dimanche 11 mai 2014

ZUT Woluwé (11/05/2014 – Woluwé-Saint-Lambert)

Je l’avais raté en 2013 à mon grand regret. Malgré qu’il soit situé à peine une semaine après La Bouillonnante et surtout une semaine avant les 20km (qui ont changé de date à cause des élections), je décide de m’inscrire et de le faire en mode cool.
Et qui dit mode cool dit occasion d’accompagner quelqu’un du HCR.
Ça fait un moment que je rabâche les oreilles de Valentine sur le fait qu’elle est capable d’aller plus vite en course, l’objectif du jour est donc de l’accompagner et la motiver pour qu’elle fasse une belle course et un bon temps.


J’embarque Valentine pour la course, on y rejoint Muriel, Caro et Antoine. Ca fait une semaine qu’il fait immonde et la journée de la veille ayant été complètement remplie d’averse, c’est donc avec beaucoup de chance que nous prendrons le départ au sec et encore mieux, il ne pleuvra même pas lors de la course. Objectif, entre 5’30’’ et 5’45’’ par kilomètre et surtout ne jamais dépasser le 6’. Les règles fixées, nous voilà partis.

Le début de parcours est la partie la plus compliquée car ça monte fort pour peu de temps de récupération. 70% de la difficulté se situe ces 4 premiers kilomètres. On part donc au rythme souhaité mais sans forcer. Malgré que je n’ai pas participé l’année dernière, je me rappelle bien du parcours et je peux donc donner un max d’informations à Valentine sur ce qui va arriver et où on se situe.

Les kilomètres s’enchainent et Valentine tient bon. Une fois le début et ses difficultés passés, la course se passe bien et Valentine a de la volonté pour me suivre. Un peu avant le 10ème kilomètre, on ralentit le rythme pour reprendre le souffle car la grosse difficulté de la course arrive, le mur de l’université précédé de la montée vers le moulin. Valentine faiblit dans la première, je la pousse un peu dans le dos. Effet très positif sur son mental car elle arrive en haut sans soucis. Et dans le mur de l’université, elle m’impressionne même  avec sa vitesse d’attaque dans la difficulté. La fin pique un peu mais elle tient bon.

Une fois passé cela, la fin est bien plus cool mais Valentine est un peu dans le rouge. Je l’encourage de toutes les manières possibles mais le mental est bon et elle ne craquera pas. La bonne surprise viendra du fait qu’il n’y a pas 15km mais 14km. Et aussi que Valentine arrive à sprinter sur la piste d’arrivée pour grappiller quelques secondes au chrono.

1h17’31’’ pour les 14km (5’33’’/km).      

Classement  (1371 participants) :
- 833ème : Valentine Mahieu en 1h17’31’’
- 834ème : moi en 1h17’32’’
- 907ème : Muriel Lefebvre en 1h19’12’’
- 909ème : Antoine Pierson en 1h19’14’’
- 1234ème : Caroline Vokar en 1h30'45''

Objectif atteint pour Valentine, avec panache et volonté en prime. J’espère que cette préparation mentale lui sera utile pour la suite et pour se mettre un objectif aux 20km de BXL.
Pour ma part, jolie balade en agréable compagnie sur un chouette parcours, que demander de plus.


CR2012 : ici
Le site :
www.zatopekurbantour.com

samedi 3 mai 2014

La Bouillonnante (03/05/2014 – Bouillon)

La Bouillonnante, la grande messe du trail en Belgique. C’est en décembre qu’il a fallu s’inscrire et sans trainer vu la popularité de l’épreuve qui est annoncée sold out depuis des mois. Certains aiment, d’autres détestent, perso suis fan. Il y a 2 ans, lors de ma première participation sur le 24km, j’avais réalisé ma meilleure prestation en trail avec un parcours hors du commun. L’année passée, j’ai dû déclarer forfait la semaine avant pour cause de déménagement. Autant vous dire que cette année, j’en voulais. Et pourtant, le week-end précédent, je me suis explosé le genou gauche au raid des Highlands (le compte rendu arrivera sous peu, j’attends encore les photos et le détail du classement), nous contraignant mon coéquipier et moi à devoir couper court à l’aventure et surtout mettant un gros point d’interrogation sur ma participation à la Bouillonnante.


