5ème participation consécutive, fidèle depuis
la première édition. Et c’est fini, vous ne m’aurez plus !!!
Pourquoi ? Parce que c’est une bonne grosse blague
d’organiser une course pareille… mes critiques étaient déjà nombreuses l’année
dernière, là, elles seront trop nombreuse que pour passer au-dessus.
La plus grosse erreur est de retarder le départ de
30 minutes et de l’annoncer quand on est dans le box de départ. Les rues ne sont
pas dégagées… heu, vous venez d’improviser le passage de la course en
ville ? Même si Grand Jojo est présent, c’est pas suffisant pour effacer
cette attente par 2 degrés.
Ensuite, course du marché de Noël, mais on ne passe plus
par le marché de Noël. On reste de l’autre côté du boulevard Anspach. Avec une
magnifique première partie (je suis ironique) boulevard du Berlaimont, place
des Martyrs et rue Neuve (avec un demi-tour dans celle-ci). Le seul passage
bien est celui de la Grand Place (ou je me prendrais quand même un passant qui
traverse).
Pas de ravitaillement, vu les 7km, pas de soucis mais à
l’arrivée, pas de solide (encore une fois) et un vin chaud imbuvable.
Heureusement qu’il y a de l’Aquarius et du thé.
Le départ commun de la petite distance et de la grande
soit dans les 2300 participants… alors que c’était fait en 2 courses séparées
les autres éditions.
Sans oublier le bordel pour le retrait des dossards et
des maillots. Et heureusement que Valérie m’accompagne pour garder mes affaires
et pas besoin du vestiaire (sans parler des douches à l’autre bout du monde).
Bref, au départ, j’étais déjà extra énervé. Le premier
kilomètre : un enfer vu l’attente de 30 minutes en short dans le froid,
les jambes qui n’en veulent pas. La découverte du parcours ne fait que
m’exaspérer. Bref, je ne ferais que foncer pour en finir au plus vite. J’aurais
quand même droit aux encouragements de Valentine et Nico sur le parcours ainsi
que ceux de Valérie (et heureusement). Et avoir le trio d’accueil à l’arrivée.
J’en finis en 34’59’’ pour 7,65 km (4’35’’/km). 203ème
sur 1679 participants. Amélioration du classement, du temps et de la moyenne
par rapport à 2013 et sur une distance un peu plus longue, c’est déjà ça :
CR 2013
Le seul point positif, l’after à la Porte Noire, ça,
c’était cool. Merci à mes supporters ;)
Décidément, c’est toujours là que ça se termine…
Les 8 ayant rendu l’âme après de bons et loyaux services,
j’ai été plus que ravi de cette première paire chez Brooks, le père Noël m’a
apporté une nouvelle paire (modèle 9).
Je sais, les 10 sortent sous peu, toujours un train de retard :p
Mais pas possible d’attendre.
Le premier test sur neige a été plus que concluant, et quel
amorti !
Hâte d’en découdre avec elles aux pieds pour cette saison
2015. RDV au trail des bosses pour en savoir plus en conditions réelles.
Lendemain de veille, j’avoue… mais motivé à 200% car
c’est avec une partie du HCR que nous avons décidé de participer à cette
course : Valentine, Rosalie, Thierry, Nico, Caro et moi-même.
Que vous dire de plus que : ON A BIEN RI.
Sérieux, passer un super moment du début à la fin (non,
pas quand on était à bout de souffle avec Nico, j’avoue). Déjà, les discutions
sur Facebook dans les transports en commun (j’ai quand même réussi à me planter
de métro en y allant). En arrivant, en se préparant, sur la ligne de départ. Et
à l’after lunch. Que ça fait du bien de passer des moments pareils autour de la
course.
Que dire de la course :
On est parti à 4 avec Valentine, Thierry, Nico. Rosalie faisant son retour en
course après une belle préparation (suis fier de toi, sincèrement et fortement
fier de toi) avait décidé de partir à son rythme et Caro en cavalier seul.
