vendredi 26 décembre 2014

Manneken-Pis Corrida (Bruxelles – 26/12/2014)

5ème participation consécutive, fidèle depuis la première édition. Et c’est fini, vous ne m’aurez plus !!!

Pourquoi ? Parce que c’est une bonne grosse blague d’organiser une course pareille… mes critiques étaient déjà nombreuses l’année dernière, là, elles seront trop nombreuse que pour passer au-dessus.

La plus grosse erreur est de retarder le départ de 30 minutes et de l’annoncer quand on est dans le box de départ. Les rues ne sont pas dégagées… heu, vous venez d’improviser le passage de la course en ville ? Même si Grand Jojo est présent, c’est pas suffisant pour effacer cette attente par 2 degrés.

Ensuite, course du marché de Noël, mais on ne passe plus par le marché de Noël. On reste de l’autre côté du boulevard Anspach. Avec une magnifique première partie (je suis ironique) boulevard du Berlaimont, place des Martyrs et rue Neuve (avec un demi-tour dans celle-ci). Le seul passage bien est celui de la Grand Place (ou je me prendrais quand même un passant qui traverse).

Pas de ravitaillement, vu les 7km, pas de soucis mais à l’arrivée, pas de solide (encore une fois) et un vin chaud imbuvable. Heureusement qu’il y a de l’Aquarius et du thé.

Le départ commun de la petite distance et de la grande soit dans les 2300 participants… alors que c’était fait en 2 courses séparées les autres éditions.

Sans oublier le bordel pour le retrait des dossards et des maillots. Et heureusement que Valérie m’accompagne pour garder mes affaires et pas besoin du vestiaire (sans parler des douches à l’autre bout du monde).

Bref, au départ, j’étais déjà extra énervé. Le premier kilomètre : un enfer vu l’attente de 30 minutes en short dans le froid, les jambes qui n’en veulent pas. La découverte du parcours ne fait que m’exaspérer. Bref, je ne ferais que foncer pour en finir au plus vite. J’aurais quand même droit aux encouragements de Valentine et Nico sur le parcours ainsi que ceux de Valérie (et heureusement). Et avoir le trio d’accueil à l’arrivée.

J’en finis en 34’59’’ pour 7,65 km (4’35’’/km). 203ème sur 1679 participants. Amélioration du classement, du temps et de la moyenne par rapport à 2013 et sur une distance un peu plus longue, c’est déjà ça : CR 2013

Le seul point positif, l’after à la Porte Noire, ça, c’était cool. Merci à mes supporters ;)
Décidément, c’est toujours là que ça se termine…


jeudi 25 décembre 2014

Brooks Cascadia 9

Les 8 ayant rendu l’âme après de bons et loyaux services, j’ai été plus que ravi de cette première paire chez Brooks, le père Noël m’a apporté une nouvelle paire (modèle 9).
Je sais, les 10 sortent sous peu, toujours un train de retard :p
Mais pas possible d’attendre.

Le premier test sur neige a été plus que concluant, et quel amorti !

Hâte d’en découdre avec elles aux pieds pour cette saison 2015. RDV au trail des bosses pour en savoir plus en conditions réelles.


dimanche 21 décembre 2014

Brussels 10k Gaston Roelants (21/12/2014)

Lendemain de veille, j’avoue… mais motivé à 200% car c’est avec une partie du HCR que nous avons décidé de participer à cette course : Valentine, Rosalie, Thierry, Nico, Caro et moi-même.

Que vous dire de plus que : ON A BIEN RI.

Sérieux, passer un super moment du début à la fin (non, pas quand on était à bout de souffle avec Nico, j’avoue). Déjà, les discutions sur Facebook dans les transports en commun (j’ai quand même réussi à me planter de métro en y allant). En arrivant, en se préparant, sur la ligne de départ. Et à l’after lunch. Que ça fait du bien de passer des moments pareils autour de la course.

Que dire de la course :
On est parti à 4 avec Valentine, Thierry, Nico. Rosalie faisant son retour en course après une belle préparation (suis fier de toi, sincèrement et fortement fier de toi) avait décidé de partir à son rythme et Caro en cavalier seul.


Bon, on n’est pas resté longtemps à 4. Comme d’hab avec Nico, on part un peu trop vite. On se concerte sur la perte des 2 autres mais on les aperçoit en binôme, on décide donc d’y aller. Et on pourra dire qu’on a pas chômé… on fera les 9,5km en un peu plus de 48 minutes… C’était pas vraiment prévu mais parfois, on fait des bêtes choses.

Le parcours est roulant mais avec quelques belles relances quand même et de petites difficultés parsèment le circuit composé de 2 boucles. Par contre, j’adore le cadre qu’est le parc situé entre l’Atomium et le Palais de Laeken. Le premier tour ne passe pas trop mal même si mon lendemain de veille n’aide pas. Le second tour bien moins, mais pour Nico non plus, donc me voilà un peu rassuré.

On ne faiblira pas pour autant et j’arriverai même à lancer Nico pour les 500 derniers mètres sur les chapeaux de roues (si bien que je n’arrive pas à le suivre).

Je finis 654ème sur 1973 participants en 48’08’’ (11,97 km/h), pas mal pour un dimanche matin pépère :p
Nico finit 650ème, à peine 4 petites secondes devant moi (mon sprint avec un concurrent bien sympathique m’a faire reprendre du terrain).

A peine le temps de se remettre que Valentine termine 1006ème (52’32’’) et Thierry 1003ème (en 52’30’’). Le binôme a tenu jusqu’au bout.

On se regroupe et on part pour encourager Caro et Rosalie.
Caro finira 1505ème en 58’27’’

On acclamera ensuite Rosalie qu’on accompagnera jusque la ligne (avec Valentine en coach pour la fin, fort fort fort drôle aussi ça). Une belle garde d’honneur pour finir les 500 derniers mètres.
1919ème en 1h10’49’’. Bravo pour ce grand retour, vivement la prochaine.

On finira dans un snack avec des scènes dignes d’un bon film marrant.
Super moment, merci ;)


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dimanche 23 novembre 2014

Gladiator Run Extrême Mud Edition (Vossem – 23/11/2014)


24km et 100 obstacles annoncés, autant dire que Nico est moi n’y allions pas en toute confiance. C’est d’ailleurs le seul cinglé qui a accepté de relever le défi avec moi. Je voulais surtout voir ce que donne une course aussi longue (qui a dit que je cherchais de nouvelles idées :p).

