finit seulement 12 secondes devant Valentine, pas loin mais elle a lutté pour la garder et était surtout seule pour la course donc grand bravo à Delphine.
Virginie finit 6ème dame à un peu plus de 2 minutes, on avait un peu de marge, bravo à elle aussi.

Alors, point de vue objectif, on l’a fait. Belle bagarre et gestion de Valentine. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’accompagner et l’entrainer vers sa position.

Point de vue de l’organisation, rien à dire si ce n’est que c’était top. Chaque année est meilleure. Déjà hâte de vous retrouver l’année prochaine.

Bravo à Fabrice pour sa 4ème victoire à la Raid’Dingue.
Et toujours un grand plaisir de croisé plein de connaissance là bas : Valérie, Fabrice, Lionel, Yannick, ...

Le site : ici - CR 2013 : ici - CR 2012 : ici

Avant / aprés

samedi 2 novembre 2013

Zooombie (02/11/2013 – Dour)

La Zooombie, première en Europe de ce concept de course avec des obstacles et des zombies (qui sont là pour arracher les bandelettes de vie des concurrents pour qu’ils soient contaminés). En prime, dans l’organisation, on retrouve Dimi et JF de Madres et de la TXR. Suis donc vraiment curieux de ce que ça va donner et un peu de soutien à un tel projet me semblait plus que bienvenu.

Me voilà donc à Dour Sport (bizarre, y a pas de scènes, ni de tentes, ni de festivaliers partout), j’ai le temps de voir passer la course des enfants et je retrouve Yannick a peine arrivé dans la place, il arbore une magnifique tenue accompagnée d’une tronçonneuse, le ton est donné.

L’attente est un peu longue jusqu’au départ de la course, j’en profite pour aller saluer les copains qui font partie de l’animation (les zombies de Ver’Nack, les Ghostbusters Belgique et les soldats). Tout ça me semble fort fort fort bien achalandé.

14h, premier départ, j’ai la chance de partir de cette vague. Suis avec Yannick à partir de celui-ci mais je ne pourrais malheureusement point le suivre longtemps.

Alors, piste d’athlétisme avec une petite barrière à sauter puis gare de Dour avec DJ, machine à fumée et fils électriques qui pendent (mais pas en fonction quand on y passe : OUF). Passage par le parking et premier réel obstacle avec une énorme palissade de palettes. Les premiers zombies, une famille (papa, maman et enfant), j’évite sans problème mais ça promet pour la suite. On enchaine sur quelques rampings et un fossé tout dégueu. Série de trous à boue et vient un ramping sous une bâche noire, et quand Yannick entre devant moi, j’aperçois quelque chose sous la bâche, y a du zombie là-dessous. J’y entre sur mes gardes et tombe nez à nez avec le fameux zombie, gros flip, je trace toujours en ramping mais m’en sors non contaminé, bon coup d’adrénaline quand même.

2ème kilomètre et montée vers un sommet de terril. Rude de chez rude, heureusement, y a des cordes sur la fin. Mais j’arrive en haut complètement à bout de souffle, toujours cette satanée crève que je n’arrive pas à faire partir… Et là, une série de Zombie à passer, les 2 premiers sans soucis et puis une série de mariées zombies. J’évite la première, me retrouve dans les ronces, et me fait arracher une bandelette… merde, m’en reste donc qu’une. Je continue, j’en évite une autre et me retrouve un peu bloqué, une zombie revient par derrière et m’arrache ma seconde bandelette, me voilà donc contaminé.
J’avoue que sur le coup, j’ai râlé. Je ne trouvais pas ça normal que les Zombies puissent courir, qu’on en ait autant en haut d’un terril rude à monter. Mais rapidement, je me rend compte que ça ne change rien sauf que maintenant, je peux m’amuser avec les Zombies.

Passage dans les bois, on croise des Zombies, on monte toujours. Physiquement, c’est du costaud. Bien boueux, technique et avec un sacré dénivelé.

Les zombies sont en quantité et y a des passages dignes de bons films du genre (un passage avec des draps qui sèchent et des zombies planqués dedans).

On descend un peu, une série petit marais, L en béton (que j’avoue avoir eu grand mal à passer) et on continue la descente. 2 containers à franchir, le premier rempli de pneus, le second vide.

On arrive en bas du terril qu’on a déjà monté au début, on le remonte à l’opposé, on voit donc en haut des participants poursuivis par les mariées.

