samedi 2 novembre 2013

Zooombie (02/11/2013 – Dour)

La Zooombie, première en Europe de ce concept de course avec des obstacles et des zombies (qui sont là pour arracher les bandelettes de vie des concurrents pour qu’ils soient contaminés). En prime, dans l’organisation, on retrouve Dimi et JF de Madres et de la TXR. Suis donc vraiment curieux de ce que ça va donner et un peu de soutien à un tel projet me semblait plus que bienvenu.

Me voilà donc à Dour Sport (bizarre, y a pas de scènes, ni de tentes, ni de festivaliers partout), j’ai le temps de voir passer la course des enfants et je retrouve Yannick a peine arrivé dans la place, il arbore une magnifique tenue accompagnée d’une tronçonneuse, le ton est donné.

L’attente est un peu longue jusqu’au départ de la course, j’en profite pour aller saluer les copains qui font partie de l’animation (les zombies de Ver’Nack, les Ghostbusters Belgique et les soldats). Tout ça me semble fort fort fort bien achalandé.

14h, premier départ, j’ai la chance de partir de cette vague. Suis avec Yannick à partir de celui-ci mais je ne pourrais malheureusement point le suivre longtemps.

Alors, piste d’athlétisme avec une petite barrière à sauter puis gare de Dour avec DJ, machine à fumée et fils électriques qui pendent (mais pas en fonction quand on y passe : OUF). Passage par le parking et premier réel obstacle avec une énorme palissade de palettes. Les premiers zombies, une famille (papa, maman et enfant), j’évite sans problème mais ça promet pour la suite. On enchaine sur quelques rampings et un fossé tout dégueu. Série de trous à boue et vient un ramping sous une bâche noire, et quand Yannick entre devant moi, j’aperçois quelque chose sous la bâche, y a du zombie là-dessous. J’y entre sur mes gardes et tombe nez à nez avec le fameux zombie, gros flip, je trace toujours en ramping mais m’en sors non contaminé, bon coup d’adrénaline quand même.

2ème kilomètre et montée vers un sommet de terril. Rude de chez rude, heureusement, y a des cordes sur la fin. Mais j’arrive en haut complètement à bout de souffle, toujours cette satanée crève que je n’arrive pas à faire partir… Et là, une série de Zombie à passer, les 2 premiers sans soucis et puis une série de mariées zombies. J’évite la première, me retrouve dans les ronces, et me fait arracher une bandelette… merde, m’en reste donc qu’une. Je continue, j’en évite une autre et me retrouve un peu bloqué, une zombie revient par derrière et m’arrache ma seconde bandelette, me voilà donc contaminé.
J’avoue que sur le coup, j’ai râlé. Je ne trouvais pas ça normal que les Zombies puissent courir, qu’on en ait autant en haut d’un terril rude à monter. Mais rapidement, je me rend compte que ça ne change rien sauf que maintenant, je peux m’amuser avec les Zombies.

Passage dans les bois, on croise des Zombies, on monte toujours. Physiquement, c’est du costaud. Bien boueux, technique et avec un sacré dénivelé.

Les zombies sont en quantité et y a des passages dignes de bons films du genre (un passage avec des draps qui sèchent et des zombies planqués dedans).

On descend un peu, une série petit marais, L en béton (que j’avoue avoir eu grand mal à passer) et on continue la descente. 2 containers à franchir, le premier rempli de pneus, le second vide.

On arrive en bas du terril qu’on a déjà monté au début, on le remonte à l’opposé, on voit donc en haut des participants poursuivis par les mariées.

On descend et on se retrouve devant une petite étendue d’eau avec un plongeur sur un ponton au milieu. 2 cordes, j’en prends une, rapidement de l’eau jusqu’aux genoux puis sans prévenir, je m’enfonce dans la vase et me retrouve avec de l’eau jusqu’au menton. Panique car elle est glacée et j’ai le souffle coupé, j’essaie de rester calme mais ce n’est pas facile. Le plongeur me donne quelques conseils et je me dirige vers l’autre côté mais je manque plusieurs fois de crier à l’aide car pour la première fois depuis que je cours ce genre de course, j’ai vraiment l’impression que je vais y passer… mais j’arrive à m’en sortir et une fois dehors, j’ai l’entièreté du corps qui pique, j’ai du mal à repartir.