Bon, on n’est pas resté longtemps à 4. Comme d’hab avec
Nico, on part un peu trop vite. On se concerte sur la perte des 2 autres mais
on les aperçoit en binôme, on décide donc d’y aller. Et on pourra dire qu’on a
pas chômé… on fera les 9,5km en un peu plus de 48 minutes… C’était pas vraiment
prévu mais parfois, on fait des bêtes choses.
Le parcours est roulant mais avec quelques belles
relances quand même et de petites difficultés parsèment le circuit composé de 2
boucles. Par contre, j’adore le cadre qu’est le parc situé entre l’Atomium et
le Palais de Laeken. Le premier tour ne passe pas trop mal même si mon
lendemain de veille n’aide pas. Le second tour bien moins, mais pour Nico non
plus, donc me voilà un peu rassuré.
On ne faiblira pas pour autant et j’arriverai même à
lancer Nico pour les 500 derniers mètres sur les chapeaux de roues (si bien que
je n’arrive pas à le suivre).
Je finis 654ème sur 1973 participants en 48’08’’ (11,97
km/h), pas mal pour un dimanche matin pépère :p
Nico finit 650ème, à peine 4 petites secondes devant moi (mon sprint
avec un concurrent bien sympathique m’a faire reprendre du terrain).
A peine le temps de se remettre que Valentine termine
1006ème (52’32’’) et Thierry 1003ème (en 52’30’’). Le
binôme a tenu jusqu’au bout.
On se regroupe et on part pour encourager Caro et
Rosalie.
Caro finira 1505ème en 58’27’’
On acclamera ensuite Rosalie qu’on accompagnera jusque la
ligne (avec Valentine en coach pour la fin, fort fort fort drôle aussi ça). Une
belle garde d’honneur pour finir les 500derniers mètres.
1919ème en 1h10’49’’. Bravo pour ce grand retour, vivement la
prochaine.
On finira dans un snack avec des scènes dignes d’un bon
film marrant.
Super moment, merci ;)
24km et 100 obstacles annoncés, autant dire que Nico est
moi n’y allions pas en toute confiance. C’est d’ailleurs le seul cinglé qui a
accepté de relever le défi avec moi. Je voulais surtout voir ce que donne une
course aussi longue (qui a dit que je cherchais de nouvelles idées :p).
Vais essayer d’être objectif sur l’organisation mais ça
va pas être facile…
D’abord, parking à 10 minutes du retrait des dossards :
ok. Mais retrait des dossards également à 10minutes du lieu de départ/arrivée
toujours plus loin du parking. Au retour, c’est moins drôle.
On nous explique ce que
contient l’enveloppe mais soit on est bête, soit on a oublié de nous
dire un truc, mais Nico et moi sommes les seuls à avoir notre puce à la
chaussure et non au poignet (à fixer normalement avec un bracelet en papier type
soirée). Au final, je préférais l’avoir à la chaussure.
On reçoit un marcel en coton Gladiator run. Heu, comment
dire…
On va s’équiper à la voiture, on se dirige vers la zone
de départ. Y a du monde mais pas tant que ça au final. Il faut dire qu’il y au
total 4 courses sur le WE (5km kids, 5km, 12km [avec départ le samedi et départ
le dimanche] et le 24km). Je plains ceux qui prendront le départ dimanche
après-midi car le terrain est déjà sacrément abimé après notre course (même
avant en fait). Les 50€ d’inscription sont peut-être un choix qui rebute
certains. Beaucoup de participants venant de club de Cross fit (c’est la nouvelle
mode de participer à ce genre de course pour montrer ses gros muscles ?)
et de Dutch Mud Men (j’ai découvert hier, m’en demandez pas plus mais en gros,
des gens qui se spécialisent dans la course à obstacles avec des maillots au
nom du groupe, ils courent même avec des drapeaux de la team, mais dans un esprit
hyper chouette, j’ai reçu des encouragements lors de moments difficiles).