Vais essayer d’être objectif sur l’organisation mais ça va pas être facile…

D’abord, parking à 10 minutes du retrait des dossards : ok. Mais retrait des dossards également à 10minutes du lieu de départ/arrivée toujours plus loin du parking. Au retour, c’est moins drôle.

On nous explique ce que  contient l’enveloppe mais soit on est bête, soit on a oublié de nous dire un truc, mais Nico et moi sommes les seuls à avoir notre puce à la chaussure et non au poignet (à fixer normalement avec un bracelet en papier type soirée). Au final, je préférais l’avoir à la chaussure.

On reçoit un marcel en coton Gladiator run. Heu, comment dire…

On va s’équiper à la voiture, on se dirige vers la zone de départ. Y a du monde mais pas tant que ça au final. Il faut dire qu’il y au total 4 courses sur le WE (5km kids, 5km, 12km [avec départ le samedi et départ le dimanche] et le 24km). Je plains ceux qui prendront le départ dimanche après-midi car le terrain est déjà sacrément abimé après notre course (même avant en fait). Les 50€ d’inscription sont peut-être un choix qui rebute certains. Beaucoup de participants venant de club de Cross fit (c’est la nouvelle mode de participer à ce genre de course pour montrer ses gros muscles ?) et de Dutch Mud Men (j’ai découvert hier, m’en demandez pas plus mais en gros, des gens qui se spécialisent dans la course à obstacles avec des maillots au nom du groupe, ils courent même avec des drapeaux de la team, mais dans un esprit hyper chouette, j’ai reçu des encouragements lors de moments difficiles).

Le départ est donné, c’est donc 2 tours de 12km qui nous attendent avec normalement 50 obstacles par tour. Au final, j’ai à peine 10km par tour et les obstacles naturels comptent donc ça réduit la difficulté annoncée, et heureusement, car je m’attendais à dur mais ce fut pire que ça ;)

Une série de ballots pour commencer (on est à l’avant de la première vague, ça aide à bien avancer) puis ça monte, un petit obstacle et nous voilà dans des butes avec fosses. On est couvert de boue avant d’avoir atteint le 1er kilomètre. Les obstacles sont généralement groupés avec des sections de course longues entre ces groupements. Vraiment pas cool pour prendre un rythme. J’ai d’ailleurs du mal rapidement à cause de cela, me faudra jusqu’au 8ème kilomètres pour me sentir bien.

Niveau obstacles, rien de novateur : des fosses, ramping, glissades, pneus, palissades, etc. Le plus dur, ce sont les longues sections de course au milieu des champs où tu croises les participants dans l’autre sens, y a des moments où tu ne sais même plus où tu en es… Un passage d’eau au programme, jusqu’aux genoux sur 50 mètres. Un truc sympa : le porté de sac de sable sur une mini boucle de 50 mètres également, mais ça fait fort « course à l’américaine ». Dans le style, un passage où tu passes une échelle à bout de bras les pieds dans le vide (mais sans rien en dessous donc aucun intérêt) de même qu’une super structure avec des cordes (où tu montes mais sans but et sans obligation). Très Tough Mudder mais sans les ambitions du truc (ou les moyens).

Le gros point fort est un sous-bois qui est un véritable marécage où tu galères avec de la boue jusqu’au-dessus de la taille pendant bien 500 mètres avec entrée et sortie dans différentes sections boueuses. En gros, t’es couvert de boue et t’en chies.

Le parcours en lui-même se défonce de plus en plus et au second tour, des endroits déjà peu praticables au premier tour deviennent scandaleusement extrêmes.

L’ENORME POINT NEGATIF : Un ravitaillement au 6ème kilomètre. Juste eau, banane et orange. Et c’est le seul avant l’arrivée. Donc au passage suivant, au 16ème kilomètre. Donc 10km sans eau ni solide (et encore niveau solide, on peut pas dire qu’on ait été retapé). Pas de ravitaillement à la fin de la première boucle. Et à l’arrivée, une petite bouteille d’eau et un Snickers… J’ai vraiment souffert du manque d’eau et de solide (et je n’ai jamais connu ça à ce point en course). C’est pas comme si c’était pas extrêmement dur comme course et qu’on en avait besoin. Je trouve ça tout simplement scandaleux. Même pas un Red Bull quelque part alors qu’ils sont sponsors. Même pas un Snickers sur le parcours alors qu’ils sont sponsors. C’est tout simplement une blague de mauvais goût. Surtout avec un tarif de 50€ (pour au final, 2 tours du même circuit).

Je vous ai fait un peu la description de ma course. Nico est resté avec moi du début à la fin et je l’en remercie. J’ai vraiment été bof tout du long mais surtout au second tour (du 10 au 16 a été le pire). Malgré mes propositions qu’il continue seul, il est resté avec moi et heureusement j’ai envie de dire. Ça aurait été bien pire sans lui.

On en termine en 2h55’. On prend notre collation (BLAGUE), notre médaille (elle est cool) et notre mug souvenir (heu, ok).

On voit Vincent qui se prépare à partir sur la 12km de l’après-midi. On lui donne nos infos et impressions puis on prend la direction des douches pour se décrasser un peu avant de repartir vers la voiture. Les douches sont des barrières Heras bâchées à ciel ouvert, l’eau est chaude et il y a de la place. Par contre, tout le tour, c’est de la gadoue, les gens ne savent pas poser leur sac ou sortir les pieds propres. Nico en profitera pour se décrasser complètement. Ce qui nous donne donc une traversée du village de Nico en slip avec une couverture de survie sur le dos. Il a fait sensation pendant les 20 minutes de trajet.

Niveau classement, 177ème place sur 466 participants pour Nico. Mon chrono n’est pas enregistré, j’ai donc porté réclamation auprès de la société de chronométrage. On est au final pas si mal que ça dans le classement malgré l’impression qu’on avait pendant la course.

Globalement, pas séduit du tout par l’organisation. Intéressant de tester aussi long et avec autant d’obstacles (faut être costaud). Fort à l’américaine quand même, c’est peut-être ça qui me séduit pas. J’ai croisé peu de la TXR (en tout cas sur le 20km) mais suis assez surpris par l’engouement des courses à obstacles (comme cette histoire de Dutch Mud Men). Je ne pense pas réitérer l’année prochaine, on ira voir ailleurs.


