L’Ecotrail
de Bruxelles, dernier test avant le marathon. Objectif, prendre du plaisir et
faire de l’endurance. On peut dire qu’au final, tout aura mal commencé pour
bien se finir…
Réveil
enclenché à 8h, je me réveille à 7h30 avec plus aucune envie de dormir. Dans ma
tête, départ à 11h30, je me prépare cool, vais chercher mon dossard à l’Atomium
et pars ensuite pour Erasme où a lieu le
départ. C’est donc sans stress que j’attaque ma journée. Petit déjeuner tout
cool. 8h45, je vérifie une dernière fois les papiers (que j’ai lu et imprimé la
veille). Catastrophe, je lis que la clôture du retrait des dossards est à 9h30…
J’enfile un jeans et une veste par-dessus mon pyjama et fonce vers le métro. Je
me dis que j’aurais le temps de faire l’aller-retour de chez moi (Saint-Gilles)
vers l’Atomium, rentrer me préparer et être
à 11h30 pour le départ à Erasme. C’est jouable. Arrivé dans le métro, je
me demande pourquoi arrêter le retrait des dossard à 9h30 alors qu’il faut 1h15
(prévision sur un horaire large comprenant les mauvaises correspondances de
métro et incluant les temps à pied également) pour aller de l’Atomium à Erasme
alors que le départ est à 11h30. Horreur malheur, le départ est à 11h. C’est
quasi impossible d’aller à l’Atomium, passer par chez moi (où rien n’est prêt,
ni ma tenue, ni mon sac à dos) et aller à Erasme. S’installe alors une course
contre la montre. 9h20, j’arrive au retrait des dossards, 9h30 je quitte le
retrait des dossards, 10h chez moi, 10h20 je sors de chez moi en tenue et avec
un sac à dos complet, 10h25 j’attrape un métro vers Bekkant où je devrai
changer de correspondance. 10h37 je suis le quai de ma correspondance, 8minutes
d’attente annoncées. 10h47 je monte dans le dernier métro et il y a 10 stations
à faire… Chaque moment d’attente est un re calcul du timing… je suis dans le
métro avec des gens qui font le 19km en duo, ils me regardent tous en ayant
compris que je suis en retard (vu qu’ils partent à 12h). 11h, le métro arrive
sur le quai Erasme, je sors en courant, je vois 2 personnes sortir des wagons
devant, j’entends d’autre derrière moi… on hurle après le steward qui est au
bout du quai pour savoir vers où nous diriger. Il donne les informations, on
court à 5 ou 6 dans la direction indiquée… on aperçoit au loin un gars faisant
des signes, le départ apparaît, il est 11h02, les derniers franchissent l’arche
de départ… j’arrive au sprint , m’arrête devant le tapis Chronorace, je
souffle 2 fois, fais un grand sourire à l’organisateur qui présente le départ.
Il me répond d’un air amusé et me voilà partit pour la première édition de
l’Ecotrail.
Mes
pulsations dans les premiers mètres de la course 165 BPM :-s Je suis à
bout de souffle, j’ai les nerfs, suis complètement à l’ouest et dernier du
peloton. Je me demande toujours comment j’ai pu être aussi con sur ce coup-là.
Il me faudra quelques kilomètres pour me calmer, et faire descendre mes
pulsations cardiaques. Parce qu’il me faut évidemment faire la course en
endurance mais étant tout dernier, le rythme est vraiment trop lent et je suis
obligé de dépasser pas mal de monde.
Le
parcours de l’Ecotrail est basé sur la promenade verte (que j’ai fait l’année
dernière en VTT), je sais donc vers quoi on se dirige. Je décide de faire
abstraction de mon départ catastrophique et d’essayer d’entrer dans ma course.
5ème km,
on fait un tour dans un parc d’Anderlecht avec une belle montée (au dos de la
piste de Ski synthétique). Je commence à profiter de la course. Et surtout a
bien me repérer. Par contre, les données de mon cardio m’inquiètent, vu
l’allure à laquelle je tourne, je ne devrais pas être aussi haut… Je constate
donc que les soucis que j’ai eu lors du semi de Binche sont de retour. Marre
des prises de tête pour la journée, j’abandonne l’idée de suivre cette satanée
montre et décide d’y aller aux sensations et juste me concentrer sur une prise
de plaisir maximum.
Juste
avant le Westland shopping, on attaque une grosse côte. Pour arriver à 9,5km au
ravitaillement. Ayant tout ce qu’il me faut dans le sac, je prends peu. Un
kilomètre de descente pour attaquer une 2ème grosse côte à travers le parc du
Scheutbos. Longue descente et la moitié de la course est déjà faite.
