samedi 20 octobre 2012

Grand Prix Denis Jouret (Flobecq – 20/10/2012)


Me voilà partit pour ma première course post marathon. Direction Flobecq pour une course de l’ACRHO et faisant partie du challenge Go de l’E.T.Enghien. Pour l’occasion, c’est E.T., la mascotte du club (vous pouvez suivre ses aventures : E.T. sur Facebook) qui m’accompagnera sur ces 12,2 km qui s’annoncent vallonnés.

Nous serons 9 de l’ETE à prendre le départ de cette course, le temps n’est pas vraiment très beau mais au moins, il ne fait pas trop froid. Je me retrouve avec Patrick dans la foule du départ, on est pas à l’avant poste, pas au taquet, on est juste là pour participer. Le coup de départ est donné et comme chaque départ de l’ACHRO, c’est la bousculade sur les 500 premiers mètres.

Ayant eu des douleurs à la cheville droite depuis une semaine, c’est un peu sous forme de test que se passera cette course. Surtout que les 69km de Olne-Spa-Olne sont déjà pour dans un mois (je vous ai pas encore dit ; j’ai complètement craqué et décidé de rejoindre les quelques fous déjà inscrits à l’OSO, le marathon m’a donné envie de faire encore plus de longues distances).

Bizarrement, on part vite… je sais pas si c’est l’effet post marathon mais en tout cas, j’ai envie de tracer et Patrick m’accompagne. Premier kilomètre en 4’53’’, 2ème en 4’44’’, 3ème en 4’20’’. C’est peut-être un peu trop vite, surtout que la difficulté du jour nous attend au 4ème kilomètre. Je lève donc le pied jusqu’au pied de celle-ci. Patrick attaque la montée de pied ferme et je le laisse partir histoire de ne pas exploser dans celle-ci. C’est raid, une belle côte comme je les aime. 5,5km, on est en haut.


Ravitaillement et c’est parti pour une très longue descente. Descente dans laquelle j’arrive à rejoindre Patrick et surtout sans souffrir de la cheville. Je m’accroche tant bien que mal car je ne suis pas vraiment capable de tenir le rythme que je nous ai imposé depuis le départ.


Nous voilà déjà non loin de l’arrivée, dernière montée vers celle-ci. Suis un peu court et je dois laisser partir Patrick qui m’attendra en haut. J’ai bien cru que j’allais devoir marcher (les jambes ne sont pas encore tout à fait remises du marathon et il est difficile de les faire avancer plus vite que l’allure à laquelle elles ont été programmées durant 12 semaines). La bonne nouvelle est que ma cheville ne m’a pas fait souffrir et qu’elle semble se remettre.

Je fini 290ème sur 635 participants en 59’08’’ (4’50’’/km). Belle performance, merci à Patrick qui a joué le lièvre de luxe.

J’ai eu ensuite l’occasion de déguster une Quintine magnifiquement servie tout en débriefant le marathon avec Thierry.

Les copains :
# 81ème Stéphane Verrellen (ETE) en 50’40’’
# 93ème Laurent Procureur (DRT) en 51’25’’
# 130ème Norbert Devroede (PDT) en 53’25’’
# 223ème Philippe Druart (ETE) en 56’57’’
# 274ème Quentin Padovano (DRT) en 58’24’’
# 291ème Patrick Boyen (ETE) en 59’08’’
# 437ème Axel Tourneur (ETE) en 1h06’02’’
# 454ème Catherine Vast (ETE) en 1h06’58’’
# 455ème Jean Luc Soyer (ETE) en 1h07’00’’
# 552ème Laure Hamdoun en 1h13’34’’
# 568ème Albert Vincent (ETE) en 1h15’34’’
# 588ème Anne Stradiot (ETE) en 1h17’51’’

Le site : www.acrho.be

lundi 15 octobre 2012

Brooks Cascadia 7


Bon, ben, voilà, après une très longue recherche sur quoi porter en trail, j’ai craqué pour les Brooks Cascadia 7

J’ai eu plusieurs échos très positifs. De plus, à peine les avoir chaussées au magasin, je me sentais bien dedans.
Je n’ai par contre pas eu le courage d’attendre février 2013 pour les model 8 sorte…

Je les ai testées en forêt de Soigne hier, premières sensations très bonnes, bien confortable et bonne accroche. J’ai hâte de les tester sur longue distance. Évaluation dans le prochain compte-rendu de trail.