Le départ est donné, c’est donc 2 tours de 12km qui nous
attendent avec normalement 50 obstacles par tour. Au final, j’ai à peine 10km
par tour et les obstacles naturels comptent donc ça réduit la difficulté
annoncée, et heureusement, car je m’attendais à dur mais ce fut pire que
ça ;)
Une série de ballots pour commencer (on est à l’avant de
la première vague, ça aide à bien avancer) puis ça monte, un petit obstacle et
nous voilà dans des butes avec fosses. On est couvert de boue avant d’avoir
atteint le 1er kilomètre. Les obstacles sont généralement groupés
avec des sections de course longues entre ces groupements. Vraiment pas cool
pour prendre un rythme. J’ai d’ailleurs du mal rapidement à cause de cela, me
faudra jusqu’au 8ème kilomètres pour me sentir bien.
Niveau obstacles, rien de novateur : des fosses,
ramping, glissades, pneus, palissades, etc. Le plus dur, ce sont les longues
sections de course au milieu des champs où tu croises les participants dans
l’autre sens, y a des moments où tu ne sais même plus où tu en es… Un passage
d’eau au programme, jusqu’aux genoux sur 50 mètres. Un truc sympa : le
porté de sac de sable sur une mini boucle de 50 mètres également, mais ça fait
fort « course à l’américaine ». Dans le style, un passage où tu
passes une échelle à bout de bras les pieds dans le vide (mais sans rien en
dessous donc aucun intérêt) de même qu’une super structure avec des cordes (où
tu montes mais sans but et sans obligation). Très Tough Mudder mais sans les
ambitions du truc (ou les moyens).
Le gros point fort est un sous-bois qui est un véritable
marécage où tu galères avec de la boue jusqu’au-dessus de la taille pendant
bien 500 mètres avec entrée et sortie dans différentes sections boueuses. En
gros, t’es couvert de boue et t’en chies.
Le parcours en lui-même se défonce de plus en plus et au
second tour, des endroits déjà peu praticables au premier tour deviennent
scandaleusement extrêmes.
L’ENORME POINT NEGATIF : Un ravitaillement au 6ème
kilomètre. Juste eau, banane et orange. Et c’est le seul avant l’arrivée. Donc
au passage suivant, au 16ème kilomètre. Donc 10km sans eau ni solide
(et encore niveau solide, on peut pas dire qu’on ait été retapé). Pas de
ravitaillement à la fin de la première boucle. Et à l’arrivée, une petite
bouteille d’eau et un Snickers… J’ai vraiment souffert du manque d’eau et de
solide (et je n’ai jamais connu ça à ce point en course). C’est pas comme si
c’était pas extrêmement dur comme course et qu’on en avait besoin. Je trouve ça
tout simplement scandaleux. Même pas un Red Bull quelque part alors qu’ils sont
sponsors. Même pas un Snickers sur le parcours alors qu’ils sont sponsors.
C’est tout simplement une blague de mauvais goût. Surtout avec un tarif de 50€
(pour au final, 2 tours du même circuit).
Je vous ai fait un peu la description de ma course. Nico
est resté avec moi du début à la fin et je l’en remercie. J’ai vraiment été bof
tout du long mais surtout au second tour (du 10 au 16 a été le pire). Malgré
mes propositions qu’il continue seul, il est resté avec moi et heureusement
j’ai envie de dire. Ça aurait été bien pire sans lui.
On en termine en 2h55’. On prend notre collation
(BLAGUE), notre médaille (elle est cool) et notre mug souvenir (heu, ok).
On voit Vincent qui se prépare à partir sur la 12km de
l’après-midi. On lui donne nos infos et impressions puis on prend la direction
des douches pour se décrasser un peu avant de repartir vers la voiture. Les
douches sont des barrières Heras bâchées à ciel ouvert, l’eau est chaude et il
y a de la place. Par contre, tout le tour, c’est de la gadoue, les gens ne
savent pas poser leur sac ou sortir les pieds propres. Nico en profitera pour
se décrasser complètement. Ce qui nous donne donc une traversée du village de
Nico en slip avec une couverture de survie sur le dos. Il a fait sensation
pendant les 20 minutes de trajet.
