C’est sous
le soleil radieux que nous avons pris la route d’Anvers, et la bonne nouvelle
est qu’il nous accompagnera toute la journée. Manu et moi pour courir et
Gaétane pour les photos (qui illustrent cet article). Première édition pour la Spartacus Run, on ne sait pas
trop à quoi s’attendre pour cette course à obstacles mais on sait que
l’organisation est sérieuse (Golazo pour ne pas la citer). C’est 3000 personnes
inscrites, la course est sold out depuis un moment.
On arrive
bien à l’avance pour rejoindre Dimi de la TXR et faire un max de promo pour
notre course. Après tout, c’est le public visé par notre manifestation. Vite
fait, on va retirer nos dossards et on reçoit un chouette maillot. Et c’est
parti pour une séance de distribution de flyers. Y a du monde en tout cas, ça
promet.
Christophe
de la TXR nous rejoint, Manu et moi profitons pour aller nous équiper et
ensuite nous diriger vers la zone de départ. On triche en allant jeter un œil
aux quelques obstacles à proximité, ça annonce de bons moments. Les box de
départ sont de 500 personnes et partent espacés de 3minutes. Ce n’est pas bon
pour nous car nous avons, Manu et moi, des dossards dans les 1800, ce qui
signifie 4ème box et ça risque fortement de bouchonner devant nous
aux obstacles. Au final, l’attente dans les box prisons, c’est comique.
15h,
premier départ, l’ambiance est au top. Au final, attendre 15h09 pour le nôtre fut
rapide. Et c’est parti pour la course. Je sors le plus rapidement possible du
box afin d’essayer de me positionner dans la tête de celui-ci pour anticiper
les bouchons.
Une longue
ligne droite, on passe des mikados géants sur le sol (en fait, ce sont des
rondins de bois), on vire à 180° et un passage jungle s’ouvre à nous au milieu
de petits arbres et quelques rondins en travers. Directement après la jungle,
ce sont les fils électriques, je rassure ceux qui ne connaissent pas ce genre
de course, ce n’est pas la mort mais j’avoue être content de ne pas avoir été
touché. On continue tout droit, passons de nouveau des mikados. Un peu plus
loin, au travers d’une série de grosses pierres, on arrive à la piscine de
pneus. Pour une fois, je passe ce type d’obstacle fort aisément, il faut dire
que la zone est longue mais pas trop de couches de pneus. Et voilà déjà 2km de
fait, on a rattrapé les derniers du box précédents et il commence à y avoir du
monde sur le circuit.
Et puis,
plus rien pendant 3km à part un ravitaillement. Ne m’attendant pas une zone
aussi longue sans obstacles, je décide d’accélérer en sortant des pneus en
ayant une longue ligne droite en visuel (dans l’optique d’éviter les bouchons
aux obstacles). Je tourne entre 4’30’’ et 5’/km et du coup, je dépasse
énormément de gens dans cette portion (suis sûr que certains participants ont
dû me prendre pour un acharné). Il fait chaud et ce rythme accompagné du
doublage de nombreux concurrents est épuisant, je rêve qu’un obstacle vienne
interrompre ce tempo effréné.
Au 5ème
km, enfin un obstacle, et quel obstacle car il s’agit d’une équipe de football
américain avec sacs de contact qui est là pour ralentir les participants.
J’arrive heureusement à les éviter. Ensuite les choses sérieuses commencent,
talus à monter, suivi de marre, filet, glissade, fosse jusqu’au cou et le tout
sur un seul obstacle : « Spartacus Hill ». Ça passe bien et
j’arrive à descendre la partie glissade sur mes pieds, ce qui m’évite de
plonger directement dans la fosse.
On boit un
coup au second ravitaillement et voilà une
traversée de rivière (fin plutôt d’eau vaseuse et il me faudra 3 douches pour
faire partir totalement l’odeur). Vient ensuite un ramping sous filet et un
petit répit avant d’attaquer : « The Wall », il ne l’a pas volé
ce nom (j’avais déjà mis ce commentaire pour The Wall de la Bouillonnante je
sais mais pareil). J’avoue avoir un peu flippé sur celui-ci car beaucoup de
monde sur le plan incliné et pas le droit à l’erreur. J’ai droit à un type qui
force le passage sur ma gauche alors qu’on est déjà bien serrés, bref, carnage,
mais ça passe et on descend par le côté en pyramide de ballots de paille.
A de
nouveau un ramping mais dans des tuyaux de béton cette fois. On passe par une
structure en bois, un marécage, et nous voici sur la dernière difficulté ;
une double fosse bien profonde. On se dirige ensuite vers l’arrivée.
Je boucle
cette première Spartacus Run en 52’56’’ (soit 5’18’’/km) en 471 positions sur
2798 partants (classement chronométrique).
Je passe la ligne en 615ème position, en partant du box 4, il devait y avoir 1500 personnes devant moi sur le parcours. Ce qui signifie une belle remontée, les 3 kilomètres de course à fond sans obstacle m’y ont bien aidé.
Je passe la ligne en 615ème position, en partant du box 4, il devait y avoir 1500 personnes devant moi sur le parcours. Ce qui signifie une belle remontée, les 3 kilomètres de course à fond sans obstacle m’y ont bien aidé.
Manu fini
1999ème en 1h09’54’’, pour une première course du genre, il s’en
sort bien. Bravo !!!
Et un extra bravo à Vincent Wirtgen (que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour la première fois lors de cette course) qui termine 19ème !!!
Et un extra bravo à Vincent Wirtgen (que j'ai eu le plaisir de rencontrer pour la première fois lors de cette course) qui termine 19ème !!!
En résumé,
très bonne organisation. Je n’ai eu aucun bouchon aux obstacles mais c’est du à
ma remontée car Manu lui en a eu quelques-uns (d’où une excellente idée que
d’avoir tout donné dans la partie running). Le niveau de difficulté n’était pas
extrême niveau obstacles mais très chouette. A noter l’originalité de l’équipe
de foot américain et The Wall qui était impressionnant. La médaille finisher
est quand a elle superbe.
On
terminera par un passage au bar bien mérité et un détour par la case croix
rouge pour la cheville de Manu. Suivi d’un retour voiture dans la bonne odeur
de vase…
D'autres photos par Gaétane :
Promo TXR...
En route pour le départ...
Et c'est partit...
L'arrivée...
Les pauses souvenirs...
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