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vendredi 7 novembre 2014

Trails des Lumeçons (07/11/2014 – Namur)

Seconde édition de ce trail nocturne à Namur. Nouvelle distance : 24km pour 900 de D+, je n’ai pu résister. Même soucis que l’année dernière, arriver à l’heure en partant de BXL un vendredi vers 17h. Heureusement, Wally habitant à 20 mètres du départ, une place de parking réservée m’attendait ce qui fut vraiment une bonne chose pour ne pas me mettre trop en retard pour le départ (l’année dernière, ce fut épic : CR 2013).

Le retrait des dossards a changé de place, pas plus mal niveau confort mais un peu plus loin du départ (manquait un peu de fléchage je trouve entre les 2 points de la soirée : départ et arrivée/retrait des dossards). Wally est sur le 15km, Julien sur le 24 comme moi et il y a du monde de chez Madres. Bref, y a des copains sur place.

Départ commun aux 3 distances (7 – 15 – 24km), ça fait un bon 1000 personnes qui s’élancent. Ca cale un peu niveau rythme sur le premier kilomètre. On monte vers la citadelle, 100 de D+ principalement par la route (beurk), on redescend de 100 de D+ pour les remonter vers la citadelle. Le première de la course n’est assez trail à mon goût, et commun avec le 7km. Par contre, les vues d’en haut sont vraiment sympathiques.

La seconde partie devient plus technique, plus intéressante et on a éliminé déjà une partie des concurrents partis sur la petite distance. Et on rentre vraiment dans du trail nocturne comme je les aime. Des bois, des bois et tjs des bois en direction de Malonne.

A la séparation entre le 15 et le 24, je me retrouve seul, complètement seul pendant 2 kilomètres… me rends compte que peu de participants sont parti sur le long. Me sens pas trop mal, suis pas parti trop rapidement. Le terrain est dans l’ensemble praticable même si certaines sections sous assez boueuses.

Sur la 3ème partie, que j’ai trouvée plus roulante (probablement parce que je suis en forme), j’accélère progressivement. Et mon objectif de 3heures max est tout simplement faisable. Je me retrouve donc dans les 500 derniers mètres à  4’00’’/km.

Je boucle les 23,6km/872D+ en 2h59’53’’. 121ème sur 164 participants.

J’arrive au ravitaillement et je tombe sur Julien qui n’est pas content de son résultat mais qui a bouclé le tout en 2h44’48’’ quand même (92ème).

Globalement satisfait de cette sortie nocturne. Parcours moins bien que l’année passée, enfin c’est mon sentiment. Et toujours la galère pour arriver à temps sur place. Mais bonne organisation, bravo à Tri4us.

Le CR de Julien : ICI

Le site : ICI

samedi 1 novembre 2014

Zooombie (01/11/2014 – Dour)

Bon, j’ai un peu de retard sur mes comptes-rendus, vais donc quand même essayer d’être complet.

Zooombie, seconde édition. J’avais vraiment kiffé la première édition de ce concept assez différent des courses extrêmes plus classiques. Le principe : 8km bien accidenté (avec des terrils), des obstacles, 3 bandelettes de vie scratchées à une ceinture et une centaine de Zombies pour tenter de nous les arracher. Le décor est planté.

C’est avec Thomas et son frère que je me rends à la course. Gonflé à bloc, on part de la première vague. L’ambiance est bien plantée et l’organisation de l’accueil bien rodée. Le t-shirt de cette édition est également fort sympathique.

Une vidéo vaut mieux qu’on long discours :
(after movie officiel).

Des zombies dans le box de départ, ça fait un peu stresser mais heureusement, nous sommes vite lâchés. On part à 3 mais rapidement, je perds Thomas et son frère. Me retrouve avec d’autres coureurs mais ils ne suivent pas mon rythme. On enchaine un premier ramping électrique (ou j’évite de me faire électrocuter :p), des trous boueux, un fossé dégueu, palissage, du dénivelé et évidement des passages infestés de zombies.

Même s’ils sont fake, c’est quand même bien stressant d’en croiser et les sprints pour les éviter sont nombreux, sacrément cardio comme course. Me retrouve au ravitaillement avec encore 2 vies. L’année passée, les ayant toutes perdues rapidement, je n’avais pas du tout vécu la même course.

Un peu avant le ravitaillement, je vois Thomas en contre bas et l’encourage puis je rejoins 2 participants qui courent ensemble, je ne les quitterais plus jusque la fin et c’est bien comme ça. Le Monster Energy au ravitaillement, grave erreur, il me restera sur le bide jusque la fin.

Une jolie flaque bien boueuse pour repartir, le fond d’une carrière, sacrément rude à passer. Je perds ma seconde vie ensuite dans la remontée. Il faudra être prudent sur la fin. On arrive ensuite à un passage où on a du mal à voir ou aller, on s’interroge avec mes compagnons de route mais nous retrouvons enfin la piste.

On enchaine de nouveau les trous d’eau boueux. Et au premier passage ou le niveau d’eau est plus élevé, un coureur blessé. Stupeur de constater que c’est Thomas qui était pourtant derrière moi, il a dû rater l’embranchement. Il est ouvert au-dessus de la cheville. Course terminée pour lui. Il est entre de bonnes mains, je continue donc mon chemin.

Remontée de terril suivi de sa descente pour arriver au passage qui, l’année dernière, l’avait bien fait flipper. Une marre avec de l’eau jusqu’au cou, bien vaseuse et avec de nombreux roseaux. La température est heureusement plus élevée que l’année dernière mais ça reste quand même le pire passage de la course.

Ça repart direct, on se retrouve au début du parcours et là, je comprends qu’on croise les participants qui partent dans des vagues plus tardives. Avec des zombies au milieu du jeu de quilles, sacré sprint à faire dans cette clairière.

On se fait 2 passages scène de film d’horreur avec des draps qui pendent et cachent des zombies suivi d’un bâtiment abandonné infesté de zombies. Bien flippant les 2. Heureusement, en y passant à 3 coureurs, c’est plus facile pour éviter les monstres.