Après un début de semaine au repos forcé et un test sur 15km plat mercredi, la décision est prise : je prendrais le départ de la Bouillonnante 2014, je l’ai trop attendue cette course. La fin de semaine est quand même emprunte de doutes suite à des douleurs aux genoux qui vont et qui viennent. Ça sera donc en mode cool que je participerai cette année (enfin, c’est ce que je croyais). Direction les Ardennes le vendredi pour loger à 35 minutes de Bouillon et me faire un bon barbecue/bière en dernière préparation (oui, je sais, c’est mal).

Je mets mon réveil à 7h du matin histoire de voir le départ des longues distances (35km et 56km)  qui est à 8h45, avant de prendre mon dossard et d’aller me préparer afin d’être prêt à 9h45 pour mon départ . Au final, 6h30 suis réveillé, plus moyen de dormir, trop envie d’y aller. Je me lève, enfile mon équipement, prépare mon petit déj’ et me voilà en route. Je me gare au pied de la butte du château et j’arrive en haut à 8h (plus que confortable niveau timing). J’ai l’occasion de croiser pas mal de monde que je connais et d’échanger quelques mots avec chacun, chouette ambiance même si pour certains, le stress est là. Y a du beau monde sur la ligne de départ des grandes distances, ça va être disputé devant.

Je redescends pour me préparer à mon aise et regarder la longue distance passer (raté, suis pas au bon endroit, le parcours a changé). Je remonte donc équipé et motivé. Je retrouve Albert et Vincent. Et là, je me rends compte que j’ai ma poche qui coule… après vérification, j’ai 2 fuites à celle-ci (sur le haut heureusement). Plus le temps de redescendre en changer, il faudra faire avec . Le principal inconvénient est qu’elle n’est plus étanche et donc que j’aurais un bruit de clapotis d’eau sur le dos pendant toute la course, le truc qui m’exaspère.

On entre dans la cours du château pour le briefing et attendre le départ. Quelques infos sont données sur la course et un rappel de respecter la nature (la moindre des choses chers amis coureurs). Une salve d’applaudissements pour le bourgmestre qui soutient la manifestation, une autre pour les organisateurs et nous voilà parti. Objectif : moins de 4heures, aucune ambition vu ma condition.

Je décide de prendre un bon rythme jusque la première difficulté histoire de chauffer un max mon genou. Première surprise ; on descend de l’autre côté du château, c’est chouette par là aussi. On se retrouve le long de la Semois, on passe le camping. Le tout à 5’/km jusqu’au pied de la première côte au 3ème kilomètre. Celle-ci sert de mise en jambe, pas de soucis. Première descente un peu périlleuse car beaucoup de monde et peu de place pour se lancer.

Puis vient la première difficulté sérieuse, une longue côte de presque 2 kilomètres. Et même si le genou ne me fait pas trop mal, je me retrouve en haut avec des jambes de plomb. Les mollets durs comme de la pierre, des cuisses qui tirent. A ce moment précis, je me dis qu’il faut gérer sur la longueur et surtout oublier de regarder le chrono car ça va pas le faire.

J’entame donc la descente à l’aise vers Frahan. Mes jambes se remettent, je me sens mieux et surtout la motivation revient. Le genou me gêne un peu mais rien de catastrophique. On remonte un peu pour en arriver au 12ème et le ravitaillement complet. Surprise, Joëlle et Thierry sont juste avant celui-ci, je m’arrête leur faire un bisou et me ravitaille correctement. Suis paré pour attaquer The Wall.

The Wall, c’est la célèbre montée vers Rochehaut, 600 mètres de long pour 150 de dénivelé positif. Ce tronçon est chronométré. J’aime cette partie, je m’y sens à l’aise mais je décide de ne pas trop en faire et de me contenter à le monter sans forcer. Je mettrais 10’59’’ pour arriver en haut, 192ème au scratch, pas mal (je suis 213ème au classement  général en haut alors que 224ème en bas). Il faut savoir qu’après le mur, la course s’intensifie, la seconde partie est pour moi plus difficile (et vu les échos des copains, suis pas le seul à penser cela).