Niveau classement, 177ème place sur 466
participants pour Nico. Mon chrono n’est pas enregistré, j’ai donc porté
réclamation auprès de la société de chronométrage. On est au final pas si mal
que ça dans le classement malgré l’impression qu’on avait pendant la course.
Globalement, pas séduit du tout par l’organisation.
Intéressant de tester aussi long et avec autant d’obstacles (faut être
costaud). Fort à l’américaine quand même, c’est peut-être ça qui me séduit pas.
J’ai croisé peu de la TXR (en tout cas sur le 20km) mais suis assez surpris par
l’engouement des courses à obstacles (comme cette histoire de Dutch Mud Men).
Je ne pense pas réitérer l’année prochaine, on ira voir ailleurs.
Seconde édition de ce trail nocturne à Namur. Nouvelle
distance : 24km pour 900 de D+, je n’ai pu résister. Même soucis que
l’année dernière, arriver à l’heure en partant de BXL un vendredi vers 17h.
Heureusement, Wally habitant à 20 mètres du départ, une place de parking
réservée m’attendait ce qui fut vraiment une bonne chose pour ne pas me mettre
trop en retard pour le départ (l’année dernière, ce fut épic : CR 2013).
Le retrait des dossards a changé de place, pas plus mal
niveau confort mais un peu plus loin du départ (manquait un peu de fléchage je
trouve entre les 2 points de la soirée : départ et arrivée/retrait des
dossards). Wally est sur le 15km, Julien sur le 24 comme moi et il y a du monde
de chez Madres. Bref, y a des copains sur place.
Départ commun aux 3 distances (7 – 15 – 24km), ça fait un
bon 1000 personnes qui s’élancent. Ca cale un peu niveau rythme sur le premier
kilomètre. On monte vers la citadelle, 100 de D+ principalement par la route
(beurk), on redescend de 100 de D+ pour les remonter vers la citadelle. Le
première de la course n’est assez trail à mon goût, et commun avec le 7km. Par
contre, les vues d’en haut sont vraiment sympathiques.
La seconde partie devient plus technique, plus
intéressante et on a éliminé déjà une partie des concurrents partis sur la
petite distance. Et on rentre vraiment dans du trail nocturne comme je les
aime. Des bois, des bois et tjs des bois en direction de Malonne.
A la séparation entre le 15 et le 24, je me retrouve
seul, complètement seul pendant 2 kilomètres… me rends compte que peu de
participants sont parti sur le long. Me sens pas trop mal, suis pas parti trop
rapidement. Le terrain est dans l’ensemble praticable même si certaines sections
sous assez boueuses.
Sur la 3ème partie, que j’ai trouvée plus
roulante (probablement parce que je suis en forme), j’accélère progressivement.
Et mon objectif de 3heures max est tout simplement faisable. Je me retrouve
donc dans les 500 derniers mètres à
4’00’’/km.
Je boucle les 23,6km/872D+ en 2h59’53’’. 121ème
sur 164 participants.
J’arrive au ravitaillement et je tombe sur Julien qui n’est
pas content de son résultat mais qui a bouclé le tout en 2h44’48’’ quand même
(92ème).
Globalement satisfait de cette sortie nocturne. Parcours
moins bien que l’année passée, enfin c’est mon sentiment. Et toujours la galère
pour arriver à temps sur place. Mais bonne organisation, bravo à Tri4us.
Bon, j’ai un peu de retard sur mes comptes-rendus, vais
donc quand même essayer d’être complet.
Zooombie, seconde édition. J’avais vraiment kiffé la
première édition de ce concept assez différent des courses extrêmes plus classiques.
Le principe : 8km bien accidenté (avec des terrils), des obstacles, 3
bandelettes de vie scratchées à une ceinture et une centaine de Zombies pour
tenter de nous les arracher. Le décor est planté.
C’est avec Thomas et son frère que je me rends à la
course. Gonflé à bloc, on part de la première vague. L’ambiance est bien
plantée et l’organisation de l’accueil bien rodée. Le t-shirt de cette édition
est également fort sympathique.
Une vidéo vaut mieux qu’on long discours :
(after
movie officiel).