On entend une fanfare, on l’aperçoit même en contre bas. On descend vers celle-ci et là, surprise, c’est une fanfare zombies. Heureusement que je n’avais plus de bandelette, je ne l’avais pas vu venir.

Passage dans les bois avec pas mal de zombies, des tuyaux à franchir par-dessus, du feu à sauter par-dessus (ça, c’est super classe). Et des zombies dans tous les sens (dont une série de zombies à la tronçonneuse) mais l’arrivée pointe son nez. Suis vraiment mort. Le dernier passage dans (sur) des voitures est vraiment terrible. Les soldats nous trient en fonction de notre contamination ou pas et voilà, première Zooombie terminée pour moi.

Je boucle les 8,7km en 1h12’44’’ et fini 77ème sur 659, 37ème sur 350 au classement des contaminés (ça me rassure, y en a eu plein d’autres qui ont fini sans bandelette).

Alors, après m’être séché et couvert, on attaquera avec Yannick un marathon de Cuvée de Jonquilles, j’adore cette bière. Et en prime, on a Vincent comme barman, que demande le peuple ?! Belle after en tout cas.

Que dire, je n’ai pas beaucoup de négatif à en retenir si ce n’est que ça a été un peu long avant le début de la course et qu’il est vraiment difficile d’éviter les zombies mais c’est le but, non ?
Niveau positif, un superbe parcours, des obstacles inattendus qui le font bien (mon préféré reste celui sous la bâche noire), des zombies super crédibles, une ambiance vraiment bien amenée sur le thème.
Bref, j’ai adoré cette course.
Dommage qu’il n’y avait pas plus de participants pour cette première édition car ça en valait vraiment le détour. Je pense que la seconde va connaître un succès plus que mérité, en tout cas, j’y serais. Bravo à l’organisation

Le classement des copains :
1er : Vincent Wirtgen (Skinfit) – non contaminé en 44’07’’ – Bravo camarade, victoire bien méritée, le parcours était fait pour toi.
7ème : John Smet – non contaminé en 58’36’’
13ème : Fred Fromont - contaminé en 1h01'07''
23ème : Yannick Bouchez – contaminé en 1h03’38’’
60ème : Ann Saffre (Madres) – non contaminée en 1h10’34’’
104ème : Quentin Rombaux (Surfeurs Artificiels) – contaminé en 1h17’19’’
147ème : Luc Pamart (X’Platch) – contaminé en 1h21’47’’

Site : www.zooombie.be
Facebook : ici
Merci à Objectif Photos pour les photos : ici


D'autres photos :









samedi 26 octobre 2013

Raid’Dingue (Momignies – 26/10/2013)

La Raid’Dingue, ça fait un moment que je l’attendais. Une course à obstacles organisée avec le cœur, loin des supers machines du style mais avec une âme, et ça, c’est bon. J’avais malheureusement raté la seconde édition, mais hors de question de la manquer cette année. Surtout que les photos des préparatifs sur le Facebook de la course donnait bien envie.

Valentine et Murielle étaient de la partie, chacune accompagnée par leur partenaire de course du jour : Fred et moi-même. Objectif : un podium pour nos ladies. On arrive sur place un peu avant 14h et on tombe sur l’équipe TXR (Vincent, François, et consort) et on peut dire qu’ils sont déjà en très grande forme.


On récupère nos dossards et on va se préparer. Y a du monde qu’on connait un peu partout, des visages croisés à la TXR et ça fait plaisir. La course connait de plus en plus de succès, et c’est mérité. On a le temps de voir les participants du 5km, on va ensuite se placer dans le box de départ. A l’avant-poste pour partir au taquet. Ma partenaire de course est motivée, ça va le faire.


Nous voilà lâchés avec un petit quart d’heure de retard mais on est parti, et bien parti. C’est 2 boucles de 5km qui nous attendent avec une quinzaine d’obstacles sur chacune. La première dame s’éloigne rapidement, Murielle n’est pas capable de rivaliser mais on s’accroche. On enchaîne les premiers obstacles : ballots de paille, ramping et fosse de boue. On descend ensuite vers le bas du parcours et le tour du lac. On est pas mal niveau rythme et on arrive au ruisseau qu’il faut crapahuter sur une centaine de mètres. On va ensuite remonter. C’est dans cette partie qu’on se fait doubler par une autre dame. Puis ensuite par Ann Saffre. On va avoir du mal pour faire un podium féminin mais Murielle ne baisse pas les bras et on continue la course au taquet.