Nous voilà donc arrivés à la partie des échelles, j’opte pour le passage par les cordes, plus rapide mais plus casse gueule. Le parcours est plus accidenté, il faut être à chaque instant concentré pour éviter les pièges.

De 15,5 à 17,5km, une longue descente, ça fait du bien pour se remettre de la partie précédente. Je commence à accuser le coup de la difficulté de la course mais mon chrono est bon, suis toujours dans les temps pour aller chercher mon record perso d’il y a 2 ans. On m’aurait dit ça au 5ème kilomètre, je ne l’aurais pas cru. Et j’ai envie d’y croire. La forme est venue dans l’effort, c’est quand même rare ça.

Ça remonte, un peu rude car on est sur du macadam mais dans le virage, des gens sont là pour encourager les coureurs, on a droit à une ola lorsqu’on passe. Et surprise, je tombe sur Wally et ses 2 fils. Ils m’accompagnent dans la fin de la côte, m’annoncent un ravitaillement (que j’avais oublié). Que ça fait du bien de voir des visages connus et de recevoir des encouragements, MERCI. Je fais le point (j’aime faire le point quand je suis dans une course), je leur dis comment je me sens, que je suis sur mon temps d’il y a 2 ans, que je souffre mais que j’y crois encore. C’est fou mais cette fin de côte est passée comme une lettre à la poste.

J’arrive au ravitaillement gonflé à bloc, je m’arrête 5 secondes le temps de remplir ma cup de coca et je repars à fond dans la descente, je me fais plaisir, j’ai à nouveau des ailes. On descend vers le tombeau des géants et le premier guet.

J’avoue que je redoutais ce passage. L’eau froide de la Semois (je dirais 8°C, si quelqu’un à l’info, suis preneur) sur des jambes bouillies par les 20km parcourus jusque-là, ça me fait peur. Peur de la crampe, de me faire mal. Il y a des participants tout le long de la corde qui sert de ligne de vie. Je descends dans l’eau et me retrouve dedans jusque la taille. Pas question de trainer dans cette eau glacée, je décide donc de m’écarter de la corde et d’y aller à l’arrache et au plus vite. Méthode qui me fait passer beaucoup plus rapidement. La photographe se demande d’ailleurs toujours qui est ce cinglé qui traverse la Semois comme si sa vie en dépendait.

Je sors de l’eau, les jambes rouge vif mordues par le froid. Plus aucune sensation, elles sont anesthésiées. Je n’ose pas me remettre à courir de peur de la rupture. Je marche donc un peu puis rapidement et me remets à courir. Ouf, elles ont tenu le coup. Pas facile avec les pieds trempés, le short qui colle, mais on y retourne. La fin se rapproche et le mental y est. Ça monte d’abord légèrement puis un peu plus et on redescend vers le second guet.

21,5km, toujours les mêmes craintes. L’eau est moins profonde. Au début, j’en rigolais avec un autre participant et vlan, nous revoilà dedans jusque la taille pour quelques mètres. Toujours la même sensation à la sortie. Sauf qu’on remonte direct et là, ça fait vraiment très mal. J’arrive en haut mais difficilement et dans la légère descente, j’attrape une crampe au mollet droit. Elle n’est pas trop forte, je peux donc continuer à courir même si c’est dans la souffrance. Je dépasse des gens qui s’étirent, suis pas le seul à qui ces deux passages d’eau ont fait mal.

Ça remonte, j’espère la dernière. On est presque à 24km et toujours pas d’arrivée en vue… Ca ne sera pas donc uniquement 24km… dommage, impossible du coup de battre mon temps d’il y a 2 ans. 3h16 au 24ème kilomètre, ça l’aurait fait pourtant.

Dernière descente, le château est en face. Toujours le mollet douloureux mais ça sent la fin. Je passe à côté de ma voiture, traverse la Semois par le petit pont (c’est quand même mieux que dans l’eau). Et voilà la dernière difficulté de la journée. Et elle fait très mal, je n’ai plus de jus pour courir. J’entends Thierry au loin qui m’encourage. Il tirera d’ailleurs la photo qui résume cette course, la fierté de l’avoir faite même dans la souffrance.