Des zombies dans le box de départ, ça fait un peu
stresser mais heureusement, nous sommes vite lâchés. On part à 3 mais
rapidement, je perds Thomas et son frère. Me retrouve avec d’autres coureurs
mais ils ne suivent pas mon rythme. On enchaine un premier ramping électrique
(ou j’évite de me faire électrocuter :p), des trous boueux, un fossé dégueu,
palissage, du dénivelé et évidement des passages infestés de zombies.
Même s’ils sont fake, c’est quand même bien stressant
d’en croiser et les sprints pour les éviter sont nombreux, sacrément cardio
comme course. Me retrouve au ravitaillement avec encore 2 vies. L’année passée,
les ayant toutes perdues rapidement, je n’avais pas du tout vécu la même
course.
Un peu avant le ravitaillement, je vois Thomas en contre
bas et l’encourage puis je rejoins 2 participants qui courent ensemble, je ne
les quitterais plus jusque la fin et c’est bien comme ça. Le Monster
Energy au ravitaillement, grave erreur, il me restera sur le bide jusque la
fin.
Une jolie flaque bien boueuse pour repartir, le fond
d’une carrière, sacrément rude à passer. Je perds ma seconde vie ensuite dans
la remontée. Il faudra être prudent sur la fin. On arrive ensuite à un passage
où on a du mal à voir ou aller, on s’interroge avec mes compagnons de route
mais nous retrouvons enfin la piste.
On enchaine de nouveau les trous d’eau boueux. Et au
premier passage ou le niveau d’eau est plus élevé, un coureur blessé. Stupeur
de constater que c’est Thomas qui était pourtant derrière moi, il a dû rater
l’embranchement. Il est ouvert au-dessus de la cheville. Course terminée pour
lui. Il est entre de bonnes mains, je continue donc mon chemin.
Remontée de terril suivi de sa descente pour arriver au
passage qui, l’année dernière, l’avait bien fait flipper. Une marre avec de
l’eau jusqu’au cou, bien vaseuse et avec de nombreux roseaux. La
température est heureusement plus élevée que l’année dernière mais ça reste
quand même le pire passage de la course.
Ça repart direct, on se retrouve au début du parcours et
là, je comprends qu’on croise les participants qui partent dans des vagues plus
tardives. Avec des zombies au milieu du jeu de quilles, sacré sprint à faire
dans cette clairière.
On se fait 2 passages scène de film d’horreur avec des
draps qui pendent et cachent des zombies suivi d’un bâtiment abandonné infesté
de zombies. Bien flippant les 2. Heureusement, en y passant à 3 coureurs, c’est
plus facile pour éviter les monstres.
Pas besoin de faire d’arrêt au milieu de la piste
d’athlétisme pour récupérer une vie vu que j’ai toujours ma dernière
(possibilité de plonger sa tête dans une baignoire remplie d’un liquide rouge
pour y prendre avec les dents une vie qui y flotte, chouette idée).
Passage par la une casse de voitures, j’adore. Et on
repart pour un dernière tour dans les bois où se cachent des zombie armés de
tronçonneuses. Un passage dans le feu, une énorme palissade et le dernier
ramping. Sous fils électriques, ceux du début mais cette fois, les fils pendent
bien plus, résultat des courses, 2 grosses décharges. La deuxième me met
presque KO.
J’arrive heureusement mais péniblement à l’arrivée.
1h05’25’’, 52ème sur 1414 finishers.
Oui, vous avez bien lu, mon meilleur classement toutes courses confondues.
Bon, il faut être honnête, la plus part des gens ne sont pas là pour le
classement mais pour le défi sportif ou le fun. Mais ça fait quand même
plaisir. L’année dernière, je finissais 77ème sur 659 participants,
y a quand même du progrès (CR 2013).
Bravo aux copains qui se classent aussi super bien :
John, Vincent, Fred, Yannick, Michel, Johan, etc. On voit qu’il y a des
habitués des courses extrêmes au taquet.