Perso, je les trouve trop belles (qui a dit qu’elles étaient flashy ?!?).






dimanche 7 octobre 2012

Marathon de Bruxelles (07/10/2012)


JE SUIS MARATHONIEN. J’ai couru les 42,195km du marathon de Bruxelles en 4h01’21’’.

Pour une fois, je commence ce compte rendu par le résultat final.
Et du coup, j’embraye sur les remerciements.

Merci à Thierry Libert, mon coach, responsable de ma préparation qui a  trouvé les mots dans les moments de doutes et de faiblesse. Je n’aurais pas pu arriver au bout comme je l’ai fait sans cette mise en place et sans ses conseils.
Merci à Mathieu Soyeur, mon mentor, qui m’a amené à la course à pied il y a 5ans. Sans lui, je n’aurais jamais couru un marathon.
Merci à Gaétane Thirion, ma compagne, qui a dû supporter quotidiennement ce marathon depuis 12 semaines et qui m’a soutenu tout du long (comme à chacune de mes aventures sportives).
Merci à Valérie Cabaraux, ma meilleure amie, pour son soutien (et les corrections orthographiques de ce blog).
Merci à mes supporters sur le parcours : Emilie (merci pour le marron),  Alice, Gérald et Claudine, c’est dingue comme ça m’a fait du bien de vous voir.
Merci à toutes les personnes qui m’ont encouragé via mail, sms, appel, Facebook… Je n’ai jamais été seul grâce à vous.
Et merci à l’
E.T.Enghien, mon club, que je suis fier d’avoir représenté à BXL.


Voilà, c’est fini pour les remerciements, passons aux choses sérieuses : le compte rendu.

Commençons pas le commencement : Les 12 semaines de préparation. La motivation était au rendez-vous dès le début mais une irritation de l’intestin suite à une intoxication alimentaire rendra l’entrainement quasi impossible pendant 3 semaines et demi, sans compter la diminution physique suite à celle-ci. Heureusement que j’avais accumulé les longs trails en début d’année, et que les 4 dernières semaines furent dignes du défi. Les sensations au Raid Sunny Hills et à l’Ecotrail étaient encourageantes, mais pas à la hauteur de ce que j’aurais pu espérer. C’est là que les mots du coach font la différence et permettent de passer au-dessus des appréhensions.

Vendredi, passage par le Cinquantenaire et Marathon Expo pour retirer le dossard, éviter tout stress en l’ayant à l’avance (pas comme pour l’Ecotrail). Première surprise, je reçois un bière Faro édition spéciale avec mon maillot. Je trouve que c’est pas sympa, parce qu’il faudra encore attendre pour la déguster . Je fais un tour des stands et reste bloquer devant une paire de Brooks Cascadia 8 qui sortira en février 2013, je passerais un bon moment à discuter avec le vendeur. Mon choix est fait, ça sera mes prochaines baskets de trail :p En rentrant, je prépare mes affaires pour éviter tout oubli.


Samedi, journée repos sans pression, objectif atteint haut la main. Vérification du sac et de la tenue en cours de journée, tout est en ordre. A 17h, je prends la voiture, je veux faire un repérage de la partie du parcours vers Tervuren. Ne sachant pas à quoi m’attendre exactement, j’ai bien fait d’y aller mais par contre, je me rends compte que ces 17kilomètres inconnus sont difficiles et la peur augmente d’un cran. C’est l’étape qui fait que je rentre dans la bulle de mon marathon. Le soir, j’irais encourager mon Twix (partenaire de Raid) à son match de basket pour son annif. Mais mon corps uniquement est présent, l’esprit est déjà dans la course. 22h30, au dodo.