J’arrive même à recourir dans les derniers mètres.  Et me voilà franchissant la ligne, quelle course !
3h23’37’’ pour 24,92km et 1137 de D+, je finis 177ème sur 642 participants (3h26’15’’ temps officiel).

J’ai envie de dire que c’est quand même une progression malgré que je n’ai pas battu mon temps de 2012 (3h19’49’’ temps réel, 3h21’10’’ officiel) car il n’y avait que 23,7km pour un D+ de 1226, pas de passage à guet et j’avais fini 204ème sur 657 participants (mon CR 2012 :
ici)

Que retenir ? Cette édition de la Bouillonnante devient ma nouvelle meilleure performance en trail. J’ai vraiment pris du plaisir malgré la difficulté du parcours (plus exigeant qu’il y a 2 ans), mon genou a tenu le coup et est en bonne voie de guérison, j’ai couru au mental et intelligemment, j’ai opté pour une bonne alimentation et une hydratation réduite à cause de mes problèmes de poche (ce qui n’était pas un mauvais choix, j’ai même failli vider ma poche tellement le bruit qu’elle faisait me rendait dingue), j’ai souffert physiquement mais je pense que ça a été le cas de pas mal de participants. J’en garde encore une fois de superbes images et cette course hors normes reste pour moi la référence en Belgique pour le trail de jour. J’espère avoir un dossard l’année prochaine, j’aurais à nouveau rendez-vous sur le 24km avec à nouveau l’envie d’aller plus vite.

Les big up :
- Tous d’abord, félicitations à Vincent Wirtgen qui remporte le 35km, c’est une belle victoire qui rejoint ton palmarès. Et toujours avec autant de simplicité.
- Big up à Mathieu Capouet qui termine le 56km qu’il avait dû abandonner l’année dernière. Non sans mal mais les plus belles batailles se gagnent dans la douleur. Bravo fieu.
- Bravo à Julien (les sentiers du Phoenix) qui, après une semaine de doute, et qui partait sur le 35km, finira le 56km (son CR :
ici).
- Bravo à Isabelle De Poï qui termine 7ème dame sur le 35km, chapeau (et qui a été bien bouillie).
- Bravo à tous les copains qui ont participé sur les diverses distances, arriver au bout de la Bouillonnante, c’est toujours une expérience riche de sens : Albert, Cath, Pat, FM, Jeo, Vincent, Jonathan, etc. La liste est longue (vous les retrouverez dans le classement en fin d’article).

Je voudrais juste finir par remercier l’organisation d’une manifestation hors du commun mais qui sait rester à visage humain. Egalement les bénévoles qui ont été vraiment agréables. Et aussi les spectateurs et supporters, que ça fait du bien dans l’effort.

Je vous laisser là avec la tête remplie d’images magiques, de souvenirs vifs et marquants à jamais.

Le site :
http://www.la-bouillonnante.org/

Les copains sur 13 km (391 participants):
- 11ème - Cyrille Malcourant - 1h22'12''

Les copains sur 24 km (642 participants) :
- Vincent Botte - 2h58'32''
- 493ème - Albert Vincent - 4h25'17''

Les copains sur 35 km (522 participants) :
- 1er - Vincent Wirtgen - 2h56'25''
- 52ème - Jonathan Trifin - 4h04'00''
- 101ème - Isabelle De Poï - 4h19'15''
- 102ème - Marc Lixon - 4h19'15''
- 151ème - Olivier Butaye - 4h34'13''
- 237ème - Jeo Vandergeeten - 5h03'37''
- 369ème - FM Renuart - 5h35'08''

Les copains sur 56 km (476 participants) : 

- 244ème - Michel Pierard - 7h53'59''
- 312ème - Mathieu Capouet - 8h13'23''
- 345ème - Patrick Boyen - 8h23'35''
- 417ème - Annick Goossens - 6h16'12''
- 418ème - Catherine Vast - 9'16'12''
- 447ème - François Sales - 10h08'41''

Désolé pour les oubliés... mais y avait beaucoup de monde au départ...
Hésitez pas à commenter vos résultats les copains, j'ajouterais avec plaisir.


samedi 26 avril 2014

Raid des Highlands (Thulin – 26/04/2014)

Une vidéo postée sur mon mur Facebook par Jeo et le lendemain, nous voilà inscrits au Raid des Highlands en aventure (50km VTT + 10km CAP). Je connaissais de nom mais sans plus. Eh bien, agréable surprise. Cette infidélité à mon partenaire habituel de raid aura été fort intéressante. Laissez-moi vous la conter.