Pas besoin de faire d’arrêt au milieu de la piste d’athlétisme pour récupérer une vie vu que j’ai toujours ma dernière (possibilité de plonger sa tête dans une baignoire remplie d’un liquide rouge pour y prendre avec les dents une vie qui y flotte, chouette idée).

Passage par la une casse de voitures, j’adore. Et on repart pour un dernière tour dans les bois où se cachent des zombie armés de tronçonneuses. Un passage dans le feu, une énorme palissade et le dernier ramping. Sous fils électriques, ceux du début mais cette fois, les fils pendent bien plus, résultat des courses, 2 grosses décharges. La deuxième me met presque KO.

J’arrive heureusement mais péniblement à l’arrivée.
1h05’25’’, 52ème sur 1414 finishers.
Oui, vous avez bien lu, mon meilleur classement toutes courses confondues.
Bon, il faut être honnête, la plus part des gens ne sont pas là pour le classement mais pour le défi sportif ou le fun. Mais ça fait quand même plaisir. L’année dernière, je finissais 77ème sur 659 participants, y a quand même du progrès (CR 2013).

Bravo aux copains qui se classent aussi super bien : John, Vincent, Fred, Yannick, Michel, Johan, etc. On voit qu’il y a des habitués des courses extrêmes au taquet.

Niveau organisation, je dis CHAPEAU !!! Vraiment bien organisé, parcours dur, obstacles sympas, zombies réalistes. Et ce, en 2 éditions, vous méritez vraiment une pub ultra positive. La Zooombie est devenue ma seconde course extrême préférée.
2 petits bémols : parfois pas très clair le fléchage et dommage qu’il n’y ait plus de classement contaminés/non contaminés. Pour le reste, extra, extra, EXTRA. Rdv d’office l’année prochaine.
Bravo aussi à Ver’Nack ASBL et objectif photo ASBL.

A peine le temps de manger un bout, direction l’hôpital pour y récupérer Thomas. Sacrée ouverture, 8 points en extérieur plus en intra musculaire. Il s’est pas loupé.




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samedi 25 octobre 2014

Raid’Dingue (Momignies – 25/10/2014)

4ème édition de la Raid’Dingue, 3ème participation pour ma part. Chaque année, je le dis haut et fort : j’adore cette course (je commence d’ailleurs en leur lançant des fleurs). Une course à obstacles à échelle humaine, faite pas des chouettes gars et pour une bonne cause. Bref, que du bonheur, du début à la fin.

1h45 de route avec Valentine, on a le temps de peaufiner notre stratégie de course. Objectif, top 5 pour Valentine. Le terrain est gras et la pluie n’a pas cessé de tomber pendant la route, bain de boue garanti. On retrouve l’équipe TXR venue en force et on se prépare à l’affrontement. La course est composée de 2 tours pour un total d’une dizaine de kilomètres.

Dès le départ, on part le plus rapidement possible afin de ne pas se retrouver coincé aux premiers obstacles. Et un petit tour dans une prairie pour étirer le peloton est judicieusement placé. On attaque ensuite 2 palissades et un passage d’élastiques pour arriver à la première nouveauté : le carwash en pneu (je trouve que ce nom lui va bien), et on peut dire que c’est une belle réussite niveau créativité. Up & down via les bacs à compost. Des gros pneus à passer au travers, et première erreur : Valentine reste coincée dedans, on passera par-dessus pour la suite. On arrive au chapiteau, ramping à la sortie et on descend vers l’aventure. Nouveauté également, un beau glissage vers  une fosse d’eau suivi de tunnels, bien sympa. On est à ce moment-là juste derrière la 3ème dame.

On descend ensuite vers le point le plus bas, passage par une pyramide de ballots. Premier passage d’eau qui se termine sur un filet pour remonter un pont (nouveauté aussi). On est en bas du parcours, va falloir remonter inévitablement. On est revenu sur la 3ème dame mais on se fait doubler par une autre concurrente, on s’accroche mais il est trop tôt pour forcer, on reste donc avec l’ex 3ème dame. Au final, on est bien vu qu’on vise la position ou nous sommes. Virginie qui est 6ème dame est derrière nous mais pas proche, donc on est bien.

On repasse par de l’eau, on longe un chemin boueux ou Valentine perd du temps, mauvais choix de chaussures. Surtout que la grosse pente pour se diriger vers le haut du parcours est complètement boueuse et c’est l’enfer pour arriver en haut. On remonte ensuite via un ruisseau compliqué par quelques élastiques en travers de celui-ci.

On est en haut, 2 échelles, un ramping sous filet et on arrive à la piscine de pneus. On est tjs derrière la 4ème dame, pas très loin car après un autre passage de gros pneus, on se retrouve juste derrière elle dans une palissade inclinée à monter.

Direction une structure avec pneus au sol et d’autres qui pendent. On arrive au point de départ, on passe par-dessus les gros pneus (bien plus rapide), on évite le passage par la prairie et on recommence les obstacles du départ. Toujours aussi bien ce carwash en pneus.

Nous voilà au chapiteau, on sait ce qu’il reste à faire. On est bien positionné. On peut encore aller chercher la 4ème dame qui n’est pas loin. Et Valentine est bien.

C’est donc reparti, toboggan, pyramide de pneus, etc. Et on quand on arrive au filet, on monte en même temps que la 4ème dame. Mais elle s’en fort mieux que Valentine. On reste proche. Tout roule jusqu’au 2ème passage dans la côte boueuse. Valentine coince, plus moyen d’avancer. Heureusement, un concurrent de devant lui tend la main et la tire jusqu’en haut. Mais la 4ème dame a filé. Je récupère Valentine en haut qui n’a pas l’air bien, elle a souffert dans la côte. Je la remotive, il faut rester concentrer et aller au bout sans faiblir, sa 5ème place lui serait garantie.

Heureusement, on repart. Mais la fin est dure physiquement, le terrain boueux et les obstacles de cette année en font une grosse édition, je pense la plus dure que j’ai faite. Valentine s’accroche. Et elle tiendra bon jusqu’au bout (je vous raconte pas les derniers obstacles mais ils ont été bien plus difficiles au 3ème passage qu’au départ).

Valentine termine donc en 1h07’26’’ en 54ème position mais surtout 5ème dame : BRAVO !!! (sur 43).
Je suis juste derrière elle en 55ème position sur 216 finishers.
La 4ème dame finit seulement 12 secondes devant Valentine, pas loin mais elle a lutté pour la garder et était surtout seule pour la course donc grand bravo à Delphine.
Virginie finit 6ème dame à un peu plus de 2 minutes, on avait un peu de marge, bravo à elle aussi.