Niveau organisation, je dis CHAPEAU !!! Vraiment
bien organisé, parcours dur, obstacles sympas, zombies réalistes. Et ce, en 2
éditions, vous méritez vraiment une pub ultra positive. La Zooombie est devenue
ma seconde course extrême préférée.
2 petits bémols : parfois pas très clair le fléchage et dommage qu’il n’y
ait plus de classement contaminés/non contaminés. Pour le reste, extra, extra,
EXTRA. Rdv d’office l’année prochaine.
Bravo aussi à Ver’Nack ASBL et objectif photo ASBL.
A peine le temps de manger un bout, direction l’hôpital
pour y récupérer Thomas. Sacrée ouverture, 8 points en extérieur plus en intra
musculaire. Il s’est pas loupé.
4ème édition de la Raid’Dingue, 3ème
participation pour ma part. Chaque année, je le dis haut et fort :
j’adore cette course (je commence d’ailleurs en leur lançant des fleurs). Une
course à obstacles à échelle humaine, faite pas des chouettes gars et pour une
bonne cause. Bref, que du bonheur, du début à la fin.
1h45 de route avec Valentine, on a le temps de peaufiner
notre stratégie de course. Objectif, top 5 pour Valentine. Le terrain est gras
et la pluie n’a pas cessé de tomber pendant la route, bain de boue garanti. On
retrouve l’équipe TXR venue en force et on se prépare à l’affrontement. La
course est composée de 2 tours pour un total d’une dizaine de kilomètres.
Dès le départ, on part le plus rapidement possible afin de
ne pas se retrouver coincé aux premiers obstacles. Et un petit tour dans une
prairie pour étirer le peloton est judicieusement placé. On attaque ensuite 2
palissades et un passage d’élastiques pour arriver à la première
nouveauté : le carwash en pneu (je trouve que ce nom lui va bien), et on
peut dire que c’est une belle réussite niveau créativité. Up & down via les bacs à compost. Des gros
pneus à passer au travers, et première erreur : Valentine reste coincée
dedans, on passera par-dessus pour la suite. On arrive au chapiteau, ramping à
la sortie et on descend vers l’aventure. Nouveauté également, un beau glissage
vers une fosse d’eau suivi de tunnels,
bien sympa. On est à ce moment-là juste derrière la 3ème dame.
On descend ensuite vers le point le plus bas, passage par
une pyramide de ballots. Premier passage d’eau qui se termine sur un filet pour
remonter un pont (nouveauté aussi). On est en bas du parcours, va falloir
remonter inévitablement. On est revenu sur la 3ème dame mais on se
fait doubler par une autre concurrente, on s’accroche mais il est trop tôt pour
forcer, on reste donc avec l’ex 3ème dame. Au final, on est bien vu
qu’on vise la position ou nous sommes. Virginie qui est 6ème dame
est derrière nous mais pas proche, donc on est bien.
On repasse par de l’eau, on longe un chemin boueux ou
Valentine perd du temps, mauvais choix de chaussures. Surtout que la grosse
pente pour se diriger vers le haut du parcours est complètement boueuse et
c’est l’enfer pour arriver en haut. On remonte ensuite via un ruisseau
compliqué par quelques élastiques en travers de celui-ci.
On est en haut, 2 échelles, un ramping sous filet et on
arrive à la piscine de pneus. On est tjs derrière la 4ème dame, pas
très loin car après un autre passage de gros pneus, on se retrouve juste
derrière elle dans une palissade inclinée à monter.
Direction une structure avec pneus au sol et d’autres qui
pendent. On arrive au point de départ, on passe par-dessus les gros pneus (bien
plus rapide), on évite le passage par la prairie et on recommence les obstacles
du départ. Toujours aussi bien ce carwash en pneus.
Nous voilà au chapiteau, on sait ce qu’il reste à faire. On
est bien positionné. On peut encore aller chercher la 4ème dame qui
n’est pas loin. Et Valentine est bien.
C’est donc reparti, toboggan, pyramide de pneus, etc. Et on
quand on arrive au filet, on monte en même temps que la 4ème dame.
Mais elle s’en fort mieux que Valentine. On reste proche. Tout roule jusqu’au 2ème
passage dans la côte boueuse. Valentine coince, plus moyen d’avancer.