On descend et on se retrouve devant une petite étendue d’eau avec un plongeur sur un ponton au milieu. 2 cordes, j’en prends une, rapidement de l’eau jusqu’aux genoux puis sans prévenir, je m’enfonce dans la vase et me retrouve avec de l’eau jusqu’au menton. Panique car elle est glacée et j’ai le souffle coupé, j’essaie de rester calme mais ce n’est pas facile. Le plongeur me donne quelques conseils et je me dirige vers l’autre côté mais je manque plusieurs fois de crier à l’aide car pour la première fois depuis que je cours ce genre de course, j’ai vraiment l’impression que je vais y passer… mais j’arrive à m’en sortir et une fois dehors, j’ai l’entièreté du corps qui pique, j’ai du mal à repartir.

On entend une fanfare, on l’aperçoit même en contre bas. On descend vers celle-ci et là, surprise, c’est une fanfare zombies. Heureusement que je n’avais plus de bandelette, je ne l’avais pas vu venir.

Passage dans les bois avec pas mal de zombies, des tuyaux à franchir par-dessus, du feu à sauter par-dessus (ça, c’est super classe). Et des zombies dans tous les sens (dont une série de zombies à la tronçonneuse) mais l’arrivée pointe son nez. Suis vraiment mort. Le dernier passage dans (sur) des voitures est vraiment terrible. Les soldats nous trient en fonction de notre contamination ou pas et voilà, première Zooombie terminée pour moi.

Je boucle les 8,7km en 1h12’44’’ et fini 77ème sur 659, 37ème sur 350 au classement des contaminés (ça me rassure, y en a eu plein d’autres qui ont fini sans bandelette).

Alors, après m’être séché et couvert, on attaquera avec Yannick un marathon de Cuvée de Jonquilles, j’adore cette bière. Et en prime, on a Vincent comme barman, que demande le peuple ?! Belle after en tout cas.

Que dire, je n’ai pas beaucoup de négatif à en retenir si ce n’est que ça a été un peu long avant le début de la course et qu’il est vraiment difficile d’éviter les zombies mais c’est le but, non ?
Niveau positif, un superbe parcours, des obstacles inattendus qui le font bien (mon préféré reste celui sous la bâche noire), des zombies super crédibles, une ambiance vraiment bien amenée sur le thème.
Bref, j’ai adoré cette course.
Dommage qu’il n’y avait pas plus de participants pour cette première édition car ça en valait vraiment le détour. Je pense que la seconde va connaître un succès plus que mérité, en tout cas, j’y serais. Bravo à l’organisation

Le classement des copains :
1er : Vincent Wirtgen (Skinfit) – non contaminé en 44’07’’ – Bravo camarade, victoire bien méritée, le parcours était fait pour toi.
7ème : John Smet – non contaminé en 58’36’’
13ème : Fred Fromont - contaminé en 1h01'07''
23ème : Yannick Bouchez – contaminé en 1h03’38’’
60ème : Ann Saffre (Madres) – non contaminée en 1h10’34’’
104ème : Quentin Rombaux (Surfeurs Artificiels) – contaminé en 1h17’19’’
147ème : Luc Pamart (X’Platch) – contaminé en 1h21’47’’

Site : www.zooombie.be
Facebook : ici
Merci à Objectif Photos pour les photos : ici


D'autres photos :









samedi 26 octobre 2013

Raid’Dingue (Momignies – 26/10/2013)

La Raid’Dingue, ça fait un moment que je l’attendais. Une course à obstacles organisée avec le cœur, loin des supers machines du style mais avec une âme, et ça, c’est bon. J’avais malheureusement raté la seconde édition, mais hors de question de la manquer cette année. Surtout que les photos des préparatifs sur le Facebook de la course donnait bien envie.

Valentine et Murielle étaient de la partie, chacune accompagnée par leur partenaire de course du jour : Fred et moi-même. Objectif : un podium pour nos ladies. On arrive sur place un peu avant 14h et on tombe sur l’équipe TXR (Vincent, François, et consort) et on peut dire qu’ils sont déjà en très grande forme.


On récupère nos dossards et on va se préparer. Y a du monde qu’on connait un peu partout, des visages croisés à la TXR et ça fait plaisir. La course connait de plus en plus de succès, et c’est mérité. On a le temps de voir les participants du 5km, on va ensuite se placer dans le box de départ. A l’avant-poste pour partir au taquet. Ma partenaire de course est motivée, ça va le faire.