Alors, point de vue objectif, on l’a fait. Belle bagarre et gestion de Valentine. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’accompagner et l’entrainer vers sa position.

Point de vue de l’organisation, rien à dire si ce n’est que c’était top. Chaque année est meilleure. Déjà hâte de vous retrouver l’année prochaine.

Bravo à Fabrice pour sa 4ème victoire à la Raid’Dingue.
Et toujours un grand plaisir de croisé plein de connaissance là bas : Valérie, Fabrice, Lionel, Yannick, ...

Le site : ici - CR 2013 : ici - CR 2012 : ici

Avant / aprés

dimanche 12 octobre 2014

Urban Trail Mons (12/10/2014)

Je n’avais pas du tout prévu d’aller à cette course. Le concept ne m’attirant pas, j’étais plutôt hermétique à participer à une course du genre un jour (qui fonctionne pas mal en Flandre). Mais ma tante Arlette ayant gagné une inscription gratuite et ma collègue Dominique également, me voilà donc en route pour Mons avec Valentine (merci pour ces places). Ça nous fera notre sortie dominicale.

Nous avons des places dans la vague 2. Directement, on voit que c’est organisé par Golazo, grosse machinerie qui fonctionne bien. Le soleil est de la partie même s’il fait frais. Bref, on s’attend à un bon moment malgré que Valentine est enrhumée. On se met devant pour éviter les bouchons au départ, juste devant la ligne. Et au démarrage, on prend vite conscience que ce n’est pas une course où beaucoup de personnes sont là pour faire un chrono car nous ne sommes pas dépassés intensivement.


Eh bien, j’ai envie de dire que même si je ne courrais pas forcément après ce genre de manifestation, j’ai pris beaucoup de plaisir à y participer. C’est vraiment une chouette manière de découvrir une ville (ou de la redécouvrir). On est passé par des endroits assez improbables (et même par l’intérieur de certains bâtiments) : le Palais de Justice, la Collégiale Sainte-Waudru, le Beffroi, l’hôtel de ville, le théâtre (passage par la scène où une pianiste donnait un concert), la Grand Place, un bar au marché aux herbes, le Carré des arts pour finir au Waux-Halle.


Même en connaissant la ville, j’ai découvert des coins insoupçonnés. Le cadre était vraiment super et en prime le dénivelé naturel de la ville rendait la balade plus costaud. Sans parler du parcours bien pensé, bien indiqué et bien guidé.

On ne peut pas parler de performance car on a pas pu foncer vu l’état de Valentine mais on boucle les 10 km en 1h. Valentine 350 (15ème SEF) sur 1143 classés et moi-même 354ème (47ème M35). Si Valentine avait été comme la semaine précédente au Semi de Bruxelles, j’aurais été curieux de voir notre classement.

En plus du t-shirt gratuit au retrait des dossards, on reçoit un bon pour un petit déjeuner d’après course. Vraiment bien cette idée. La place étant à 25€, je trouve ça peut-être un peu cher mais vu qu’on a pas payé, on va pas critiquer le prix d’inscription (encore merci à nos 2 sponsors).

Bref, j’y réfléchirai à 2 fois quand on me proposera un Urban Trail. Je ne referai pas forcément 2 fois la même ville mais me laisserais bien tenter par une autre.


Le site : ici


dimanche 5 octobre 2014

Semi-Marathon de Bruxelles (05/10/2014)

Le rendez-vous annuel par excellence : le semi-marathon de Bruxelles. N’étant pas en mode performance, c’est en mode lièvre que je participais cette année avec l’objectif d’amener Valentine en 1h55 à l’arrivée (et également en porteur d’E.T.). L’année passée, Valentine finissait en 2h04’25’’ après avoir explosé trop tôt et souffert l’ensemble de la course. Le stress pendant la préparation et avant la course était plus que palpable.

Le jour J, c’est Thierry, Jeo et Fred que nous retrouvons au Cinquantenaire. Nous partirons à 4 dans le box 1h50 (Thierry nous rejoignant plus tard). Beaucoup de monde sur la ligne de départ. Heureusement le tapis du démarrage du chrono n’est qu’à Schumann, nous avons donc le temps de nous trouver un peu d’espace pour courir.

Dès le départ, nous partons sur le rythme de 5’30’’/km, l’objectif étant de le garder un maximum tout en essayant de grappiller des secondes sur les parties plus cools pour avoir de la marge à Tervuren.

Jeo nous accompagnera jusqu’aux tunnels où il partira vers un bon chrono. Les tunnels, premières craintes de Valentine car l’année dernière, elle y avait trop souffert. Mais cette année, avec ses lièvres, ça passe sans soucis. On est même légèrement en dessous de 5’20’’/km.

La succession de bosses vers l’Hippodrome de Boisfort se passe également. Valentine est concentrée et tourne comme un métronome. On passe le 10ème kilomètre en 54’19’’, les choses se passent mieux que prévu.

Thierry, parti de derrière, nous rejoint. Il est impressionné par la cadence du groupe. Fred qui revient de blessure est également bien dans la course. Le long du Souverain, Valentine demande à ce qu’on calme un peu l’allure pour qu’elle récupère pour Tervuren. Ce que nous faisons sans pour autant descendre sous notre allure seuil de 5’30’’/km.

Nous voilà donc face à la difficulté de cette course. Les jambes commencent à piquer mais le mental est toujours bon. Thierry part seul pour ne pas donner un mauvais rythme au groupe. Valentine souffre mais ne craque pas, elle en veut. Les messages d’encouragement portent leurs fruits. Nous voilà en haut. Pour la première fois de la course, Valentine est dans le rouge mais elle continue à s’accrocher... Nous avons passé les 15kilomètres 1h21’13’’.


Reste à gérer la suite, la faire récupérer jusque la rue de la Loi. Mais la récupération est difficile. La remarque qui inquiète, entre le haut de Tervuren et les arches du Cinquantenaire : « c’est quand que je suis censée récupérer ? » de Valentine. Néanmoins, nous gardons le rythme et ce 2ème passage dans la rue de la Loi fait mal. Arrivé en haut, plus la possibilité de relancer franchement, Valentine commence à être au bout du bout. Mais étant sous le temps de l’objectif, nous nous contentons d’emmener Valentine vers son record.