Heureusement, un concurrent de devant lui tend la main et la tire jusqu’en
haut. Mais la 4ème dame a filé. Je récupère Valentine en haut qui
n’a pas l’air bien, elle a souffert dans la côte. Je la remotive, il faut
rester concentrer et aller au bout sans faiblir, sa 5ème place lui
serait garantie.
Heureusement, on repart. Mais la fin est dure physiquement,
le terrain boueux et les obstacles de cette année en font une grosse édition,
je pense la plus dure que j’ai faite. Valentine s’accroche. Et elle tiendra bon
jusqu’au bout (je vous raconte pas les derniers obstacles mais ils ont été bien
plus difficiles au 3ème passage qu’au départ).
Valentine termine donc en 1h07’26’’ en 54ème
position mais surtout 5ème dame : BRAVO !!! (sur 43).
Je suis juste derrière elle en 55ème position sur 216 finishers.
La 4ème dame finit seulement 12 secondes devant Valentine, pas loin
mais elle a lutté pour la garder et était surtout seule pour la course donc
grand bravo à Delphine.
Virginie finit 6ème dame à un peu plus de 2 minutes, on avait un peu
de marge, bravo à elle aussi.
Alors, point de vue objectif, on l’a fait. Belle bagarre et
gestion de Valentine. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’accompagner et
l’entrainer vers sa position.
Point de vue de l’organisation, rien à dire si ce n’est que
c’était top. Chaque année est meilleure. Déjà hâte de vous retrouver l’année
prochaine.
Bravo à Fabrice pour sa 4ème victoire à la
Raid’Dingue.
Et toujours un grand plaisir de croisé plein de connaissance là bas : Valérie, Fabrice, Lionel, Yannick, ...
Je n’avais pas du tout prévu d’aller à cette course. Le
concept ne m’attirant pas, j’étais plutôt hermétique à participer à une course
du genre un jour (qui fonctionne pas mal en Flandre). Mais ma tante Arlette
ayant gagné une inscription gratuite et ma collègue Dominique également, me
voilà donc en route pour Mons avec Valentine (merci pour ces places). Ça nous
fera notre sortie dominicale.
Nous avons des places dans la vague 2. Directement, on voit
que c’est organisé par Golazo, grosse machinerie qui fonctionne bien. Le soleil
est de la partie même s’il fait frais. Bref, on s’attend à un bon moment malgré
que Valentine est enrhumée. On se met devant pour éviter les bouchons au
départ, juste devant la ligne. Et au démarrage, on prend vite conscience que ce
n’est pas une course où beaucoup de personnes sont là pour faire un chrono car
nous ne sommes pas dépassés intensivement.
Eh bien, j’ai envie de dire que même si je ne courrais pas
forcément après ce genre de manifestation, j’ai pris beaucoup de plaisir à y
participer. C’est vraiment une chouette manière de découvrir une ville (ou de
la redécouvrir). On est passé par des endroits assez improbables (et même par
l’intérieur de certains bâtiments) : le Palais de Justice, la Collégiale
Sainte-Waudru, le Beffroi, l’hôtel de ville, le théâtre (passage par la scène
où une pianiste donnait un concert), la Grand Place, un bar au marché aux
herbes, le Carré des arts pour finir au Waux-Halle.
Même en connaissant la ville, j’ai découvert des coins
insoupçonnés. Le cadre était vraiment super et en prime le dénivelé naturel de
la ville rendait la balade plus costaud. Sans parler du parcours bien pensé,
bien indiqué et bien guidé.
On ne peut pas parler de performance car on a pas pu foncer vu
l’état de Valentine mais on boucle les 10 km en 1h. Valentine 350 (15ème
SEF) sur 1143 classés et moi-même 354ème (47ème M35). Si
Valentine avait été comme la semaine précédente au Semi de Bruxelles, j’aurais
été curieux de voir notre classement.
En plus du t-shirt gratuit au retrait des dossards, on
reçoit un bon pour un petit déjeuner d’après course. Vraiment bien cette idée.