Notre heure de départ est 10h09, The Boulet Cowmic (eh oui, après les championnats de Belgique de Trail par équipe, on a remis le couvert avec notre nom d’équipe bizarre). On arrive un peu à l’avance, on dépose nos VTT au point indiqué et on va prendre connaissance des informations pour la journée.

Nous voilà donc en route pour une très longue journée. Première épreuve au départ, une énigme (facile, mais tellement qu’on a longuement hésité sur la réponse). Ensuite, avec cette réponse qui est un chiffre, on doit, avec nos corps, dessiner chacune des lettres en étant couché au sol pour être pris en photo. Bien fun pour commencer.


On part ensuite pour la CAPO (course à pied d’orientation). 7 balises a poinçonner, 10,2km qui nous conduiront de Thulin à Dour. C’est Jeo qui mène la direction et il fait ça très bien. On associera nos efforts avec l’équipe 18, fort sympathique. Arrivé à l’épreuve 2, on a droit à du tir à la carabine à plomb, un lancer de fléchettes en déséquilibre et un petit quizz. Une photo après, on part en vélo (après un petit stress car Jeo ne retrouve plus la clé de son cadenas [que je lui avais dit de ne pas mettre]). Plus de peur que de mal, on est parti pour la partie vélo. Pas facile cette CAPO car au final, on court en tenue de raid (donc pour ma part, short de VTT et sac à dos de VTT bien plus rempli que pour un trail), suis donc bien content de retrouver mon vélo après 1h13 pour récolter l’intégralité des balises.

11h58, on part pour le VTTO. On choppe la balise 8 (non sans mal car elle est bien cachée en haut d’un bosquet). Direction l’épreuve 3, à Wasme. Une épreuve de tir au but ou l’on marque des points en fonction des cibles qu’on atteint dans le goal. Sauf que, pour participer, faut aller chercher un ballon de foot en haut du terril d’à côté. Sacrée balade pour un ballon. Pour qu’au final je ne prenne pas de point mais heureusement, Jeo sauve l’honneur en mettant un joli goal.

On reprend la route, on choppe la balise 9 et 10 et direction l’épreuve 4. Un puzzle en bois à faire sur base d’un dessin. On a particulièrement brillé sur cette épreuve étant donné qu’on obtient le second temps pour finir le puzzle (au moment de notre passage).

Direction la balise 11 et l’épreuve 5a et 5b (à Dour). On a d’abord droit à une up & down avec des énigmes à élucider (4 chacun) pour au final retrouver un mot sur une liste de 9 noms, chouette épreuve.
Puis un death ride… et pas un petit car il part d’une falaise surplombant une carrière pour se terminer en bas de d’autre côté. On est pas du genre franc en hauteur, le tout, c’est de se lancer.

Direction la balise 12 et le ravitaillement, 28km de fait. Ça devient long. Mais nous continuons la route. 2 balises de plus et nous voilà à notre épreuve préférée ; goûter des fromages. On fera un bon 9/10 et surtout, ils étaient excellents ces fromages frais. On aura aussi droit à un petit quizz musical pour lequel, il faut le dire, nous avons surtout brillé par notre prestation de chant et de danse.

3 balises de plus et nous voilà à l’épreuve des costauds « La suite infernale » (bois d’Angre, 42km). 10 seaux placés dans une pente avec des arbres, des cordes et divers chemins. Chaque seau contient une carte allant de l’as à 10. Chacun à notre tour devons partir à la recherche de la première carte, si elle n’est pas dans le seau choisi, il faut redescendre et c’est le partenaire qui doit partir à sa recherche dans un autre seau et ainsi de suite pour faire la série complète dans l’ordre. Vraiment un truc de costaud surtout quand on a perdu le 6. Mais bien fun. On prend la balise bonus au milieu du cours d’eau (évidemment à la barbare, en coupant par l’eau).