Jour J, 6h du matin, debout pour petit déjeuner. Pas faim, je me sens nauséeux… le pire est que je sais que c’est de stress. J’arriverais à avaler 2 tartines et 1 yaourt. Ensuite, attendre que le temps passe jusque l’heure de m’habiller et partir… Le temps est long. 7h45, en tenue et ready, je pars vers le métro. Au fur et à mesure que les stations passent, de plus en plus de coureurs montent. Je me dis que je ne suis pas le seul à ne plus tenir en place et à vouloir y aller. J’arrive sur place bien à l’avance vu qu’il est à peine 8h10. Je fais un tour, prends une photo, regarde les tenues des gens (avec leurs sacs poubelle ou combinaisons de peinture pour se garder au chaud avant le départ). Je me dirige vers le vestiaire (une tente pas loin du départ), j’ai l’impression d’entrer dans une cathédrale. Personne ne parle, la concentration est palpable dans l’air. C’est vraiment impressionnant et l’ambiance idéale pour se préparer tout en restant dans sa bulle. Je porte mon sac au camion de transport dans ma tenue de course recouvert d’une magnifique bâche plastique. Je m’éloigne du départ pour allumer ma montre, vérifier que c’est en ordre, relacer mes chaussures 3 fois chacune. 8h50, je rentre dans le box 3h59… j’aurais dû aller dans celui 3h45 mais je ne veux pas me mettre la pression. Les 10 minutes avant le départ sont longues, très longues.

9h, c’est parti. 2 ou 3 minutes à marcher jusqu’au tapis de départ et on s’en va réellement. Allé, 42,195km et elle est faite. Parc du Cinquantenaire, je prends mon rythme. Descente rue de la Loi, je ne m’emballe pas. Montée rue de la Loi, je descends le rythme, pulsations nickel. Arrivé en haut, un gars m’appelle, c’est un pote à Thierry que j’ai croisé au Laerbeek. On échange quelques mots dont des commentaires sur le ballon 3h59’ qui trace bien au-dessus de l’allure pour cela. Il vise moins de 4h également. On fera 1km ensemble et je le laisserais partir pour rester dans mon rythme (on est déjà au palais de justice).

Arrivent les tunnels, 3 à passer. A la sortie de celui de Bailli, Emilie m’attend pour m’encourager. J’ai même droit un marron porte bonheur, il fera la course avec moi dans la poche arrière de mon short. Ça fait du bien des encouragements aussi tôt. Les tunnels sont passés nickel, le cardio toujours dans le vert, parfait. Avenue Louise, tout droit jusqu’au premier ravitaillement.

Petite boucle dans le bois de la Cambre (je retombe sur le pote à Thierry au début de celui-ci qui revient d’une pause pipi), on s’encourage et ça repart. Sortie du bois, 10km de fait (58’17’’). Tout va bien. Avenue Franklin Roosevelt, ça monte et ça descend, rien de bien méchant sauf que j’ai envie de faire pipi… j’y ai pourtant été avant de partir (2 fois). Chaussée de la Hulpe, je m’arrête, ça presse trop. Je me dis que c’est pas les 45 secondes que je perds là qui changeront quelque chose (erreur, mais je n’aurais pas été au bout sans faire pipi de tout façon). Ça va mieux, je repars de plus belle.

Boulevard du Souverain, ça tourne. Le rythme est bon, le cardio aussi. Pour l’instant, on peut dire que tout roule. Mais cette partie, je la connais par cœur. Ca fait des années que je participe au semi et aux 20km de Bruxelles, c’est du connu et du bien connu. Il est donc très facile de gérer avec les bonnes constantes.

Arrive le bout du boulevard du Souverain, et le début réel de la course. 18km de fait, on tourne à droite vers Tervuren et c’est parti pour les 17km que j’ai repéré la veille. Et d’entrée, on monte. 2km de côte qui pour moi paraissent plus durs que l’avenue de Tervuren. Je m’accroche, adapte mon rythme à la pente, reste attentif au cardio et ça passe. 2km plus loin ça descend, enfin. J’aurais eu l’occasion de croiser les 2 premiers qui descendaient dans l’autre sens.

Passage à mi-parcours, le chrono annonce 2h02’22’ quand je passe…  avec la correction, 2h00’29’’ pour la première partie. Pas mal surtout que je me sens bien (même si les jambes commencent à sentir les kilomètres). On passe les 4 bras de Tervuren et on continue sur une longue ligne droite de 5km, de l’autre côté du terreplein, les participants plus rapides sont déjà sur le retour. Ces 5km se feront avec une côte que j’aurais un peu de mal à gérer. Mon cardio dépasse les 140 pulsations et j’ai du mal à descendre ma vitesse pour le faire baisser. On tourne en suite droite gauche pour aller faire un tour des étangs dans le parc de Tervuren. 25km de fait, je sais que c’est là que tout va se jouer. Je dois aller jusqu’au 32 (après la côte du retour) sans craquer pour finir sans souci.