On enchaîne des passages de palettes, passages sous filets, pneus et ballots. On est déjà de retour sur l’heureux abris mais il reste une petit boucle  avec une structure très sympa avec des pneus, des troncs d’arbres et une fosse sous grillage. On boucle le premier tour en 30 minutes. L’avantage de 2 boucles, c’est qu’on sait ce qui nous attend pour le second tour. Je commence un peu à accuser le coup mais Murielle semble très bien. Dans la descente, on aperçoit devant nous la 3ème dame (qui n’est pas Ann). On se dit donc qu’il y a toujours un espoir pour le podium.

On enchaîne les obstacles et les kilomètres, le tout sur un terrain bien gras. Malgré cela, on garde un bon rythme et notre binôme ne faiblit pas. Je garde un œil sur la 3ème dame et petit à petit, on revient sur elle. On grappille quelques secondes mais ça devient long, surtout à notre allure.

A l’approche de l’heureux abris, il reste la petite boucle, je signale à Murielle que je ne pourrais pas aller chercher la 3ème dame mais que si elle a encore du jus, qu’elle y aille et qu’elle essaie de la rattraper. Et même si elle est au bout, elle y va : j’adore. Me voilà seul et c’est à ce moment que je croise l’équipe TXR qui termine son premier tour avec leur bar portatif, j’en profite pour me rafraîchir (tout en me demandant ce que ça donne pour Murielle). J’encourage la bande de zouaves et je repars.

Me voilà à l’arrivée, quelle belle course ! 1h00’38’’ soit 6’30’’/km (59’49’’ au chrono officiel).
Je fini 53ème sur 203 finishers.

Et Murielle me direz-vous ? Elle finit 4ème dame pas loin du podium, c’est un super résultat, je suis très fier de ma compagne de route. Elle a bien donné, n’a pas hésité à prendre des risques, à flirter avec le rouge. L’année prochaine, on revient pour un podium.


Que dire à part que c’était vraiment top. Je me suis éclaté à faire cette course en binôme avec notre objectif. On a bien tracé en plus. Le parcours était très chouette, de bonnes idées et surtout une chouette ambiance. Sans oublier la Chimay blanche à l’arrivée. Que demander de plus ?


Bravo à l’organisation, le rendez-vous est déjà fixé pour l’année prochaine. En tout cas, j’ai été plus qu’agréablement surpris par l’évolution entre la première édition et celle-ci, quel beau travail.

Mon compte rendu de la première édition : ici
Le site de la course : www.raiddingue.be
Les photos par Objectif Photo (superbe, comme d'habitude) : ici

Les résultats sur 10km :
1er : Pasque Fabrice (Team Salomon) en 41’16’’
2ème : Pasque Cédric en 42’20’’
3ème : Smet John en 43’23’’
38ème : Saffre Ann (Madres) en 56’26’’ – 2ème dame
43ème : Bouchez Yannick en 57’15’’
51ème : Smulders Murielle (ETE/HCR) en 59’19’’ – 4ème dame
83ème : Iovine Fred (ETE/HCR) en 1h10’41’’
84ème : Mahieu Valentine (ETE/HCR) en 1h10’55’’ – 9ème dame
131ème : Depaepe Lionel en 1h26'01''
132ème : Vandenbergh Virginie en 1h26'04''
163ème : Di Domenico Silvia en 1h34’51’’
166ème : Dath Caroline en 1h35’06’’
167ème : Prayez Vincent en 1h36’15’’
168ème : Boite Alexandra en 1h36’21’’
Et en dernière position, la team TXR en 1h53’

D'autres photos :

















dimanche 13 octobre 2013

Les Foulées des Flosses (13/10/2013 – Woluwé-Saint-Pierre)

Courir un dimanche matin 15km dans la forêt de Soigne sous la pluie après avoir célébré la qualification de nos Diables Rouges le vendredi soir et enchaîné sur une soirée bières spéciales HCR, c’était ma fausse bonne idée du week-end.

Pour une fois, ça ne m’a pas remis de mes excès, au contraire, ça m’a juste achevé. Bref, une belle leçon pour la suite.

Je ne vais pas la faire longue, ça a été un enfer du début à la fin pour moi. Heureusement qu’Antoine était là pour me ramener à l’arrivée sinon je n’aurais pas fini. En prime, on pouvait aussi faire le 8km, mais non, il a fallu que j’attaque le 15km… C’est dommage car la course avait vraiment l’air sympa et le parcours également mais je n’ai profité de rien.

Mauvaise expérience, mauvais résultat : Je fini en 1h34’37’’, 319ème sur 369 participants.

Sur le 15km :
Maria Rita Di Meo (RCB) : 40ème en 1h06’32’’ (2ème dame)
Jeoffrey Vandergeeten (RCB) : 106ème en 1h13’20’’
Quentin Padovano (CEPAL) : 181ème en 1h19’04’’
Antoine Pierson (ETE/HCR) : 320ème en 1h34’38’’
Caroline Vokar (ETE/HCR) : 358ème en 1h50’21’’

Sur le 8km (239 participants) :
Valentine Mahieu (ETE/HCR) : 148ème en 44’16’’
Fred Iovine (ETE/HCR) : 150ème en 44’17’’
Muriel Levebvre (ETE/HCR) : 151ème en 44’17’’


Le site : ici

dimanche 6 octobre 2013

Semi-Marathon de Bruxelles (06/10/2013)

Me revoilà sous les arches du cinquantenaire, c’est une habitude. L’année dernière, c’était pour le marathon, cette année ça sera pour le semi. Et pas n’importe quel semi : le premier pour le HCR.

Le HCR, c’est quoi ? Le Hard Core Running est le groupe que je coache tous les mercredis au bois de la Cambre (et bien plus que le mercredi d’ailleurs). Il est composé du noyaux dur (d’où le nom) du groupe Je Cours Pour Ma Forme que je coachais qui a décidé de continuer avec moi. C’est sous les couleurs de l’E.T.Enghien que notre groupe évolue (le groupuscule Bruxellois festif), couleurs que nous portons fièrement.

Valentine, Murielle, Fred, Antoine et Nico sont en route pour leur premier semi.
Thierry (accompagné de ET) et moi-même en lièvres.
Et nos supportrices : Gaétane, Muriel, Magali, Rosalie et Alice.


Le rendez-vous est fixé avec tout le monde à 9h30 (départ à 10h30) histoire d’avoir le temps de faire un briefing, d’aller mettre nos sacs dans le camion de transport et de se mettre pas trop loin dans le box de départ.

Évidemment, j’arrive avec les supportrices en tram, on est un peu en retard. On retrouve donc les autres dans la queue pour déposer les sacs. On profite de cette longue file pour faire le briefing et j’annonce qu’on partira à 7 pour faire 1h50. Bizarrement, on entend les mouches voler. J’avoue, c’est un pari osé pour certains, mais l’idée (insufflée dans mon esprit par Thierry) me parait pas trop mal. Je sais que certains ont peu de chance de le faire, mais essayer, c’est dépasser ses limites et c’est ça que je veux.
Suis pas en grande forme, toujours pas récupéré totalement de mon opération du nez, toujours en surpoids et en prime, on m’a arraché une dent jeudi, je vis sous antidouleurs. Mais je suis prêt à me mettre à plat ventre pour emmener le groupe et surtout faire que notre bon Fred arrive à cet objectif d’1h50.

Une fois les sacs déposés, c’est le passage aux toilettes et l’attente dans le box 1h50. L’ambiance est détendue quoi qu’assez concentrée pour certaines. 10h30, le départ. Enfin, 10h36 pour nous, le temps que ça avance un peu devant.

Le premier kilomètre est difficile pour prendre un rythme, ne pas se perdre est l’objectif. On attaque ensuite la montée de la rue de la Loi. Thierry me signale que ça part fort vite mais pour moi, soit on garde le rythme, soit on ralentit et on n’arrive pas en 1h50. Le choix est donc fait, arrivera ce qu’il doit arriver. Murielle décide de ne pas suivre et Thierry l’accompagne. Nous voilà à 5. On restera à 5 jusqu’aux tunnels de l’avenue Louise où Valentine et Antoine décident de ne plus suivre.


Le trio se met en place. Il faut freiner les ardeurs de Nico qui a tendance à vouloir aller plus vite. On arrive au bois de la Cambre (où l’on ne rentre pas, à l’inverse des 20km) et on se dirige vers Franklin Roosevelt. C’est là qu’il faut gérer si on veut arriver au bout en 1h50, après viendra une belle descente. Le trio tient bon et on arrive à l’hippodrome de Boitsfort sans trop de soucis.