On se
dirige maintenant vers Koekelberg. Entre le 14 et le 15ème kilomètres, je sens
que les jambes ne sont pas au top… probablement que courir après le temps le
matin et le sprint avant le départ ne m’ont pas fait du bien. Tant pis, le
mental est au beau fixe. Il fait beau, le parcours me plait (quoi que trop de
route, les chaussures de trail sont vraiment de trop) et j’ai juste envie de
courir.
Les
kilomètres avancent et je tiens bon. Passage à proximité du Laerbeek, puis parc
Roi Baudouin, square prince Léopold. Déjà 20km. Et à 20,5km, elle apparaît
devant mes yeux : l’Atomium. Ce que c’est une belle image, elle fait chaud
au cœur. Mais déjà je vois un bénévole qui nous envoie à droite, les
sadiques ; on en a pas fini (j’aurais été déçu si ça avait été le cas car
un peu court).
On se
retrouve donc dans le parc à côté de l’Atomium où a lieu chaque année la course
Gaston Roelants. Et je sais donc qu’on va attaquer une bien longue courbe qui
montera jusqu’au monument Léopold 1er. Les jambes ont vraiment du mal mais le
mental est là, pas question de baisser les bras. Je sers donc les dents et
regarde au loin. Petit doucement, j’avale la côte, je finirais les 50 derniers
mètres en marchant (ce seront les seuls de ce trail). Et c’est parti pour la
descente.
Je me
demande si on va faire un petit tour dans la seconde partie du parc ou filer
directement vers l’Atomium. Et bien, ça sera une fin directe après un dernier
kilomètres sur route.
Je fini
en 2h19’52’’ en 313ème position (5’53’’/km) sur 447 participants.
L’objectif
de pas se faire mal n’est pas vraiment atteint du fait de mon avant course,
mais la gestion ensuite s’est bien passée. Le mental est là, les jambes peut
être moins. Je ne sais pas si je suis prêt physiquement pour mon marathon mais
en tout cas, je sais que je peux lutter et c’est ce que je ferai la semaine
prochaine.
On
recevra un super t-shirt finisher en passant la ligne. Par contre, pas de
ravitaillement, juste un robinet avec de l’eau… bizarre bizarre… je rentre dans
le chapiteau et je vois une queue. Je me mets dans celle-ci dans l’espoir que
c’est celle du ravitaillement. Je me retrouve avec un plateau repas avec une
soupe, du pain, un plat froid charcuteries/fromage/taboulé/crudités, une orange
et une boisson bio… Je suis assez surpris. Je me cherche une place à table et
me retrouve avec Quentin DRT qui a fini un peu avant moi. Très bizarre de se
retrouver à table pour un repas aussi rapidement après une course mais au
final, c’est super bon.
Que dire
de l’orga ? Vraiment très bien pour une première. C’est pas un trail pour
moi mais j’aime le concept de cette course. J’aurais plus appelé ça « la
course verte de BXL ». Pour le 25km, il y avait beaucoup de bénévoles et
policiers pour la circulation sur le parcours, c’était nickel. Les endroits
visités sont chouettes. Et les petits plus était nombreux (le sac de poubelle
récupérable, le maillot souvenir, le bonnet Ecotrail [qui ne ressemble à rien],
un gel Overslim, ticket de métro, les stewards, etc.) et vraiment appréciable.
Sans oublier ce repas de fin. Le tout pour une inscription à 25€, franchement
pas exagéré pour une fois.
Suis
rentré chez moi bien fatigué mais très heureux d’avoir participé à cette
première. Et l’année prochaine, je serai au rendez-vous. Peux être pas sur le
80km car c’est probablement trop pour moi, mais peut être sur le 80km Run/bike/bike
(3 personnes et 2 vélos) ou d’office sur le 25km avec un objectif de temps.
Vers
18h, je retournerais vers Erasme (lieu de mon départ) pour aller encourager
Patrick qui est sur le 80km et dont ça sera le dernier ravitaillement après
60km de course. J’aurais comme ça le temps d’apprécier les lieux et
l’encourager un peu pour les 20 derniers kilomètres qui l’attendent (qui sont
ceux que j’ai fait le matin). Il finira 55ème en 9h03’18’’ sur 137
finishers : BRAVO.
Les
résultats des copains sur le 25km :
# Blaise
Debay : 27ème en 1h41’16’’
# Maria-Rita Di Meo (RCB) : 68ème en 1h49’18’’
# Quentin Padovano (DRT) : 265ème en 2h14’33’’
# Maria-Rita Di Meo (RCB) : 68ème en 1h49’18’’
# Quentin Padovano (DRT) : 265ème en 2h14’33’’
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