Le tour des étangs est un peu difficile à gérer, les jambes commencent à tirer, surtout les cuisses. Le cardio est moins stable et j’ai un peu de mal à le garder sous 140bpm. J’en fini avec le tour des étangs, remonte une côte courte mais raide pour enfin reprendre les 5km dans l’autre sens. J’ai un sourire en me disant « ça y est, t’es sur le retour ». Kilomètre 28, je rattrape Stéphane (coach JCPMF avec moi au bois de la Cambre), il est victime de crampes qu’il n’arrive pas à faire partir. Il m’accompagnera jusqu’au poste de secours suivant.

Passage au 30ème kilomètre, 2h52’42’’. C’est parti pour 2km de côte. Si ça passe, c’est parti pour la gloire car ensuite, descente jusque l’avenue de Tervuren. Cette perspective m’encourage. Je choppe un rythme qui me convient, j’oublie les pulsations car je n’arrive pas à les contenir, je monte donc aux sensations. Les gens commencent à marcher devant moi, pas question de céder maintenant. Je m’accroche et arrive en haut. Nouvelle victoire mentale sur mes jambes. Je souffre mais je peux toujours avancer.

On repasse les 4 bras de Tervuren dans l’autre sens, série de virages gauche droite, puis enfin la descente. J’ai un peu de mal à relancer en début de celle-ci, mon corps demande à ce que je ralentisse mais je refuse de l’écouter. J’ai surtout le bide en vrac, le AA drink lemon ne me réussit pas trop. Je n’ai plus rien de solide à la ceinture, j’oublie les gels de peur de la réaction de mon estomac, je devrais donc finir comme ça. Je viens de tourner les kilomètres précédents proche des 6’/km, il faut relancer. Je passe le panneau 35km, je suis de nouveau à 5’20’’/km. L’avenue de Tervuren approche, je la sens, des supporters m’y attendent, ça va le faire.

Avenue de Tervuren
Dès les premiers mètres, je suis dedans, je me mets à 6’/km, rythme que je ne quitterais pas. Je vois Claudine et Gérald qui m’encouragent, c’est ensuite Alice un peu plus loin. Y a rien à faire, ça met la banane. Je m’accroche, je sais qu’après cette côte, je fonce vers la fin. Je dépasse des tas de gens. Et oui, on a rejoint le semi-marathon et les personnes que je double se dirigent vers 2h30 de course. Autant dire que leurs rythmes dans cette côte est loin du mien, ça m’aide encore plus à monter. A peine le temps de réaliser que je suis en haut.
Beacoup marchent autour de moi...
Avec le sourire ;)
Au loin, les arches du Cinquantenaire. Je relance à 5’40’’/km jusqu’au passage sous l’arche. Reste la remontée de l’avenue de la Loi. J’ai les cuisses à la limite de la rupture mais elles peuvent encore tenir.

Avant la rue de la loi
Après la rue de la loi
Juste avant la montée, un participant du marathon m’annonce qu’on peut encore arriver sous les 4h. Pour la première fois de la course, je mets ma montre en fonction temps écoulé. Effectivement, si je me donne, c’est encore possible. J’accélère donc dans la montée de la rue de la Loi. Arrivé en haut, j’accélère encore. Je monte à 4’/km. Il ne reste presque plus de temps, à peine 3 minutes. De plus en plus de monde au ralenti sur le parcours, je slalome… je ne sais même pas si mes jambes vont arriver au bout. Juste tout donner pour le temps. Mais plus j’avance, plus je me rends compte que ça ne sera pas possible surtout que je dois ralentir, il y a trop de monde. Je ne voudrais pas tomber et encore moins faire tomber quelqu’un si près du but. Je me résigne non sans mal. Je suis sur la Grand Place, je passe la ligne, j’arrête mon chrono et manque de m’effondrer. Ca y est, j’ai fait mon premier marathon…
Au bout du bout...
Il y avait 2131 inscrits, 1793 partants et 1709 finishers.
Le premier, Mutai Joash,  boucle le tout en 2h16’41’’ (3’15’’/km – 18,52km/h)
Mes résultats :
Au 10ème km : 1186ème – 58’17’’ (5’50’’/km – 10,30km/h)
Au 21ème km : 1249ème – 2h00’29’’ (5’43’’/km – 10,51km/h)
Au 30ème km : 1246ème – 2h52’42’’ (5’46’’/km – 10,42km/h)
A l’arrivée : 1089ème – 4h01’21’’ (5’44’’/km – 10,49km/h)
On peut dire que j’ai été régulier et suffisamment frais sur la fin que pour aller reprendre du monde.


Que dire de plus ? J’aurais pu faire moins de 4h, mais pour le même prix, j’aurais pu ne pas terminer. Je fini avec la possibilité de presque sprinter mais si j’avais mis cette énergie avant, aurais-je fini ? La difficulté du parcours (les 17km aller-retour vers Tervuren) m’ont vraiment surpris. Ce n’est pas un des marathons les plus dur d’Europe pour rien. Je n’ai pas rencontré le mur, je n’ai pas marché, je n’ai pas eu de crampes, pas de blessures… bref, ça c’est quand même bien passé. Le faire au cardio et s’y tenir sur les 30 premiers kilomètres étaient vraiment l’idéal je pense (même si c’est dur pour quelqu’un comme moi qui n’a pas l’habitude de ça).


Ça a surtout été une aventure formidable, des moments où les émotions prennent le pas sur le reste (plusieurs fois les larmes aux yeux quand c’était dur). C’est le mental qui court le marathon. C’est les pensées positives, les bonnes ondes des autres, les encouragements qui font que c’est possible boucler ça. Autant ma préparation a été un enfer, autant la course l’a été moins. Même si c’était dur, j’ai pris du plaisir, apprécié chaque détail. L’année prochaine, je ferais mieux, que ça soit à Bruxelles ou ailleurs.

J’arrête là… le reste, je le garde pour moi. Je suis marathonien, ces mots sont lourds de sens pour moi… il y a un avant marathon, maintenant, c’est l’après marathon et je ne serais plus jamais le même coureur.

Encore merci à tous.

mercredi 3 octobre 2012

Marathon de Bruxelles : X822X


Voilà, J-4 avant le marathon de Bruxelles et après 12 semaines de préparation…
Dossard 822 au rapport :p

Avoir perdu 3 semaines et demi à cause de mes soucis d’intestins a vraiment été une mauvaise chose. Je me sens toujours plus faible qu’avant et je pense qu’il faudra faire avec . Les jambes ne sont pas au meilleur mais le mental est là, ça c’est la bonne nouvelle (
mon Ecotrail de la semaine dernière en est la preuve).


Le parcours, on peut dire que j’en connais par cœur une bonne partie vu que le semi et les 20km de Bruxelles sont de mes rendez-vous annuels depuis un bon moment. Ce qui me fait un peu peur, c’est d’arriver au kilomètre 19 et ne pas tourner directement vers l’avenue de Tervuren mais vers Tervuren. C’est ces 17km là qui m’inquiètent. Un dernier repérage en VTT voir en voiture d’ici là s’impose.


Cette fois, j’irais chercher mon dossard dès l’ouverture le vendredi pour ne plus être stressé, et surtout bien m’imprégner de ce qui m’attend. Profiter de chaque instant avant la course, me balader dans marathon expo et prendre la température, me nourrir de l’énergie ambiante.

Dimanche à 9h, ça sera parti. 3h45 est l’objectif, je serais vite fixé si faisable ou pas. Mais quoi qu’il en soit, je ferais tout pour arriver en dessous de 4h. Quoi qu’il en soit, j’irais au bout. Abandonner n’est pas dans ma nature et même si je dois finir en rampant, je ramperais. J’espère que mon coach pourra être fier de moi ;)

Si l’envie est de venir m’encourager, ça me ferait bien plaisir ;) N’hésitez pas à me contacter d’ici là pour que je vous donne mes heures de passage théorique en fonction d’où vous viendrez et surtout que je sois attentif pour vous faire coucou.

Je remercie déjà ceux qui m’encouragent depuis quelques temps et qui le feront jusqu’au jour J.

Une pensée pour l’E.T.Enghien qui sera en déplacement à Lyon (10km, semi et marathon). Et tout particulièrement pour Cath qui sera sur le marathon.

Rendez-vous la semaine prochaine pour le compte rendu ;)