Nos supporters sont à côté de la Gare Centrale, merci à eux. Nous voilà en route vers la Grand Place avec un regain d’énergie. Nous avons perdu Fred, je ne sais pas bien quand tellement la concentration est maximale sur cette fin de course. On passe par la Grand Place, il y a un monde de dingue et des encouragements dans tous les sens. Le gros changement de cette édition est que l’arrivée est à De Brouckère. Il faut s’accrocher jusqu’au bout et ce petit bout en plus, il est long mentalement. Mais Valentine le fait au mental. Nous passons la ligne en 1h53’58’’ (5’20’’/km de moyenne). Valentine ne se rend même plus compte que nous l’avons fait quand je lui annonce le temps, « On a fait 1h55’ alors » me répond-elle. Non Valentine, on a fait bien mieux. Soit plus de 8 minutes de mieux que sa participation précédente.

On récupère médailles, ravitaillements et sacs et nous voilà avec nos supporters.
Que dire à part : Bravo. Un record perso explosé pour Valentine, tant à coup d’entrainements qu’au mental, chapeau bas. Personnellement, j’ai pris en prime beaucoup de plaisir en mode lièvre.
Bravo aussi à Fred pour son bon temps après un retour en force.
Et merci à Thierry pour la compagnie et l’aide psychologique.


Résultats (7317 finishers)
1802ème – Jeo (RCB) en 1h44’38’’
3415ème – Valentine en 1h53’56’’
3417ème – moi en 1h53’17’’
3570ème – Fred en 1h54’43’’

Le site : ici


samedi 13 septembre 2014

EcoTrail de Bruxelles – 18 km (13/09/2014)

Après une première participation en 2012 sur le 25km, me revoilà à l’EcoTrail de Bruxelles.

Valentine était partante, je lui propose de l’accompagner pour cette balade verte dans notre belle capitale. Laura se joignant à nous, c’est sous la forme d’un trio que nous prendrons le départ.

L’organisation a évolué, le 18km part de l’Atomium et y arrive. Il fait magnifique et un peu chaud : parfait. On est bien à l’avance et nous nous acquittons des 7€ de parking pour 3h (heureusement, on est à 100mètres  du départ pour ce prix-là).

Le départ est donné à l’heure, on part vers le parc Stuyvenberg via la route. Valentine est en petite forme vu sa soirée de la veille mais elle s’accroche. Laura montre qu’elle en veut en prenant la tête du trio plus souvent que moi (et il en sera ainsi durant toute la course), ça promet.


On passe par le parc de la jeunesse (Jam’in Jette), le parc Roi Baudouin pour aller au bois du Laerbeek, les choses sérieuses commenceront là avec, je pense, les plus grandes difficultés de la course. On passe par de chouettes endroits et ça devient un peu technique par moment (mais vraiment un peu).

Déjà 9km de fait le ravitaillement est là. On se fait un break pour reprendre des forces, les filles ont l’air bien, on peut repartir de plus belle. Dans l’autre sens, on va repasser par les mêmes parcs au retour mais pas sur les mêmes chemins.

Arrivé au parc Roi Baudoin, on part vers le bois de Dieleghem. A la sortie de celui-ci, on aperçoit au loin le stade. Et on s’en approche… tellement qu’on finit par rentrer dedans et passer par la piste. Le moment ultime de ma course, me voilà dans le stade en train de courir, j’ai adoré (MERCI).

On descend ensuite vers l’Atomium… heureusement, il y a encore une boucle par le Parc d’Osseghem car sinon, c’était vraiment court. Je suis quand même un peu limite sur la fin, heureusement que j’ai les 2 demoiselles pour garder le rythme.

Mais on en arrive rapidement à la fin avec seulement 16,6km à ma montre alors que 18,6 annoncé…
Je finis en 1h45’52’’ (311/471).
Valentine 310ème et Laura 308ème.


Que dire de plus…
Bravo les filles. Super compagnie sur cette course, je signe à nouveau quand vous voulez pour une balade en votre compagnie. Laura m’a impressionné par sa progression et Valentine par sa ténacité.
Niveau parcours, vraiment chouette et beau. Pas du trail, on est bien d’accord mais une belle course nature. Bien balisée, beaucoup de bénévoles et une superbe zone départ/arrivée. Je la remettrai à mon calendrier 2015. Par contre, comprends pas comment on peut se planter de 2 kilomètres sur la distance annoncée... 

CR 2012 : ici

Site : ici


samedi 30 août 2014

Trolls X’trem Run – Acte 3 : Les Trolls se déchainent – Merci


Et de 3 de bouclées et pour moi, celle-ci fût la meilleure. Notre organisation s’est sacrément améliorée et nous avons répondu par des solutions aux nombreux problèmes soulevés par les participants l’année dernière. Notre plus belle victoire est d’avoir réglé le soucis d’attente aux obstacles grâce à une meilleure répartition des box et un aménagement du parcours plus roulant au début.
De plus, nous savons maintenant que nous pouvons organiser une TXR sous la pluie. La météo n’aura pas été tendre avec nous et le terrain était particulièrement gras, ça a rendu cette édition encore plus  difficile, alors qu’elle est à la base déjà bien compliquée - la preuve étant le nombre de blessés sur cette édition, les chevilles ont souffert.

Je voudrais avant tout remercier les 2 Cédric pour leur aide précieuse, mes 2 supers bénévoles.
Et dans la foulée, Anne-Lyse qui joue le rôle de bras droit pendant le retrait des dossards le vendredi et le samedi (et on sait que c’est pas toujours facile) et qui m’accompagne jusque l’arrivée du dernier concurrent (et même après).
Mon équipe du retrait des dossards et de la zone d’arrivée (incluant l’E.T.Enghien). Vous avez tous assurés et je suis vraiment ravis de vous avoir dans mon équipe.

Merci à tous les bénévoles présents à tous les postes ; allant de la surveillance d’obstacles, aux bars, en passant par de nombreuses autres activités. C’est pas loin de 300 personnes mobilisées pour le plaisir de nos participants. Sans vous, pas de course.
Merci aux pompiers, à la police, aux autorités, aux campenaires, aux partenaires, aux sponsors, aux voies navigables, aux eaux et forêts.
Merci aux 9 autres organisateurs de l’ASBL Belgian X’trem Run.
Merci aux participants qui nous ont fait confiance et qui ont dévalisé les 3000 inscriptions mises en vente en moins de 15h.