On repart, mais malheureusement pas pour longtemps, car en se dirigeant vers la balise suivante, on passe par une côte dans le bois. Je monte en danseuse quand ma chaîne saute, je perds l’équilibre et mon genou gauche va taper sur ma tête de fourche. Douleur foudroyante, me voilà par terre. Jeo me rejoint, se moque un peu puis réalise que je viens de me blesser. Je laisse passer quelques minutes mais il faut repartir. Sauf que mon genou est ultra douloureux dès que je le plie, il gonfle et devient légèrement mauve.

On prend les 2 balises suivantes, mais je souffre. On arrive à l’épreuve suivante qui est également un ravitaillement. Il pleut (alors qu’on a commencé la journée sous le soleil), on regarde l’épreuve, il faut s’agenouiller pour la faire, on a froid, j’ai mal… on décide donc de la zapper.

Il reste 3 balises et une épreuve. On repart mais c’est pire qu’avant le ravito. Je demande donc à Jeo qu’on écourte et qu’on rentre le plus rapidement possible… et rien que ça a déjà été une sacrée épreuve.

A l’arrivée, on nous demande notre fil rouge (une maquette à construire) qu’on a complètement zappé, on décide de ne pas s’y attaquer, vraiment foutu après cette journée.

On termine 21ème sur 25 équipes avec 1508 points. Quand on sait que la maquette nous aurait ramené 400 points supplémentaires, on aurait dû la faire. Mais pas de regret.

Pour une première, vraiment séduit par cette organisation, dommage que je me sois blessé. Et en équipe avec mon Boulet, ça marche toujours bien (surtout qu’on rit beaucoup). On reviendra donc l’année prochaine.


Bravo à l’organisation et merci aux bénévoles qu’on a croisé tout le long.
Le site : raidhighlands.wordpress.com

Quelques photos souvenirs :
















samedi 29 mars 2014

Night Trail Frameries (29/03/2014 – Frameries)

Le rendez-vous incontournable de ma saison : le Night Trail Frameries, j’adore cette course (me demande si c’est pas ma préférée de l’année). L’année passée ne s’est pas bien passée, je suis tombé au premier tiers de la course, la suite de l’aventure avait été un long chemin de croix. Initialement inscrit sur le 28km (comme l’an dernier), j’ai finalement décidé de m’aligner sur le 20 qui est ma distance préférée. N’étant pas encore à la cadence d’entrainement que je souhaite (travaux quand tu nous tiens), je préfère passer un agréablement moment sans pression et profiter de ma course. Note que j’ai quand même fait un effort, l’année passée ; j’ouvrais un mur avant d’aller à la course, cette année j’ai juste monté une cuisine ;)

C’est accompagné de Nico et Valentine que je ferais la route, on retrouvera Antoine, Muriel et Caroline sur place (une pensée pour Fredouai qui ne peut participer pour cause de blessure). Y a plein de visages connus ; ça fait plaisir. On s’empare de nos dossards et allons nous préparer. Peu de temps à rêvasser, il est déjà l’heure de partir.

Je partirais accompagné de Nico et Antoine. Premier trail pour Nico, j’ai pour objectif de le freiner pour qu’il tienne jusqu’au bout sans exploser. Nous ferons donc course commune pour 2 terrils, après, on verra. Briefing de JF et nous voilà partis. 2 petits kilomètres de mise en jambe et nous voilà au premier terril (celui du Pass). Pas le plus difficile, il passe sans soucis. On arrive à 3 en haut. Je me lâche complètement dans la descente et me dis que j’attendrais les autres en bas. Un peu de prise de risque, beaucoup de plaisir et quand je me retourne une fois en bas, Nico est avec moi : j’ai trouvé un partenaire de descente.

On continue sans Antoine qui n’a pas suivi dans la descente, mais il revient rapidement sur nous, on reforme le trio jusqu’au 2ème terril. Nico et moi perdons de nouveau Antoine. On se lance dans cette superbe ascension, on redescend ensuite pour mieux remonter. Et nous voilà au sommet. Qui dit sommet, dit descente à fond les ballons. Quel plaisir, il devrait exister des courses de descentes uniquement (comme en VTT), suis sûr que je serais bien meilleur niveau classement. Nico a l’air tout aussi emballé que moi une fois arrivé en bas.

On repart de plus belle, tout va bien. Le ravitaillement est en approche, l’équipe tourne (Nico pas trop vite et moi pas trop lentement). Un petit peu manger, un petit peu boire, un petit péquet, et en route pour le 3ème terril.

Je préviens Nico que si je craque dans la montée, il doit y aller sans moi histoire de garder l’allure qu’on s’est donnée jusque-là. Le 3ème terril, le plus pentu j’ai l’impression. Une nouvelle ascension qui, je l’avoue, pique un peu, surtout sur la fin. Mais je finis avec Nico. Je souffle quelques secondes et profite de la vue. On attaque la descente, comme depuis le début, fort rapidement. Mais les appuis se font un peu moins francs.

Une fois en bas, 2 petites bosses se succèdent. Je laisse partir Nico qui a encore pas mal de jus, je commence à accuser le coup. Il rester 4km, légèrement montants, autant y aller à l’aise jusqu’au bout.
Surprise du chef : un verre de cuvée des jonquilles à 1,5km de l’arrivée, top de chez top. Le petit coup de fouet qu’il fallait.

J’en termine en 2h16’57’’ pour 19,1km (65ème). Record perso battu mais avec deux bons kilomètres de moins… Ca fait juste plaisir au moral quand même J

Je retrouve Nico qui finit 1 minute devant. Bravo : belle performance. Le fait de l’avoir ralenti lui a permis de boucler sans craquer et m’a permis d’avoir plus de rythme que je n’aurais eu en étant parti seul. Bref, beau win/win. J’ai quand même hâte de voir Nico avec une paire de trails et une bonne frontale, suis pas sûr que je pourrais le suivre.

Le trail nocturne, c’est quand même terrible. Et le night trail organisé par Madres, toujours une référence. Une organisation qui grandit et qui le mérite. Encore bravo et merci à tous les bénévoles. Rendez-vous l’année prochaine.

Les résultats des copains :

14km Féminin (70 participantes)
- 2ème : Ann Saffre (Madres) – 1h20’31’’

14km Masculin ( 181 participants)
- 2ème : John Smet – 1h02’17’’
- 117ème : Alain Praet (TXR) – 1h44’19’’
- 147ème : Frédéric Dupont (TXR) – 1h53’28’’

20km Féminin (14 participantes)
- 8ème : Caroline Vokar (HCR/ETE) – 2h35’41’’
- 9ème : Valentine Mahieu (HCR/ETE) – 2h46’12’’
- 10ème : Muriel Lefèbvre (HCR/ETE) – 2h46’16’’

20km Masculin (110 participants)
- 11ème : Cyrille Malcourant – 1h51’28’’
- 27ème : Tom Lejeune – 2h05’08’’
- 28ème : Olivier Butaye – 2h05’12’’
- 61ème : Nicola Leleux (HCR/ETE) – 2h16’14’’
- 85ème : Antoine Pierson (HCR/ETE) – 2h28’22’’
- 100ème : Axel Tourneur (ETE) – 2h41’37’’

27km Masculin (106 participants)
- 1er : Jean-François Charlier (Salomon) – 2h10’27’’
- 33ème : Michel Pierard – 2h51’32’’
- 40ème : Yannick Bouchez – 2h52’54’’
- 41ème : Jeoffrey Vandergeeten (RCB) – 2h52’59’’
- 99ème : Frédéric Wilmotte – 3h43’50’’
- 102ème : FM Renuard (ETE) – 3h53’58’’

CR 2013 : ICI
CR 2012 : ICI

Photos : ICI (merci à l’asbl Objectif Photo, encore de chouettes souvenirs)








dimanche 9 mars 2014

Trail et vie (Chimay – 09/03/2014)

Je garde un souvenir très positif de ma participation à cette course il y a 2 ans au profit d’une bonne cause : le Télévie (CR 2012). J’y avais fait le 36km, distance sur laquelle je m’étais également inscrit cette fois. Mais, étant en plein chantier de rénovation, épuisé et avec un bon début d’infection des sinus suite à la poussière, j’ai demandé à l’organisation de pouvoir passer sur le 26km, et heureusement (merci à eux d’avoir accepté, il n’est jamais facile de traiter les demandes de dernières minutes pour une organisation).

