dimanche 23 novembre 2014

Gladiator Run Extrême Mud Edition (Vossem – 23/11/2014)


24km et 100 obstacles annoncés, autant dire que Nico est moi n’y allions pas en toute confiance. C’est d’ailleurs le seul cinglé qui a accepté de relever le défi avec moi. Je voulais surtout voir ce que donne une course aussi longue (qui a dit que je cherchais de nouvelles idées :p).

Vais essayer d’être objectif sur l’organisation mais ça va pas être facile…

D’abord, parking à 10 minutes du retrait des dossards : ok. Mais retrait des dossards également à 10minutes du lieu de départ/arrivée toujours plus loin du parking. Au retour, c’est moins drôle.

On nous explique ce que  contient l’enveloppe mais soit on est bête, soit on a oublié de nous dire un truc, mais Nico et moi sommes les seuls à avoir notre puce à la chaussure et non au poignet (à fixer normalement avec un bracelet en papier type soirée). Au final, je préférais l’avoir à la chaussure.

On reçoit un marcel en coton Gladiator run. Heu, comment dire…

On va s’équiper à la voiture, on se dirige vers la zone de départ. Y a du monde mais pas tant que ça au final. Il faut dire qu’il y au total 4 courses sur le WE (5km kids, 5km, 12km [avec départ le samedi et départ le dimanche] et le 24km). Je plains ceux qui prendront le départ dimanche après-midi car le terrain est déjà sacrément abimé après notre course (même avant en fait). Les 50€ d’inscription sont peut-être un choix qui rebute certains. Beaucoup de participants venant de club de Cross fit (c’est la nouvelle mode de participer à ce genre de course pour montrer ses gros muscles ?) et de Dutch Mud Men (j’ai découvert hier, m’en demandez pas plus mais en gros, des gens qui se spécialisent dans la course à obstacles avec des maillots au nom du groupe, ils courent même avec des drapeaux de la team, mais dans un esprit hyper chouette, j’ai reçu des encouragements lors de moments difficiles).

Le départ est donné, c’est donc 2 tours de 12km qui nous attendent avec normalement 50 obstacles par tour. Au final, j’ai à peine 10km par tour et les obstacles naturels comptent donc ça réduit la difficulté annoncée, et heureusement, car je m’attendais à dur mais ce fut pire que ça ;)

Une série de ballots pour commencer (on est à l’avant de la première vague, ça aide à bien avancer) puis ça monte, un petit obstacle et nous voilà dans des butes avec fosses. On est couvert de boue avant d’avoir atteint le 1er kilomètre. Les obstacles sont généralement groupés avec des sections de course longues entre ces groupements. Vraiment pas cool pour prendre un rythme. J’ai d’ailleurs du mal rapidement à cause de cela, me faudra jusqu’au 8ème kilomètres pour me sentir bien.

Niveau obstacles, rien de novateur : des fosses, ramping, glissades, pneus, palissades, etc. Le plus dur, ce sont les longues sections de course au milieu des champs où tu croises les participants dans l’autre sens, y a des moments où tu ne sais même plus où tu en es… Un passage d’eau au programme, jusqu’aux genoux sur 50 mètres. Un truc sympa : le porté de sac de sable sur une mini boucle de 50 mètres également, mais ça fait fort « course à l’américaine ». Dans le style, un passage où tu passes une échelle à bout de bras les pieds dans le vide (mais sans rien en dessous donc aucun intérêt) de même qu’une super structure avec des cordes (où tu montes mais sans but et sans obligation). Très Tough Mudder mais sans les ambitions du truc (ou les moyens).

Le gros point fort est un sous-bois qui est un véritable marécage où tu galères avec de la boue jusqu’au-dessus de la taille pendant bien 500 mètres avec entrée et sortie dans différentes sections boueuses. En gros, t’es couvert de boue et t’en chies.

Le parcours en lui-même se défonce de plus en plus et au second tour, des endroits déjà peu praticables au premier tour deviennent scandaleusement extrêmes.

L’ENORME POINT NEGATIF : Un ravitaillement au 6ème kilomètre. Juste eau, banane et orange. Et c’est le seul avant l’arrivée. Donc au passage suivant, au 16ème kilomètre. Donc 10km sans eau ni solide (et encore niveau solide, on peut pas dire qu’on ait été retapé). Pas de ravitaillement à la fin de la première boucle. Et à l’arrivée, une petite bouteille d’eau et un Snickers… J’ai vraiment souffert du manque d’eau et de solide (et je n’ai jamais connu ça à ce point en course). C’est pas comme si c’était pas extrêmement dur comme course et qu’on en avait besoin. Je trouve ça tout simplement scandaleux. Même pas un Red Bull quelque part alors qu’ils sont sponsors. Même pas un Snickers sur le parcours alors qu’ils sont sponsors. C’est tout simplement une blague de mauvais goût. Surtout avec un tarif de 50€ (pour au final, 2 tours du même circuit).

Je vous ai fait un peu la description de ma course. Nico est resté avec moi du début à la fin et je l’en remercie. J’ai vraiment été bof tout du long mais surtout au second tour (du 10 au 16 a été le pire). Malgré mes propositions qu’il continue seul, il est resté avec moi et heureusement j’ai envie de dire. Ça aurait été bien pire sans lui.

On en termine en 2h55’. On prend notre collation (BLAGUE), notre médaille (elle est cool) et notre mug souvenir (heu, ok).

On voit Vincent qui se prépare à partir sur la 12km de l’après-midi. On lui donne nos infos et impressions puis on prend la direction des douches pour se décrasser un peu avant de repartir vers la voiture. Les douches sont des barrières Heras bâchées à ciel ouvert, l’eau est chaude et il y a de la place. Par contre, tout le tour, c’est de la gadoue, les gens ne savent pas poser leur sac ou sortir les pieds propres. Nico en profitera pour se décrasser complètement. Ce qui nous donne donc une traversée du village de Nico en slip avec une couverture de survie sur le dos. Il a fait sensation pendant les 20 minutes de trajet.

Niveau classement, 177ème place sur 466 participants pour Nico. Mon chrono n’est pas enregistré, j’ai donc porté réclamation auprès de la société de chronométrage. On est au final pas si mal que ça dans le classement malgré l’impression qu’on avait pendant la course.

Globalement, pas séduit du tout par l’organisation. Intéressant de tester aussi long et avec autant d’obstacles (faut être costaud). Fort à l’américaine quand même, c’est peut-être ça qui me séduit pas. J’ai croisé peu de la TXR (en tout cas sur le 20km) mais suis assez surpris par l’engouement des courses à obstacles (comme cette histoire de Dutch Mud Men). Je ne pense pas réitérer l’année prochaine, on ira voir ailleurs.


Site : ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire