jeudi 27 décembre 2012

Corrida Manneken-Pis (27/12/2012)


La course qui clôture ma saison pour la 3ème année consécutive : La Corrida Manneken-Pis. On peut pas dire que c'est une course exceptionnelle d'un point de vue sportif mais par contre, qu'est ce que c'est chouette quand tout le monde court dans la même tenue, qu'on passe par la grand place et faire coucou à Manneken-Pis. Puis, y a du monde pour encourager vu qu'on tourne autour du marché de Noël.

Une partie de mon groupe 10km JCPMF avait décidé de relever le défi de participer à cette course.  Me voilà donc avec 10 motivés JCPMF et quelques personnes en plus pour former un bon groupe. Merci à Chris pour les photos.


Dossard récupéré (ainsi que le maillot Jaune fluo et le bonnet de Noël : Magnifique), sac en consigne, direction la ligne de départ place d'Espagne. Derniers conseils et il est déjà l'heure de partir.

1000 personnes au départ, des pavés mouillés... même avec mes Cascadia, ça glisse... Je décide donc dès le départ de partir à fond histoire de vite sortir de la masse et pouvoir courir plus sereinement.

Nouveauté cette année, passage par les galeries de la Reine, très sympa même si bien glissant. Passage par la Grand Place, puis le Manneken-Pis, un petit coucou au Rock Classic Bar et on est sur Anspach.
Direction, le marché de Noël. Le premier kilomètre en 4minutes, c'est beaucoup trop vite. Mais cela me permet de me retrouver assez à l'aise sans trop de concurrents autour de moi. 7minutes pour descendre de place d'Espagne jusqu'à la zone d'arrivée de la course où débutent les 2 boucles de 3km.

Il est impossible que je garde cette allure toute la course, pourtant, je continue sur un rythme trop élevé. Ne pas chercher à comprendre parfois, c'est bien. Le premier tour du marché (3km) se boucle, moins de 20minutes au compteur (soit 13minutes pour cette boucle). Il reste 3km de plus. Et dès le début, je sens que ça va être dur, même très dur... mais ça continue à avancer. Les encouragements de Rosalie font du bien (choix stratégique avec 4 passages des participants).

Je serre les dents et m'accroche. Je boucle finalement la seconde boucle également en 13minutes. Et arrive bien explosé à l'arrivée. Tu m'étonnes, 4'30''/km de moyenne, jamais fait aussi vite en course.


Mon résultat :
207ème sur 1077 participants en 32'56'' pour 7,3km (mon meilleur résultat de l'année).

Les copains :
- Mathieu Capouet - 67ème en 28'50'' (Bravo Chef, quelle performance !!!)
- Maria Rita Di Meo (RCB) - 72ème en 28'54''
- Jeoffrey Vandergeeten (RCB) - 105ème en 29'58''
- JF Poncelet - 387ème en 36'22''
- Benjamin Everaert (JCPMF) - 399ème en 36'40''
- Fred Iovine (JCPMF) - 505ème en 38'46''
- Antoine Pierson (JCPMF) - 507ème en 38'49''
- Murielle Smulders (JCPMF) - 590ème en 40'31''
- Muriel Lefebvre (JCPMF) - 743ème en 43'54''
- Valentine Mahieu (JCPMF) - 744ème en 43'57''
- Caroline Vokar (JCPMF) - 807ème en 45'23''
- Magali Wyngaerden (JCPMF) - 852ème en 46'40''
- Pauline Vanderkam (JCPMF) - 864ème en 47'08''
- Camille De Rede (JCPMF) - 956ème en 49'52''

Toutes mes félicitations à tous et tout particulièrement aux personnes de mon groupe participant à leur première course. J'espère que l'expérience aura été enrichissante.

Qui dit course du marché de Noël, dit tour au marché de Noël ensuite :p
Et à la porte Noire pour achever la soirée ;)



dimanche 23 décembre 2012

Gaston Roelants 10km (Atomium - 23/12/2012)

La Gaston Roelants 10km, mon rendez-vous annuel de fin de saison. Avant dernière pour 2012.

Pas en super forme vu mon manque d'entraînement toujours dû à mes problèmes de tendon d'Achille. Mais envie de participer quand même.

Le monde est petit, je tombe sur Bernard et David de l'ETE et Stéphane, coach JCPMF La Cambre.

Que dire à part que je manque clairement de kilomètres, cette course fût rude mais au final, je m'en sors pas trop mal. La bonne nouvelle est que mon tendon me gène toujours mais ce n'est plus douloureux, il faudra encore un peu de temps mais je devrais pouvoir revenir au taquet en 2013.

C'était sympa d'avoir Bernard et Stéphane en point de mire, ça m'a pas mal aidé à garder un certain rythme. Même si c'est une course grand public, la Gaston Roelants reste une course dans laquelle il faut toujours relancer car enchainement de montées et de descentes...

Mon résultat final est pas trop mal :
666ème sur 1700 finishers en 49'49'' pour les (5'15''/km)
Mais loin de mon niveau de fin de saison de l'an dernier (432/1536 en 42'35''-4'55''/km).

Les copains :
- David Stocke (ETE) : 27ème (3ème de sa catégorie) en 20'51'' sur le 5km.
- Stéphane Peycker (JCPMF) : 473ème en 47'08'' sur le 10km.
- Bernard Bouleau (ETE) : 585ème en 48'36'' sur le 10km.

Le site : ICI

mercredi 12 décembre 2012

Je Cours Pour Ma Forme - 10km Bois de la Cambre : 16 diplômés (12/12/2012)

Voilà, ma deuxième session de "Je Cours Pour Ma Forme" est finie.
12 entraînements du 19 septembre au 05 décembre.
Programme de 5 à 10km.


Ils étaient 28 inscrits à cette session dont 8 ne sont jamais venus.
Et sur les 20 participants, 16 sont allés au bout du programme et ont passés le test (9,9 km, 7 tours du Lac) ce 12 décembre 2012.
16 participants pour 16 diplômés.
Bravo à Isabelle (qui n'a raté aucun entraînement), Benjamin (meilleur chrono masculin), Murielle S (meilleur chrono féminin), Thomas, Fred, Laeticia DV, Laeticia DR, Caroline, Antoine, Muriel L, Valentine, Magali, Camille, Pauline, Rosalie & Alice.
Ils peuvent être doublement félicités car il faisait quand même -2°C lors de ce test...

L'aventure JCPMF est finie pour moi, d'autres obligations ne me permettent pas de continuer cette belle aventure. J'aurais pris énormément de plaisir dans cette expérience. Mais d'autres prennent le relais.

Toutes les infos sur le programme JCPMF : www.jecourspourmaforme.be

lundi 26 novembre 2012

Garmin Forerunner 910XT


Garmin Forerunner 910XT
Après 5 ans, 4100 km, 437 sorties, j’ai quitté Nike +.
Il était temps d’avoir un système plus pro pour évaluer mes sorties.
Lors de ma préparation marathon, j’ai vraiment constaté le manque de fiabilité et de pratique de l’affichage de ma sportwatch GPS. J’ai donc décidé de changer (non sans un pincement au cœur, j’ai toujours couru sous Nike+).

J’ai pas mal évalué le marché et étudié les différentes possibilités pour finalement opter pour une Garmin Forerunner 910XT.
Et jusque-là, j’ai pas été déçu de mon choix. Bon, j’avoue, j’ai pas encore tout en main, y a tellement d’options possibles… mais je sens que ça va le faire sur le long terme. L’affichage est vraiment super pour visualiser 4 paramètres simultanément et en temps réel.
Ce qui me plait bien également, c’est la possibilité de l’utiliser aussi pour vélo, natation, rando, multi sport, … Bref, bien plus polyvalent que Nike+
Niveau software par contre, on est loin d’être éblouis par les performances de celui-ci (je parle du Garmin Connect). Il faut dire que c’était quand même le point fort de Nike+.

Maintenant, reste à étudier le mode d’emploi pour bien maitriser tous les paramètres. Si vous avez des conseils d’utilisation, n’hésitez pas à commenter.


Résultat WOW
Je profite de ce message pour remercier les personnes ayant votées pour moi au concours WOW. Je termine 3ème, c’est déjà pas mal. C’est mon pote Manu qui a remporté la tablette au concours des votants, ça, c’est bien cool par contre.
Oubliez pas de passer sur la page Selor et de décocher « J’aime », et surtout, dans les applications de votre compte, supprimer celle du concours afin d’éviter tout lien avec votre compte (si question, mailez-moi).

Blessure
Hier, j’aurais dû être au départ de l’OSO (69km de trail) mais j’ai des douleurs au tendon d’Achille droit, j’ai donc consulté mon doc sportif qui m’a conseillé de ne pas participer et de finir ma saison cool (surtout que j’ai 6 à 12 semaines d’exercices pour retaper mon tendon).
J’ai bien pensé à mes amis sur l’épreuve (surtout que les conditions climatiques n’étaient pas roses).
J’ai par contre profité de cette période d’activité réduite pour me faire tatouer la jambe hier à la convention de Bruxelles. Vous trouvez pas que ça correspond bien au thème de ce blog ?!? :p

lundi 19 novembre 2012

Trolls X'trem Run Acte 2 : Sold Out mais...


Le 1er octobre 2012, nous ouvrions 2000 places pour la Trolls X'trem Run Acte 2 - La Revanche des Trolls. 2000 places attribuées en 12 jours.


Vu la demande, nous avons étudié la possibilité de monter à 3000 participants.1000 places seront donc remises en vente le 1er décembre, c’est notre cadeau pour la Saint-Nicolas et les fêtes de fin d’année.
Attention, l’horaire des départs sera adapté (départ entre 12 et 15h) et nous mettrons tout en œuvre pour que l’épreuve reste agréable pour tous (aussi bien les premiers que les derniers).
Les tarifs restent inchangés : 30€ jusqu’au 31 décembre, 40€ à partir du 1er janvier 2013. Suivez le lien Chronorace vers la page de la course, les inscriptions se passeront là. Nous n’augmenterons pas au-dessus de 3000 participants, prenez vos dispositions si vous voulez en être.
De plus, la date de clôture des inscriptions est fixée au 30 juin 2013. Les personnes sur liste d'attente seront prioritaires.

Pour vous motiver : La vidéo de la première édition par E.K. TV.


Plus d'infos :
Site : http://www.trollsxtremrun.com (les informations générales)
Facebook :https://www.facebook.com/TrollsXtremRun (l’évolution en temps réel des choses avec news, photos, articles, etc.)
Twitter : http://www.twitter.com/trollsxtremrun (l’ensemble des news)
YouTube : http://www.youtube.com/trollsxtremrun (nos vidéos)



lundi 5 novembre 2012

Concours WOW par Selor : Votez pour BOUTRIAUX Michaël (moi)


Je fais partie des 10 finalistes du concours pour élire le fonctionnaire WOW (concours organisé par Selor).

WOW = New Way of Working.
Vous retrouverez toutes les informations sur ce concours sur le site du Selor : www.selor.be

Nous étions 429 candidats au titre. 25 après une sélection via un test informatique. Et 10 au final, après l’épreuve de la présentation qui avait pour thème « Transformer une situation non WOW en une situation New WOW ».

J’ai maintenant besoin de vous car ce sont les internautes qui votent, du 5 novembre au 18 novembre inclus (le jour de mon anniversaire, ça serait beau de finir premier).
Pour se faire, vous devez posséder un compte Facebook et vous rendre sur la page qui suit pour voter :
Concours WOW sur Facebook

Suivez la procédure jusqu’au bout. Quand votre vote sera enregistré, il sera indiqué en dessous de la photo de la page me présentant « Merci pour votre vote ».

Vous aurez peut-être la chance de remporter une tablette Samsung Galaxy Note 10.1 (mise en jeu pour les votants).

Je remercie d’avance les personnes qui prendront le temps de voter pour moi.

N’hésitez pas à faire circuler l’information, partagez mon profil WOW sur Facebook, invitez des personnes à voter via l’événement Facebook créé pour l’occasion :
lien vers l'évènement Facebook

samedi 20 octobre 2012

Grand Prix Denis Jouret (Flobecq – 20/10/2012)


Me voilà partit pour ma première course post marathon. Direction Flobecq pour une course de l’ACRHO et faisant partie du challenge Go de l’E.T.Enghien. Pour l’occasion, c’est E.T., la mascotte du club (vous pouvez suivre ses aventures : E.T. sur Facebook) qui m’accompagnera sur ces 12,2 km qui s’annoncent vallonnés.

Nous serons 9 de l’ETE à prendre le départ de cette course, le temps n’est pas vraiment très beau mais au moins, il ne fait pas trop froid. Je me retrouve avec Patrick dans la foule du départ, on est pas à l’avant poste, pas au taquet, on est juste là pour participer. Le coup de départ est donné et comme chaque départ de l’ACHRO, c’est la bousculade sur les 500 premiers mètres.

Ayant eu des douleurs à la cheville droite depuis une semaine, c’est un peu sous forme de test que se passera cette course. Surtout que les 69km de Olne-Spa-Olne sont déjà pour dans un mois (je vous ai pas encore dit ; j’ai complètement craqué et décidé de rejoindre les quelques fous déjà inscrits à l’OSO, le marathon m’a donné envie de faire encore plus de longues distances).

Bizarrement, on part vite… je sais pas si c’est l’effet post marathon mais en tout cas, j’ai envie de tracer et Patrick m’accompagne. Premier kilomètre en 4’53’’, 2ème en 4’44’’, 3ème en 4’20’’. C’est peut-être un peu trop vite, surtout que la difficulté du jour nous attend au 4ème kilomètre. Je lève donc le pied jusqu’au pied de celle-ci. Patrick attaque la montée de pied ferme et je le laisse partir histoire de ne pas exploser dans celle-ci. C’est raid, une belle côte comme je les aime. 5,5km, on est en haut.


Ravitaillement et c’est parti pour une très longue descente. Descente dans laquelle j’arrive à rejoindre Patrick et surtout sans souffrir de la cheville. Je m’accroche tant bien que mal car je ne suis pas vraiment capable de tenir le rythme que je nous ai imposé depuis le départ.


Nous voilà déjà non loin de l’arrivée, dernière montée vers celle-ci. Suis un peu court et je dois laisser partir Patrick qui m’attendra en haut. J’ai bien cru que j’allais devoir marcher (les jambes ne sont pas encore tout à fait remises du marathon et il est difficile de les faire avancer plus vite que l’allure à laquelle elles ont été programmées durant 12 semaines). La bonne nouvelle est que ma cheville ne m’a pas fait souffrir et qu’elle semble se remettre.

Je fini 290ème sur 635 participants en 59’08’’ (4’50’’/km). Belle performance, merci à Patrick qui a joué le lièvre de luxe.

J’ai eu ensuite l’occasion de déguster une Quintine magnifiquement servie tout en débriefant le marathon avec Thierry.

Les copains :
# 81ème Stéphane Verrellen (ETE) en 50’40’’
# 93ème Laurent Procureur (DRT) en 51’25’’
# 130ème Norbert Devroede (PDT) en 53’25’’
# 223ème Philippe Druart (ETE) en 56’57’’
# 274ème Quentin Padovano (DRT) en 58’24’’
# 291ème Patrick Boyen (ETE) en 59’08’’
# 437ème Axel Tourneur (ETE) en 1h06’02’’
# 454ème Catherine Vast (ETE) en 1h06’58’’
# 455ème Jean Luc Soyer (ETE) en 1h07’00’’
# 552ème Laure Hamdoun en 1h13’34’’
# 568ème Albert Vincent (ETE) en 1h15’34’’
# 588ème Anne Stradiot (ETE) en 1h17’51’’

Le site : www.acrho.be

lundi 15 octobre 2012

Brooks Cascadia 7


Bon, ben, voilà, après une très longue recherche sur quoi porter en trail, j’ai craqué pour les Brooks Cascadia 7

J’ai eu plusieurs échos très positifs. De plus, à peine les avoir chaussées au magasin, je me sentais bien dedans.
Je n’ai par contre pas eu le courage d’attendre février 2013 pour les model 8 sorte…

Je les ai testées en forêt de Soigne hier, premières sensations très bonnes, bien confortable et bonne accroche. J’ai hâte de les tester sur longue distance. Évaluation dans le prochain compte-rendu de trail.

Perso, je les trouve trop belles (qui a dit qu’elles étaient flashy ?!?).






dimanche 7 octobre 2012

Marathon de Bruxelles (07/10/2012)


JE SUIS MARATHONIEN. J’ai couru les 42,195km du marathon de Bruxelles en 4h01’21’’.

Pour une fois, je commence ce compte rendu par le résultat final.
Et du coup, j’embraye sur les remerciements.

Merci à Thierry Libert, mon coach, responsable de ma préparation qui a  trouvé les mots dans les moments de doutes et de faiblesse. Je n’aurais pas pu arriver au bout comme je l’ai fait sans cette mise en place et sans ses conseils.
Merci à Mathieu Soyeur, mon mentor, qui m’a amené à la course à pied il y a 5ans. Sans lui, je n’aurais jamais couru un marathon.
Merci à Gaétane Thirion, ma compagne, qui a dû supporter quotidiennement ce marathon depuis 12 semaines et qui m’a soutenu tout du long (comme à chacune de mes aventures sportives).
Merci à Valérie Cabaraux, ma meilleure amie, pour son soutien (et les corrections orthographiques de ce blog).
Merci à mes supporters sur le parcours : Emilie (merci pour le marron),  Alice, Gérald et Claudine, c’est dingue comme ça m’a fait du bien de vous voir.
Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragé via mail, sms, appel, Facebook… Je n’ai jamais été seul grâce à vous.
Et merci à l’
E.T.Enghien, mon club, que je suis fier d’avoir représenté à BXL.


Voilà, c’est fini pour les remerciements, passons aux choses sérieuses : le compte rendu.

Commençons pas le commencement : Les 12 semaines de préparation. La motivation était au rendez-vous dès le début mais une irritation de l’intestin suite à une intoxication alimentaire rendra l’entrainement quasi impossible pendant 3 semaines et demi, sans compter la diminution physique suite à celle-ci. Heureusement que j’avais accumulé les longs trails en début d’année, et que les 4 dernières semaines furent dignes du défi. Les sensations au Raid Sunny Hills et à l’Ecotrail étaient encourageantes, mais pas à la hauteur de ce que j’aurais pu espérer. C’est là que les mots du coach font la différence et permettent de passer au-dessus des appréhensions.

Vendredi, passage par le Cinquantenaire et Marathon Expo pour retirer le dossard, éviter tout stress en l’ayant à l’avance (pas comme pour l’Ecotrail). Première surprise, je reçois un bière Faro édition spéciale avec mon maillot. Je trouve que c’est pas sympa, parce qu’il faudra encore attendre pour la déguster . Je fais un tour des stands et reste bloquer devant une paire de Brooks Cascadia 8 qui sortira en février 2013, je passerais un bon moment à discuter avec le vendeur. Mon choix est fait, ça sera mes prochaines baskets de trail :p En rentrant, je prépare mes affaires pour éviter tout oubli.


Samedi, journée repos sans pression, objectif atteint haut la main. Vérification du sac et de la tenue en cours de journée, tout est en ordre. A 17h, je prends la voiture, je veux faire un repérage de la partie du parcours vers Tervuren. Ne sachant pas à quoi m’attendre exactement, j’ai bien fait d’y aller mais par contre, je me rends compte que ces 17kilomètres inconnus sont difficiles et la peur augmente d’un cran. C’est l’étape qui fait que je rentre dans la bulle de mon marathon. Le soir, j’irais encourager mon Twix (partenaire de Raid) à son match de basket pour son annif. Mais mon corps uniquement est présent, l’esprit est déjà dans la course. 22h30, au dodo.

Jour J, 6h du matin, debout pour petit déjeuner. Pas faim, je me sens nauséeux… le pire est que je sais que c’est de stress. J’arriverais à avaler 2 tartines et 1 yaourt. Ensuite, attendre que le temps passe jusque l’heure de m’habiller et partir… Le temps est long. 7h45, en tenue et ready, je pars vers le métro. Au fur et à mesure que les stations passent, de plus en plus de coureurs montent. Je me dis que je ne suis pas le seul à ne plus tenir en place et à vouloir y aller. J’arrive sur place bien à l’avance vu qu’il est à peine 8h10. Je fais un tour, prends une photo, regarde les tenues des gens (avec leurs sacs poubelle ou combinaisons de peinture pour se garder au chaud avant le départ). Je me dirige vers le vestiaire (une tente pas loin du départ), j’ai l’impression d’entrer dans une cathédrale. Personne ne parle, la concentration est palpable dans l’air. C’est vraiment impressionnant et l’ambiance idéale pour se préparer tout en restant dans sa bulle. Je porte mon sac au camion de transport dans ma tenue de course recouvert d’une magnifique bâche plastique. Je m’éloigne du départ pour allumer ma montre, vérifier que c’est en ordre, relacer mes chaussures 3 fois chacune. 8h50, je rentre dans le box 3h59… j’aurais dû aller dans celui 3h45 mais je ne veux pas me mettre la pression. Les 10 minutes avant le départ sont longues, très longues.

9h, c’est parti. 2 ou 3 minutes à marcher jusqu’au tapis de départ et on s’en va réellement. Allé, 42,195km et elle est faite. Parc du Cinquantenaire, je prends mon rythme. Descente rue de la Loi, je ne m’emballe pas. Montée rue de la Loi, je descends le rythme, pulsations nickel. Arrivé en haut, un gars m’appelle, c’est un pote à Thierry que j’ai croisé au Laerbeek. On échange quelques mots dont des commentaires sur le ballon 3h59’ qui trace bien au-dessus de l’allure pour cela. Il vise moins de 4h également. On fera 1km ensemble et je le laisserais partir pour rester dans mon rythme (on est déjà au palais de justice).

Arrivent les tunnels, 3 à passer. A la sortie de celui de Bailli, Emilie m’attend pour m’encourager. J’ai même droit un marron porte bonheur, il fera la course avec moi dans la poche arrière de mon short. Ça fait du bien des encouragements aussi tôt. Les tunnels sont passés nickel, le cardio toujours dans le vert, parfait. Avenue Louise, tout droit jusqu’au premier ravitaillement.

Petite boucle dans le bois de la Cambre (je retombe sur le pote à Thierry au début de celui-ci qui revient d’une pause pipi), on s’encourage et ça repart. Sortie du bois, 10km de fait (58’17’’). Tout va bien. Avenue Franklin Roosevelt, ça monte et ça descend, rien de bien méchant sauf que j’ai envie de faire pipi… j’y ai pourtant été avant de partir (2 fois). Chaussée de la Hulpe, je m’arrête, ça presse trop. Je me dis que c’est pas les 45 secondes que je perds là qui changeront quelque chose (erreur, mais je n’aurais pas été au bout sans faire pipi de tout façon). Ça va mieux, je repars de plus belle.

Boulevard du Souverain, ça tourne. Le rythme est bon, le cardio aussi. Pour l’instant, on peut dire que tout roule. Mais cette partie, je la connais par cœur. Ca fait des années que je participe au semi et aux 20km de Bruxelles, c’est du connu et du bien connu. Il est donc très facile de gérer avec les bonnes constantes.

Arrive le bout du boulevard du Souverain, et le début réel de la course. 18km de fait, on tourne à droite vers Tervuren et c’est parti pour les 17km que j’ai repéré la veille. Et d’entrée, on monte. 2km de côte qui pour moi paraissent plus durs que l’avenue de Tervuren. Je m’accroche, adapte mon rythme à la pente, reste attentif au cardio et ça passe. 2km plus loin ça descend, enfin. J’aurais eu l’occasion de croiser les 2 premiers qui descendaient dans l’autre sens.

Passage à mi-parcours, le chrono annonce 2h02’22’ quand je passe…  avec la correction, 2h00’29’’ pour la première partie. Pas mal surtout que je me sens bien (même si les jambes commencent à sentir les kilomètres). On passe les 4 bras de Tervuren et on continue sur une longue ligne droite de 5km, de l’autre côté du terreplein, les participants plus rapides sont déjà sur le retour. Ces 5km se feront avec une côte que j’aurais un peu de mal à gérer. Mon cardio dépasse les 140 pulsations et j’ai du mal à descendre ma vitesse pour le faire baisser. On tourne en suite droite gauche pour aller faire un tour des étangs dans le parc de Tervuren. 25km de fait, je sais que c’est là que tout va se jouer. Je dois aller jusqu’au 32 (après la côte du retour) sans craquer pour finir sans souci.

Le tour des étangs est un peu difficile à gérer, les jambes commencent à tirer, surtout les cuisses. Le cardio est moins stable et j’ai un peu de mal à le garder sous 140bpm. J’en fini avec le tour des étangs, remonte une côte courte mais raide pour enfin reprendre les 5km dans l’autre sens. J’ai un sourire en me disant « ça y est, t’es sur le retour ». Kilomètre 28, je rattrape Stéphane (coach JCPMF avec moi au bois de la Cambre), il est victime de crampes qu’il n’arrive pas à faire partir. Il m’accompagnera jusqu’au poste de secours suivant.

Passage au 30ème kilomètre, 2h52’42’’. C’est parti pour 2km de côte. Si ça passe, c’est parti pour la gloire car ensuite, descente jusque l’avenue de Tervuren. Cette perspective m’encourage. Je choppe un rythme qui me convient, j’oublie les pulsations car je n’arrive pas à les contenir, je monte donc aux sensations. Les gens commencent à marcher devant moi, pas question de céder maintenant. Je m’accroche et arrive en haut. Nouvelle victoire mentale sur mes jambes. Je souffre mais je peux toujours avancer.

On repasse les 4 bras de Tervuren dans l’autre sens, série de virages gauche droite, puis enfin la descente. J’ai un peu de mal à relancer en début de celle-ci, mon corps demande à ce que je ralentisse mais je refuse de l’écouter. J’ai surtout le bide en vrac, le AA drink lemon ne me réussit pas trop. Je n’ai plus rien de solide à la ceinture, j’oublie les gels de peur de la réaction de mon estomac, je devrais donc finir comme ça. Je viens de tourner les kilomètres précédents proche des 6’/km, il faut relancer. Je passe le panneau 35km, je suis de nouveau à 5’20’’/km. L’avenue de Tervuren approche, je la sens, des supporters m’y attendent, ça va le faire.

Avenue de Tervuren
Dès les premiers mètres, je suis dedans, je me mets à 6’/km, rythme que je ne quitterais pas. Je vois Claudine et Gérald qui m’encouragent, c’est ensuite Alice un peu plus loin. Y a rien à faire, ça met la banane. Je m’accroche, je sais qu’après cette côte, je fonce vers la fin. Je dépasse des tas de gens. Et oui, on a rejoint le semi-marathon et les personnes que je double se dirigent vers 2h30 de course. Autant dire que leurs rythmes dans cette côte est loin du mien, ça m’aide encore plus à monter. A peine le temps de réaliser que je suis en haut.
Beacoup marchent autour de moi...
Avec le sourire ;)
Au loin, les arches du Cinquantenaire. Je relance à 5’40’’/km jusqu’au passage sous l’arche. Reste la remontée de l’avenue de la Loi. J’ai les cuisses à la limite de la rupture mais elles peuvent encore tenir.

Avant la rue de la loi
Après la rue de la loi
Juste avant la montée, un participant du marathon m’annonce qu’on peut encore arriver sous les 4h. Pour la première fois de la course, je mets ma montre en fonction temps écoulé. Effectivement, si je me donne, c’est encore possible. J’accélère donc dans la montée de la rue de la Loi. Arrivé en haut, j’accélère encore. Je monte à 4’/km. Il ne reste presque plus de temps, à peine 3 minutes. De plus en plus de monde au ralenti sur le parcours, je slalome… je ne sais même pas si mes jambes vont arriver au bout. Juste tout donner pour le temps. Mais plus j’avance, plus je me rends compte que ça ne sera pas possible surtout que je dois ralentir, il y a trop de monde. Je ne voudrais pas tomber et encore moins faire tomber quelqu’un si près du but. Je me résigne non sans mal. Je suis sur la Grand Place, je passe la ligne, j’arrête mon chrono et manque de m’effondrer. Ca y est, j’ai fait mon premier marathon…
Au bout du bout...
Il y avait 2131 inscrits, 1793 partants et 1709 finishers.
Le premier, Mutai Joash,  boucle le tout en 2h16’41’’ (3’15’’/km – 18,52km/h)
Mes résultats :
Au 10ème km : 1186ème – 58’17’’ (5’50’’/km – 10,30km/h)
Au 21ème km : 1249ème – 2h00’29’’ (5’43’’/km – 10,51km/h)
Au 30ème km : 1246ème – 2h52’42’’ (5’46’’/km – 10,42km/h)
A l’arrivée : 1089ème – 4h01’21’’ (5’44’’/km – 10,49km/h)
On peut dire que j’ai été régulier et suffisamment frais sur la fin que pour aller reprendre du monde.


Que dire de plus ? J’aurais pu faire moins de 4h, mais pour le même prix, j’aurais pu ne pas terminer. Je fini avec la possibilité de presque sprinter mais si j’avais mis cette énergie avant, aurais-je fini ? La difficulté du parcours (les 17km aller-retour vers Tervuren) m’ont vraiment surpris. Ce n’est pas un des marathons les plus dur d’Europe pour rien. Je n’ai pas rencontré le mur, je n’ai pas marché, je n’ai pas eu de crampes, pas de blessures… bref, ça c’est quand même bien passé. Le faire au cardio et s’y tenir sur les 30 premiers kilomètres étaient vraiment l’idéal je pense (même si c’est dur pour quelqu’un comme moi qui n’a pas l’habitude de ça).


Ça a surtout été une aventure formidable, des moments où les émotions prennent le pas sur le reste (plusieurs fois les larmes aux yeux quand c’était dur). C’est le mental qui court le marathon. C’est les pensées positives, les bonnes ondes des autres, les encouragements qui font que c’est possible boucler ça. Autant ma préparation a été un enfer, autant la course l’a été moins. Même si c’était dur, j’ai pris du plaisir, apprécié chaque détail. L’année prochaine, je ferais mieux, que ça soit à Bruxelles ou ailleurs.

J’arrête là… le reste, je le garde pour moi. Je suis marathonien, ces mots sont lourds de sens pour moi… il y a un avant marathon, maintenant, c’est l’après marathon et je ne serais plus jamais le même coureur.

Encore merci à tous.

mercredi 3 octobre 2012

Marathon de Bruxelles : X822X


Voilà, J-4 avant le marathon de Bruxelles et après 12 semaines de préparation…
Dossard 822 au rapport :p

Avoir perdu 3 semaines et demi à cause de mes soucis d’intestins a vraiment été une mauvaise chose. Je me sens toujours plus faible qu’avant et je pense qu’il faudra faire avec . Les jambes ne sont pas au meilleur mais le mental est là, ça c’est la bonne nouvelle (
mon Ecotrail de la semaine dernière en est la preuve).


Le parcours, on peut dire que j’en connais par cœur une bonne partie vu que le semi et les 20km de Bruxelles sont de mes rendez-vous annuels depuis un bon moment. Ce qui me fait un peu peur, c’est d’arriver au kilomètre 19 et ne pas tourner directement vers l’avenue de Tervuren mais vers Tervuren. C’est ces 17km là qui m’inquiètent. Un dernier repérage en VTT voir en voiture d’ici là s’impose.


Cette fois, j’irais chercher mon dossard dès l’ouverture le vendredi pour ne plus être stressé, et surtout bien m’imprégner de ce qui m’attend. Profiter de chaque instant avant la course, me balader dans marathon expo et prendre la température, me nourrir de l’énergie ambiante.

Dimanche à 9h, ça sera parti. 3h45 est l’objectif, je serais vite fixé si faisable ou pas. Mais quoi qu’il en soit, je ferais tout pour arriver en dessous de 4h. Quoi qu’il en soit, j’irais au bout. Abandonner n’est pas dans ma nature et même si je dois finir en rampant, je ramperais. J’espère que mon coach pourra être fier de moi ;)

Si l’envie est de venir m’encourager, ça me ferait bien plaisir ;) N’hésitez pas à me contacter d’ici là pour que je vous donne mes heures de passage théorique en fonction d’où vous viendrez et surtout que je sois attentif pour vous faire coucou.

Je remercie déjà ceux qui m’encouragent depuis quelques temps et qui le feront jusqu’au jour J.

Une pensée pour l’E.T.Enghien qui sera en déplacement à Lyon (10km, semi et marathon). Et tout particulièrement pour Cath qui sera sur le marathon.

Rendez-vous la semaine prochaine pour le compte rendu ;)

samedi 29 septembre 2012

Ecotrail de Bruxelles (29/09/2012)


L’Ecotrail de Bruxelles, dernier test avant le marathon. Objectif, prendre du plaisir et faire de l’endurance. On peut dire qu’au final, tout aura mal commencé pour bien se finir…

Réveil enclenché à 8h, je me réveille à 7h30 avec plus aucune envie de dormir. Dans ma tête, départ à 11h30, je me prépare cool, vais chercher mon dossard à l’Atomium et  pars ensuite pour Erasme où a lieu le départ. C’est donc sans stress que j’attaque ma journée. Petit déjeuner tout cool. 8h45, je vérifie une dernière fois les papiers (que j’ai lu et imprimé la veille). Catastrophe, je lis que la clôture du retrait des dossards est à 9h30… J’enfile un jeans et une veste par-dessus mon pyjama et fonce vers le métro. Je me dis que j’aurais le temps de faire l’aller-retour de chez moi (Saint-Gilles) vers l’Atomium, rentrer me préparer et être  à 11h30 pour le départ à Erasme. C’est jouable. Arrivé dans le métro, je me demande pourquoi arrêter le retrait des dossard à 9h30 alors qu’il faut 1h15 (prévision sur un horaire large comprenant les mauvaises correspondances de métro et incluant les temps à pied également) pour aller de l’Atomium à Erasme alors que le départ est à 11h30. Horreur malheur, le départ est à 11h. C’est quasi impossible d’aller à l’Atomium, passer par chez moi (où rien n’est prêt, ni ma tenue, ni mon sac à dos) et aller à Erasme. S’installe alors une course contre la montre. 9h20, j’arrive au retrait des dossards, 9h30 je quitte le retrait des dossards, 10h chez moi, 10h20 je sors de chez moi en tenue et avec un sac à dos complet, 10h25 j’attrape un métro vers Bekkant où je devrai changer de correspondance. 10h37 je suis le quai de ma correspondance, 8minutes d’attente annoncées. 10h47 je monte dans le dernier métro et il y a 10 stations à faire… Chaque moment d’attente est un re calcul du timing… je suis dans le métro avec des gens qui font le 19km en duo, ils me regardent tous en ayant compris que je suis en retard (vu qu’ils partent à 12h). 11h, le métro arrive sur le quai Erasme, je sors en courant, je vois 2 personnes sortir des wagons devant, j’entends d’autre derrière moi… on hurle après le steward qui est au bout du quai pour savoir vers où nous diriger. Il donne les informations, on court à 5 ou 6 dans la direction indiquée… on aperçoit au loin un gars faisant des signes, le départ apparaît, il est 11h02, les derniers franchissent l’arche de départ… j’arrive au sprint , m’arrête devant le tapis Chronorace, je souffle 2 fois, fais un grand sourire à l’organisateur qui présente le départ. Il me répond d’un air amusé et me voilà partit pour la première édition de l’Ecotrail.

Mes pulsations dans les premiers mètres de la course 165 BPM :-s Je suis à bout de souffle, j’ai les nerfs, suis complètement à l’ouest et dernier du peloton. Je me demande toujours comment j’ai pu être aussi con sur ce coup-là. Il me faudra quelques kilomètres pour me calmer, et faire descendre mes pulsations cardiaques. Parce qu’il me faut évidemment faire la course en endurance mais étant tout dernier, le rythme est vraiment trop lent et je suis obligé de dépasser pas mal de monde.

Le parcours de l’Ecotrail est basé sur la promenade verte (que j’ai fait l’année dernière en VTT), je sais donc vers quoi on se dirige. Je décide de faire abstraction de mon départ catastrophique et d’essayer d’entrer dans ma course.

5ème km, on fait un tour dans un parc d’Anderlecht avec une belle montée (au dos de la piste de Ski synthétique). Je commence à profiter de la course. Et surtout a bien me repérer. Par contre, les données de mon cardio m’inquiètent, vu l’allure à laquelle je tourne, je ne devrais pas être aussi haut… Je constate donc que les soucis que j’ai eu lors du semi de Binche sont de retour. Marre des prises de tête pour la journée, j’abandonne l’idée de suivre cette satanée montre et décide d’y aller aux sensations et juste me concentrer sur une prise de plaisir maximum.

Juste avant le Westland shopping, on attaque une grosse côte. Pour arriver à 9,5km au ravitaillement. Ayant tout ce qu’il me faut dans le sac, je prends peu. Un kilomètre de descente pour attaquer une 2ème grosse côte à travers le parc du Scheutbos. Longue descente et la moitié de la course est déjà faite.

On se dirige maintenant vers Koekelberg. Entre le 14 et le 15ème kilomètres, je sens que les jambes ne sont pas au top… probablement que courir après le temps le matin et le sprint avant le départ ne m’ont pas fait du bien. Tant pis, le mental est au beau fixe. Il fait beau, le parcours me plait (quoi que trop de route, les chaussures de trail sont vraiment de trop) et j’ai juste envie de courir.

Les kilomètres avancent et je tiens bon. Passage à proximité du Laerbeek, puis parc Roi Baudouin, square prince Léopold. Déjà 20km. Et à 20,5km, elle apparaît devant mes yeux : l’Atomium. Ce que c’est une belle image, elle fait chaud au cœur. Mais déjà je vois un bénévole qui nous envoie à droite, les sadiques ; on en a pas fini (j’aurais été déçu si ça avait été le cas car un peu court).

On se retrouve donc dans le parc à côté de l’Atomium où a lieu chaque année la course Gaston Roelants. Et je sais donc qu’on va attaquer une bien longue courbe qui montera jusqu’au monument Léopold 1er. Les jambes ont vraiment du mal mais le mental est là, pas question de baisser les bras. Je sers donc les dents et regarde au loin. Petit doucement, j’avale la côte, je finirais les 50 derniers mètres en marchant (ce seront les seuls de ce trail). Et c’est parti pour la descente.

Je me demande si on va faire un petit tour dans la seconde partie du parc ou filer directement vers l’Atomium. Et bien, ça sera une fin directe après un dernier kilomètres sur route.

Je fini en 2h19’52’’ en 313ème position (5’53’’/km) sur 447 participants.

L’objectif de pas se faire mal n’est pas vraiment atteint du fait de mon avant course, mais la gestion ensuite s’est bien passée. Le mental est là, les jambes peut être moins. Je ne sais pas si je suis prêt physiquement pour mon marathon mais en tout cas, je sais que je peux lutter et c’est ce que je ferai la semaine prochaine.

On recevra un super t-shirt finisher en passant la ligne. Par contre, pas de ravitaillement, juste un robinet avec de l’eau… bizarre bizarre… je rentre dans le chapiteau et je vois une queue. Je me mets dans celle-ci dans l’espoir que c’est celle du ravitaillement. Je me retrouve avec un plateau repas avec une soupe, du pain, un plat froid charcuteries/fromage/taboulé/crudités, une orange et une boisson bio… Je suis assez surpris. Je me cherche une place à table et me retrouve avec Quentin DRT qui a fini un peu avant moi. Très bizarre de se retrouver à table pour un repas aussi rapidement après une course mais au final, c’est super bon.

Que dire de l’orga ? Vraiment très bien pour une première. C’est pas un trail pour moi mais j’aime le concept de cette course. J’aurais plus appelé ça « la course verte de BXL ». Pour le 25km, il y avait beaucoup de bénévoles et policiers pour la circulation sur le parcours, c’était nickel. Les endroits visités sont chouettes. Et les petits plus était nombreux (le sac de poubelle récupérable, le maillot souvenir, le bonnet Ecotrail [qui ne ressemble à rien], un gel Overslim, ticket de métro, les stewards, etc.) et vraiment appréciable. Sans oublier ce repas de fin. Le tout pour une inscription à 25€, franchement pas exagéré pour une fois.

Suis rentré chez moi bien fatigué mais très heureux d’avoir participé à cette première. Et l’année prochaine, je serai au rendez-vous. Peux être pas sur le 80km car c’est probablement trop pour moi, mais peut être sur le 80km Run/bike/bike (3 personnes et 2 vélos) ou d’office sur le 25km avec un objectif de temps.

Vers 18h, je retournerais vers Erasme (lieu de mon départ) pour aller encourager Patrick qui est sur le 80km et dont ça sera le dernier ravitaillement après 60km de course. J’aurais comme ça le temps d’apprécier les lieux et l’encourager un peu pour les 20 derniers kilomètres qui l’attendent (qui sont ceux que j’ai fait le matin). Il finira 55ème en 9h03’18’’ sur 137 finishers : BRAVO.

Les résultats des copains sur le 25km :

# Blaise Debay : 27ème en 1h41’16’’
# Maria-Rita Di Meo (RCB) : 68ème en 1h49’18’’
# Quentin Padovano (DRT) : 265ème en 2h14’33’’

Le site : Zatopek Ecotrail

samedi 22 septembre 2012

Raid Sunny Hills 2012 (Frameries – 22/09/2012)


5ème participation pour moi au Raid Sunny Hills, une organisation de Madres, toujours un plaisir de participer à l’un de leurs événements. C’est sous l’équipe After Quinze que nous sommes inscrits avec JF comme l’année dernière (nous avions fini 7ème du général). Cette année, le raid fait partie du challenge régional des raids multisports de nature. Il y aura donc des costauds au départ et va falloir s’accrocher aux branches pour bien se classer.

8h55, briefing. Comme l’année dernière, on nous annonce qu’il sera impossible de tout faire et qu’il faudra faire des choix, on s’en doutait et ça nous avait pas mal réussi l’année passée. 9h, on reçoit la carte de départ, on calcule les coordonnées des premières balises et on part en course à pied. On laisse tomber 2 balises trop éloignées et on prend les autres (calcul stratégique dès le départ). On retourne ensuite au point de départ pour récupérer un des 2 VTT.


On part alors pour une seconde carte en run & bike. Je prendrais plus de partie de Running (qui est tout de même ma spécialité) pour laisser JF aller chercher une balise un peu éloignée et surtout le préserver pour l’épreuve piscine.  Direction la première CO sur le terril du PASS, puis on fera notre petit bonhomme de chemin en récupérant les balises à proximité. Première épreuve, une course en sac par 2 (on pourrait plutôt dire énorme sac :p), on se débrouille et JF fonce se changer pour l’épreuve piscine.  Epreuve où le plongeur doit observer une grille de couleurs (4 sur 4) au fond de la piscine, sortir de l’eau et transmettre les informations au travers de la vitre de la piscine à la personne à l’extérieur qui la reproduit sur un papier.  Chaud quand même.



On repart en run & bike vers le site du grand Hornu où nous attend un quizz de 10 questions sur le site et notre 2ème VTT. On peut enfin repartir tous les 2 en vélo, ça fait du bien aux jambes. S’enchainent ensuite les kilomètres  et les balises.


Les épreuves que nous croiserons :
- Tir au lance pierre avec bile de paintball (merci à Vincent et voisin pour l’accueil, ils comprendront),
- Tir au pistolet à plomb,
- Epreuve de goût (avec chewing gum, 5 goûts à identifier),
- CO au GPS,
- Aller-retour sur structure gonflable avec élastique accroché dans le dos,
- Transport de 2 seaux d’eau sur un parcours vallonné (chacun suspendu sur 2 bâtons tenu à chaque extrémité par les concurrents),
- Run Freesbee (l’un lance, l’autre court et l’attrape, c’est la longueur qui compte),
- 2 CO classiques (dont une horrible, pleine de ronces et une à la sapinette sur laquelle nous avons cartonnés).

Les épreuves qu’on a zappé :
- Le VTT-O de 30km, car trop long,
- Le kayak & run, car trop marre de courir et plus assez de temps.


Il est possible que j’oublie des choses, la journée a été longue (on doit avoir fait dans les 70 à 80km au total). On a fait des choix tactiques intéressants par rapport au timing. J’ai oublié de vous dire le principal, nous devons être rentrés pour 19h (soit 10heures de raid). Toute minute de retard pénalise de 10 points, c’est énorme. Les choix tactiques sont donc primordiaux pour faire un max de point tout en arrivant à l’heure. On aurait pu remplacer la CO pleine de ronces par l’épreuve de kayak qui nous aurait ramené plus de point, c’est notre seule erreur.

Il y avait également un fil rouge avec une liste d’objets à ramener qu’on a un peu zappé, j’avoue :p

On arrivera dans les temps, fatigués (surtout les jambes) et griffés de partout (merci les ronces).
On se classe 10ème sur 50 équipes, résultat honorable vu le niveau.
745 points au total et 21 balises poinçonnées (hors CO). On aurait pas pu aller chercher la 7ème place je pense (822) mais on aurait très bien pu en prendre une ou deux de mieux comme les perdre vu les écarts de points (8ème 791, 9ème 756, 11ème 729, 12ème 710).

Mon partenaire a super bien géré l’orientation de notre course, on a bien dosé les efforts, réparti correctement les forces utilisées et fait de bons choix. Merci à lui pour ce raid, RDV l’année prochaine pour tenter de faire mieux.

Niveau organisation, rien à redire : accueil, informations, cartes, roadbook, bénévoles : PARFAIT.
J’aurais clairement aimé moins de running, moins de CO et plus d’épreuves (plus marquantes comme les années précédentes). Aussi, le nouveau système sans pause et où le classement temps VTT ne compte pas ne plait pas trop.
Le pire est que le fait que le raid fasse partie d’un challenge amène des concurrents qui sont là pour la gagne. Des gens qui pensent avoir tous les droits, de bousculer les autres, de tricher, … bref, pas une belle mentalité. Attention, cela ne concerne évidemment pas toutes les équipes participants à ce challenge ni tous les gens qui sont là pour le classement, on en a rencontré des chouettes. Et il y a toujours ceux qu’on rencontre avec autant de plaisir d’année en année. After Quinze a joué le classement mais on a respecté tout le monde sur le parcours (participants, bénévoles et voisinages), c’est ça qui fait qu’un raid est une aventure humaine formidable. On tendra toujours la main si quelqu’un en a besoin, même au détriment de notre classement. Et on est pas les seul à courir comme ça, loin de là. Alors prenez exemple et tout le monde en sera gagnant.

Matthias un peu fatigué...
Je terminerais en félicitant encore une fois l’organisation et en remerciant les bénévoles.
Et la bière d’arrivée tant espérée s’est transformée en after bien sympathique, mais trop éthylique après autant de kilomètres :p

Le site internet : www.madresasbl.be
Vous y retrouverez le classement des copains : Les Electrochocs, Manu & Wally, Matthias & Ben, Aurore & Max, Valérie, Pas si vite devant, ... Bravo à tous :*

Les photos : asbl.objectif-photo.be
Merci à eux, super boulot encore une fois !!!

Le compte rendu de Stany : ICI

Pendant ce temps-là, à Ath, Thierry courait les 24h d’Ath en solo contre l’autisme. Il a réalisé 172km, seul (et termine 2ème de la catégorie solo). C’était un défi énorme, et il l’a fait. Je tenais à le féliciter pour cela, t’es un champion Thierry, merci pour l’exemple.

Le compte rendu de son aventure :Le blog de Thierry





Quelques photos :

Les Electrochocs !!!



After Quinze
Matthias & Ben
Mon Twix

Manu
Epreuve piscine
Aurore & Max
Calcul des coordonnées...