Fredouai m’a proposé de me véhiculer et de passer me prendre, nous voilà donc du matin en route pour Chimay à 7h du matin. Et on a bien rit (je vous passe les détails). Il fait magnifique, ensoleillé, la température monte lentement. On arrive sur place, on trouve une place pas loin de la zone et on part chercher nos dossards. Le petit déj est offert (c’est quand même la classe) et on trouve rapidement nos dossards grâce à une excellente gestion de la distribution. Je retrouve l’organisation de cette course au top et les en félicite. On croise des E.T.Eistes, des orgas de la Raid’Dingue, des Madres… bref, y a du monde qu’on connait.


On va se préparer ; simple maillot courte manche, short, sac à dos et lunettes de soleil (et oui, il fait magnifique). On se dirige vers la zone de départ. Y a quand même 750 participants pour les 2 distances, la course est complète. On papote à gauche à droite tout en essayant d’entendre le briefing. Nous voilà partis. Fredouai et moi-même avons décidé de faire route commune le plus longtemps possible.

On commence par un bon 2km sur macadam en côte avant de rentrer en forêt et d’attaquer les sentiers. Le dénivelé n’est pas important pour la distance, c’est un trail roulant. Mais il nous reste un peu de boue quand même.

On avance tranquillement sans pression et on profite du beau temps, ça fait du bien de prendre ce bon bol d’air. On forme une bonne paire avec Fredouai et tout roule. Les paysages se succèdent sans monotonie. On arrive déjà au ravitaillement au 13ème km (je pensais avoir lu au 14ème, mais ça me va très bien comme ça). On y retrouve Pat qui s’est fait mal au genou et qui décide de changer de distance. On se nourrit, on boit, et on ne crache pas sur le Chimay (la classe numéro 2). On repart la joie au cœur.

La reprise est un peu plus dure mais encore une fois, tout va bien. Enfin, jusqu’au 19ème kilomètre où d’un coup, mon bon Fredouai explose. Il me dit de continuer, me voilà donc seul.  La fin approche lentement mais sûrement. On sort des bois pour une côte en macadam et se diriger vers la fin.

La zone technique, je l’avais oubliée celle-là. 3km annoncé. Pat me revient dessus, on va donc faire cette zone ensemble. Et là, y a de quoi faire : dénivelé, corde, ruisseau… bref, sacré changement par rapport au reste mais fort appréciable. Je laisse partir Pat car j’ai plus le jus nécessaire pour m’accrocher. Vient enfin le panneau « dernier kilomètre » avec les remerciements pour le Télévie. En prime : en descente jusqu’au bout.

Je croise Joëlle qui me fera une jolie photo à la Gilbert Montagné et me voilà au bout.
2h52'18'' - 327ème/475 finishers.

L’objectif de 3heures maxi est atteint, je profite du ravitaillement d’arrivée et retrouve Pat pour aller attendre Fredouai à l’arrivée. Il finira en 3h, super.

Le temps de se changer et nous voilà dans la file pour l’assiette barbecue (la classe numéro 3), elle fait du bien après ces kilomètres de trail.


Juste une magnifique matinée au soleil avec de chouettes personnes. En prime, pour la bonne cause du Télévie. Bravo encore à l’organisation, vous êtes exceptionnels ; du retrait des dossards à l’arrivée en passant par le parcours, les bénévoles et tout et tout. Je ne sais pas si je fais bien de m’exprimer autant sur la qualité de l’organisation, je voudrais bien pouvoir m’inscrire à l’édition 2015 sans que ça soit sold out trop vite (ce qui ne manquera pas d’être le cas j’en suis sûr).

Les résultats des copains sous peu...