C’est donc le moment de souffler un peu, on vient de passer les 10km en 52’ mais le plus dur reste à venir. On se parle un peu pour voir si tout va bien pour tout le monde, on garde un bon rythme mais on essaie de récupérer pour Tervuren. Suis pas du tout en bonne forme, les antidouleurs ne font plus effet et ma dent (‘fin, le trou qui reste à la place de celle-ci) me lance pas mal. Je me dis que ça va pas le faire jusqu’au bout… j’envisage même de m’arrêter à un stand Croix-Rouge pour demander un Dafalgan… mais je ne laisse rien voir à mes 2 compagnons de course, ils sont dans le bon et j’aimerais qu’ils arrivent à l’objectif. On a droit aux acclamations de nos supportrices à Herman Debroux, ce qui donne un coup de fouet. Je décide donc de mordre sur ma chic et de donner tout ce que j’ai dans Tervuren. Je signale aux autres que je risque d’exploser, je donne des consignes pour la fin de course si je ne suis plus là et on convient d’essayer d’arriver en haut ensemble.

15,5km, on attaque de pied ferme. Et on peut dire qu’elle fut difficile cette ascension, même si ce n’est que 50 mètres de dénivelé sur moins d’un kilomètre, ça fait mal. Nous arrivons quand même à 3 en haut et sans trop faire baisser la moyenne.

J’annonce qu’on ne relance pas immédiatement en haut, qu’il faut attendre les arches. Nico n’est plus dans l’ardeur du début de course, je demande à Fred de ralentir un peu pour qu’il accroche. Mais à peine aux arches du Cinquantenaire, je me retourne : il n’est plus avec nous.

J’avoue que je suis cuit et bien cuit. On est en tête à tête avec Fred, je le sens encore bien. On descend vers Schuman et ensuite la première partie  de la rue de la Loi. Cette fois, il va falloir que Fred aille seul vers sa destinée. Je le tire au maximum puis le pousse dans le dos : vas-y mon gars, c’est ton heure. Mi- montée, je n’ai plus de jambes. Fred s’en va, je me retourne pour voir si Nico n’est pas trop loin histoire d’accompagner jusqu’au bout, mais pas en vue.

Je finirais donc seul, mais heureusement avec les encouragements de nos supportrices à 500 mètres de l’arrivée. La bonne nouvelle est qu’après cette dernière remontée de la rue de Loi, il suffit de se laisser aller. Là où l’année passée, je suis monté à du 4’30’’ alors que je finissais un marathon, je me traîne à du 6’/km. Mais les pavés de fin arrivent rapidement, la foule, l’ambiance. Et qu’importe l’état, c’est toujours magique d’arriver sur notre belle Grand-Place de Bruxelles.

1h51’02’’ – 2781ème sur 7979 finishers.

Les conclusions :
Bravo à Fred, 1h50’16’’ (2662ème). Dommage qu’il n’est pas arrivé sous l’heure 50 mais belle gestion, bien écouté mes consignes, bien couru. Fier je suis !!!
Nico fini en 1h53’15’’ (3201ème). Il a bien explosé après Tervuren, peut-être monté trop vite et un départ trop spitant, mais belle performance quand même.
Arrivent ensuite Murielle et Thierry en 2h02’24’’, trop de prudence d’après moi pour Murielle qui aurait pu faire mieux, encore un peu de mal à aller titiller les limites ;)
Et Antoine et Valentine en 2h04’24’’. Bravo à Valentine qui a joué le jeu et même si elle a bien cramé,  elle a dépassé ses limites. Bravo également à Antoine qui l’a accompagné tout du long, l’esprit d’équipe, ça compte autant que le résultat.
Bravo à Fred, 1h50’16’’ (2662

Une sacrée expérience que ce semi 2013.
Et une belle after avec un Houtsiplou et un Moeder Lambiek.

Ça m’a donné envie de revivre le frisson du marathon. Ça cogite dans ma petite tête, va falloir penser à mettre les objectifs pour 2014. Mais avant ça, un peu de remise en forme générale pour bien préparer l’année prochaine.

Bravo aux amis ayant également participé à ce semi mais aussi au marathon. La liste est un peu longue pour vous la mettre ici mais ça n’enlève en rien à ces performances (et à des records perso qui sont bien tombés).

Le site officiel : ici

Le compte rendu de Thierry : ici

Des photos (merci à Gaétane pour l'illustration photographique de compte-rendu) :