Nous avons encore des points à améliorer mais comme d’habitude, on va travailler pour le meilleur. N’hésitez pas à nous communiquer ceux-ci. Personnellement, j’aimerais trouver une solution pour les changements de dossards et fluidifier le retrait des dossards équipes. J’y réfléchis déjà…
Si vous avez aussi des idées, n’hésitez pas à balancer également.

Je garde quelques souvenirs prodigieux de cette édition : le reportage de la RTBF pour le journal du soir, le test des obstacles de nuit, l’arrivée de Vincent (bravo champion, suis content pour toi), la sympathie toute particulière de certains candidats, les trolls qui se sont déchaînés, les visages que je revois depuis la première édition, la présence du Jules pour sa première TXR, etc. Bref : un tout grand cru.

Bravo à notre podium masculin et féminin, fallait être très costaud pour finir devant.

Rendez-vous donc l’année prochaine normalement, nous n’avons pas encore débriefé cette édition avec l’équipe. On ne connaît donc pas encore la date de la prochaine, ni de l’ouverture des inscriptions. Laissez-nous souffler et nous vous tiendrons au courant via notre site, Facebook, Twitter ainsi que notre newsletter.

Le classement 2014 : ICI
Le site : ICI
Le Facebook : ICI

Les photos d’Objectif-Photo ASBL : sous peu !

samedi 19 juillet 2014

La Gouyasse (Ath – 19/07/2014)

Devant me rendre à Ath, pourquoi ne pas en profiter pour faire cette course ACHRO faisant partie du challenge GO de l’E.T.Enghien. Un magnifique 30° au compteur de la voiture mais un ciel mitigé, ça sera donc  11km à l’aise.

Je retrouve les fidèles des courses de l’E.T.E. avant le départ, je croise pas mal d’autres personnes (tjs marrant de venir courir sur les terres où j’ai grandi). Et quelle surprise, Laurent Dysseleer (premier guitariste de Draw me a Cow) est en tenue de jogging avec Marie. On papote, et il est déjà l’heure du départ.

J’ai l’arrière des cuisses qui tirent sacrément suite au protocole de Stanich que je fais actuellement pour renforcer mes tendons d’Achille qui me font pas mal souffrir depuis quelque temps. Et dire qu’on n’est même pas encore parti.

Je pars aux côtés de Thierry mais il est clair que je n’ai aucunement l’ambition de pouvoir le suivre. A peine après quelques centaines de mètres après le départ, je me retrouve avec Laurent. Si on m’aurait dit qu’un jour, on courrait ensemble, je n’y aurais pas cru. On en profite pour papoter.

Parti sous un ciel couvert, on a droit à quelques gouttes de pluie, puis le ciel se dégage et c’est le cagnard. On est sur un rythme assez soutenu, bien plus que ce que je n’avais prévu. J’ai les cuisses qui tirent.

Niveau parcours, rien de bien excitant : plat comme la main. On va de Ath à Isières d’abord le long du canal, puis à Rebaix, on part via les chemins de terre. Premier ravito rapide. Le second vers le cinquième à la passerelle qui passe par-dessus le canal à Isières. On reviendra le long du chemin de halage.  Jusque-là, ça allait, mais le retour du soleil et le départ rapide me font lever le pied, je laisse donc partir Laurent (qui a une sacrée foulée).

Le retour est moins glorieux, je suis un peu assommé par la chaleur et décide de finir vraiment molo histoire de ne pas totalement exploser. Je me retrouve même plusieurs fois à marcher histoire de faire baisser la température. Heureusement qu’il y avait 3 ravitaillements, des éponges et un arrosage.

Je finis tant bien que mal 203ème sur 338 participants en 1h00’03’’.
Cette course aura au moins le mérite de m’avoir fait sortir par ce temps.

Maintenant, 2 mois d’entraînement sans compétition histoire de préparer la rentrée qui s’annonce chargée en gros événements : semi de BXL, Ecotrail 18km, Raid’Dingue, Zooombie, quelques trails et probablement un long fin de l’année ou début 2015.

Les résultats des copains :
- 8ème : Jonathan Trifin (E.T.E.) en 41’53’’
- 32ème : Vincent Botte (E.T.E.) en 46’17’’
- 52ème : Thierry Libert (E.T.E.) en 49’10’’
- 56ème : David Stocké (E.T.E.) en 49’18’’
- 127ème : Laurent Dysseleer en 54’19’’
- 129ème : Quentin Padovano (DRT) en 54’31’’
- 142ème : Jimmy Minet (E.T.E.) en 55’21’’
- 229ème : Laura Leleux (E.T.E.) en 1h1’58’’
- 267ème : Marie Moulin en 1h6’16’’
- 286ème : Sabrina Lessens (E.T.E.) en 1h08’37’’
 

samedi 5 juillet 2014

Festival Trail Semois 28km (Herbeumont – 05/07/2014)

L’année dernière, j’avais dû renoncer à ce trail à cause de mon opération des sinus, j’avais donc encore plus envie d’y participer cette année. Mais vu le match des Diables en quart de final de la coupe du monde le soir même, j’étais incertain jusqu’au moment où l’organisation à annoncer la présence d’un écran géant après le trail. Vu mon entraînement insuffisant, l’objectif était donc de finir en 4h pour avoir le temps de prendre une douche et de me poser devant l’écran avec les amis du club et les copains qui ont fait le déplacement pour un petit WE en Ardenne.

La nuit passée à Straimont avant la course permet d’éviter une longue route le matin, mais au réveil, le ton est donné : il pleut. Pluie qui ne nous quittera pas vraiment de la journée. Je m’équipe, prends la route et retrouve la bande de sots de l’E.T.Enghien. J’arbore fièrement mon nouveau buff aux couleurs de nos Diables. L’idée est de partir en groupe, et quel groupe (la photo à l’appuis). On prend un peu de retard sur le briefing, déjà ça cogite car il faudra ne pas dépasser l’objectif pour être de retour à temps.