Nous voilà lâchés avec un petit quart d’heure de retard mais on est parti, et bien parti. C’est 2 boucles de 5km qui nous attendent avec une quinzaine d’obstacles sur chacune. La première dame s’éloigne rapidement, Murielle n’est pas capable de rivaliser mais on s’accroche. On enchaîne les premiers obstacles : ballots de paille, ramping et fosse de boue. On descend ensuite vers le bas du parcours et le tour du lac. On est pas mal niveau rythme et on arrive au ruisseau qu’il faut crapahuter sur une centaine de mètres. On va ensuite remonter. C’est dans cette partie qu’on se fait doubler par une autre dame. Puis ensuite par Ann Saffre. On va avoir du mal pour faire un podium féminin mais Murielle ne baisse pas les bras et on continue la course au taquet.

On enchaîne des passages de palettes, passages sous filets, pneus et ballots. On est déjà de retour sur l’heureux abris mais il reste une petit boucle  avec une structure très sympa avec des pneus, des troncs d’arbres et une fosse sous grillage. On boucle le premier tour en 30 minutes. L’avantage de 2 boucles, c’est qu’on sait ce qui nous attend pour le second tour. Je commence un peu à accuser le coup mais Murielle semble très bien. Dans la descente, on aperçoit devant nous la 3ème dame (qui n’est pas Ann). On se dit donc qu’il y a toujours un espoir pour le podium.

On enchaîne les obstacles et les kilomètres, le tout sur un terrain bien gras. Malgré cela, on garde un bon rythme et notre binôme ne faiblit pas. Je garde un œil sur la 3ème dame et petit à petit, on revient sur elle. On grappille quelques secondes mais ça devient long, surtout à notre allure.

A l’approche de l’heureux abris, il reste la petite boucle, je signale à Murielle que je ne pourrais pas aller chercher la 3ème dame mais que si elle a encore du jus, qu’elle y aille et qu’elle essaie de la rattraper. Et même si elle est au bout, elle y va : j’adore. Me voilà seul et c’est à ce moment que je croise l’équipe TXR qui termine son premier tour avec leur bar portatif, j’en profite pour me rafraîchir (tout en me demandant ce que ça donne pour Murielle). J’encourage la bande de zouaves et je repars.

Me voilà à l’arrivée, quelle belle course ! 1h00’38’’ soit 6’30’’/km (59’49’’ au chrono officiel).
Je fini 53ème sur 203 finishers.

Et Murielle me direz-vous ? Elle finit 4ème dame pas loin du podium, c’est un super résultat, je suis très fier de ma compagne de route. Elle a bien donné, n’a pas hésité à prendre des risques, à flirter avec le rouge. L’année prochaine, on revient pour un podium.


Que dire à part que c’était vraiment top. Je me suis éclaté à faire cette course en binôme avec notre objectif. On a bien tracé en plus. Le parcours était très chouette, de bonnes idées et surtout une chouette ambiance. Sans oublier la Chimay blanche à l’arrivée. Que demander de plus ?


Bravo à l’organisation, le rendez-vous est déjà fixé pour l’année prochaine. En tout cas, j’ai été plus qu’agréablement surpris par l’évolution entre la première édition et celle-ci, quel beau travail.

Mon compte rendu de la première édition : ici
Le site de la course : www.raiddingue.be
Les photos par Objectif Photo (superbe, comme d'habitude) : ici

Les résultats sur 10km :
1er : Pasque Fabrice (Team Salomon) en 41’16’’
2ème : Pasque Cédric en 42’20’’
3ème : Smet John en 43’23’’
38ème : Saffre Ann (Madres) en 56’26’’ – 2ème dame
43ème : Bouchez Yannick en 57’15’’
51ème : Smulders Murielle (ETE/HCR) en 59’19’’ – 4ème dame
83ème : Iovine Fred (ETE/HCR) en 1h10’41’’
84ème : Mahieu Valentine (ETE/HCR) en 1h10’55’’ – 9ème dame
131ème : Depaepe Lionel en 1h26'01''
132ème : Vandenbergh Virginie en 1h26'04''
163ème : Di Domenico Silvia en 1h34’51’’
166ème : Dath Caroline en 1h35’06’’
167ème : Prayez Vincent en 1h36’15’’
168ème : Boite Alexandra en 1h36’21’’
Et en dernière position, la team TXR en 1h53’

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