Et c’est donc sous une magnifique pluie digne d’un mois d’octobre que le départ est donné. Thierry et Joëlle sont intenables, quelle ambiance sur ces premiers kilomètres en descente. Première difficulté, première descente. Arrivé en bas, je suis seul… j’attends les autres mais impossible de suivre Joëlle une fois qu’elle me dépasse. Bref, ça sera comme ça toute la course, on va courir ensemble mais chacun à son rythme (suis plus performant en descente technique vu que j’adore ça).  On jouera au yoyo entre Thierry/Joëlle/Jappy, Stéphane/Sabrina & Pat.

2ème difficulté, je reviens sur le groupe de Thierry, je les perds de nouveau. Et 3ème difficulté, on attend d’abord 5 bonnes minutes pour une descente via une corde pour ensuite se retrouver en haut face à une descente… enfin, un toboggan de boue. Je vois des coureurs en bas et je me demande par où ils sont passés tellement la pente entre eux et nous est boueuse, plus aucun chemin ne semble praticable. Je me retrouve en bas, non sans mal, seul et je repars. 7,5km derrière nous.

Les difficultés s’enchaînent avec des parties bien praticables et d’autres beaucoup moins. La pluie rend vraiment cette course difficile surtout en étant trempé depuis le premier kilomètre. 12,5km, premier ravitaillement, jusque-là, ça a été. Les groupes se rejoignent mais repartent séparément.

Je repars rapidement pour ne pas refroidir, les conditions sont vraiment difficiles mais il faut le dire déjà, quelle belle région et quel beau parcours. Jusqu’au 15ème, rien d’infranchissable. On se prend ensuite une giga côte. Mais la descente de celle-ci est pire : glissante et pentue.

Et c’est là que je rate un appuis, je glisse sur 20 mètres et me relève avec mon tibia droit en sang. Panique car avec la boue, je ne vois pas la gravité de la situation. Je marche, ça fait mal mais je peux repartir. Pat est juste 100 mètres devant, j’hurle pour qu’il s’arrête et regarde. Je le rejoins rapidement et le verdict est que ce n’est rien de grave, juste une belle entaille. Merci à Pat de s’être arrêté et de m’avoir rassuré. On repart ensemble vers une fort longue côte, on a le temps de discuter un peu pendant celle-ci. Ma jambe tire et continue de saigner mais je tiens bon. On nettoiera au ravitaillement.

Ça commence à être dur physiquement et encore plus mentalement. Mais depuis le début, quand ça ne va pas, je chante des chants de supporter dans ma tête (heureusement que je le fais que dans la tête, on me prendrait pour un dingue). Ça aide à avancer.

Au 22ème, ravitaillement avec une superbe vue sur le tombeau du chevalier. Ma jambe saigne toujours un peu mais ça a l’air de se calmer. Je bois rapidement. Le groupe de Thierry nous rejoint, on croise FM qui est sur le 55km. Et on repart. Mais à peine parti, je perds mon dossard qui est détrempé. Je laisse donc Pat filler pour essayer de me débrouiller à raccrocher ce foutu lambeau de papier mouillé qu’est mon dossard.

La descente est technique et on finit par le passage de la Semois. Au final, ça fait du bien, ça nettoie mes jambes et le choc thermique fait arrêter le saignement de ma blessure. Je sors de l’eau presque mieux qu’en y entrant. Je manque de rater le balisage et un gars vraiment chouette me crie dessus pour m’indiquer le chemin ; merci, je ne sais pas où j’aurais fini.

J’entends la bande de Thierry traverser la Semois alors que j’attaque l’avant dernière difficulté. Et ils ont l’air de bien se marrer. Je commence vraiment à caler. Et je me demande si je vais arriver au bout. La bonne nouvelle est qu’ils ne sont pas loin derrière et si j’explose, je pourrais essayer de m’accrocher à leur groupe jusque la fin. Mais ils ne reviennent pas, je suis seul et un peu désemparé. C’est vraiment une partie fort technique à monter et avec un sommet qui n’en est pas un. J’envoie un SMS à mes accompagnateurs pour prévenir que j’arrive, enfin que j’essaie d’arriver : il reste 4km.


On descend enfin, pour attaquer la dernière montée vers le château d’Herbeumont. Elle pique sacrément. Mais on aperçoit en bas la zone d’arrivée. Reste à contourner le château et le traverser… bon, y a une échelle pour monter le rempart. Heureusement, Seb est en haut qui attend Audrey, je papote avec lui durant ce passage. Reste à descendre.


Il est encore possible d’y arriver en moins de 4h… mais faudra encore pousser un peu sur les jambes et c’est vraiment difficile car j’ai des débuts de crampes. Je finirais au sprint, je ne sais pas trop comment mais en 3h59’00’’ (pour 28,3km / 946D+). Heureusement que mes accompagnateurs sont sur la ligne pour soutenir car suis vraiment au bout du bout. Quelle course !

Je finis 315ème sur 450 finishers.


Une douche (‘fin, un semblant de douche), je mets ma tenue de supporter et j’ai RDV avec les copains, un Orval et un quart de final historique.
Malheureusement, la Belgique ne passera pas, je suis triste mais pas déçu. Fier du parcours de nos Diables et je dis : vivement l’Euro 2016. On aura sacrément vibré durant toute cette campagne de qualification et celle coupe du monde.

Un tout tout tout grand bravo à l’organisation, effectivement, ils méritent leur réputation d’excellent trail avec une super ambiance. Rendez-vous l’année prochaine.


Les résultats des copains sur 28km (450 finishers) :
- 1er : Jean-François Charlier (Team Salomon) – 2h18’03’’
- 40ème : Michel Pierard – 2h52’59’’
- 101ème : Marc Deschuyteneer (Tortues Meslinoises) – 3h15’53’’
- 170ème : Tom Lejeune – 3h29’22’’
- 281ème : Patrick Boyen (ETE) – 3h52’56’’
- 333ème : Thierry Libert (ETE) – 4h04’12’’
- 334ème : Joëlle Bosman – 4h04’15’’
- 335ème : Jean-Philippe Wagnon (Jappy) – 4h04’18’’
- 337ème : Stéphane Verellen (ETE) – 4h04’29’’
- 338ème : Sabrina Lessens (ETE) – 4h04’34’’
- 444ème : Catherine Vast (ETE) – 4h49’30’’
- 445ème : Audrey Vast (ETE) – 4h49’35’’