La place étant à 25€, je trouve ça peut-être un peu cher mais vu qu’on a pas
payé, on va pas critiquer le prix d’inscription (encore merci à nos 2
sponsors).
Bref, j’y réfléchirai à 2 fois quand on me proposera un
Urban Trail. Je ne referai pas forcément 2 fois la même ville mais me
laisserais bien tenter par une autre.
Le rendez-vous annuel par excellence : le
semi-marathon de Bruxelles. N’étant pas en mode performance, c’est en mode
lièvre que je participais cette année avec l’objectif d’amener Valentine en
1h55 à l’arrivée (et également en porteur d’E.T.). L’année passée, Valentine
finissait en 2h04’25’’ après avoir explosé trop tôt et souffert l’ensemble de
la course. Le stress pendant la préparation et avant la course était plus que
palpable.
Le jour J, c’est Thierry, Jeo et Fred que nous retrouvons
au Cinquantenaire. Nous partirons à 4 dans le box 1h50 (Thierry nous rejoignant
plus tard). Beaucoup de monde sur la ligne de départ. Heureusement le tapis du
démarrage du chrono n’est qu’à Schumann, nous avons donc le temps de nous
trouver un peu d’espace pour courir.
Dès le départ, nous partons sur le rythme de 5’30’’/km,
l’objectif étant de le garder un maximum tout en essayant de grappiller des
secondes sur les parties plus cools pour avoir de la marge à Tervuren.
Jeo nous accompagnera jusqu’aux tunnels où il partira
vers un bon chrono. Les tunnels, premières craintes de Valentine car l’année
dernière, elle y avait trop souffert. Mais cette année, avec ses lièvres, ça
passe sans soucis. On est même légèrement en dessous de 5’20’’/km.
La succession de bosses vers l’Hippodrome de Boisfort se
passe également. Valentine est concentrée et tourne comme un métronome. On
passe le 10ème kilomètre en 54’19’’, les choses se passent mieux que
prévu.
Thierry, parti de derrière, nous rejoint. Il est
impressionné par la cadence du groupe. Fred qui revient de blessure est
également bien dans la course. Le long du Souverain, Valentine demande à ce
qu’on calme un peu l’allure pour qu’elle récupère pour Tervuren. Ce que nous
faisons sans pour autant descendre sous notre allure seuil de 5’30’’/km.
Nous voilà donc face à la difficulté de cette course. Les
jambes commencent à piquer mais le mental est toujours bon. Thierry part seul
pour ne pas donner un mauvais rythme au groupe. Valentine souffre mais ne
craque pas, elle en veut. Les messages d’encouragement portent leurs fruits.
Nous voilà en haut. Pour la première fois de la course, Valentine est dans le
rouge mais elle continue à s’accrocher... Nous avons passé les 15kilomètres
1h21’13’’.
Reste à gérer la suite, la faire récupérer jusque la rue
de la Loi. Mais la récupération est difficile. La remarque qui inquiète, entre
le haut de Tervuren et les arches du Cinquantenaire : « c’est quand
que je suis censée récupérer ? » de Valentine. Néanmoins, nous gardons
le rythme et ce 2ème passage dans la rue de la Loi fait mal. Arrivé
en haut, plus la possibilité de relancer franchement, Valentine commence à être
au bout du bout. Mais étant sous le temps de l’objectif, nous nous contentons
d’emmener Valentine vers son record.
Nos supporters sont à côté de la Gare Centrale, merci à
eux. Nous voilà en route vers la Grand Place avec un regain d’énergie. Nous
avons perdu Fred, je ne sais pas bien quand tellement la concentration est
maximale sur cette fin de course. On passe par la Grand Place, il y a un monde
de dingue et des encouragements dans tous les sens. Le gros changement de cette
édition est que l’arrivée est à De Brouckère. Il faut s’accrocher jusqu’au bout
et ce petit bout en plus, il est long mentalement. Mais Valentine le fait au
mental. Nous passons la ligne en 1h53’58’’ (5’20’’/km de moyenne). Valentine ne
se rend même plus compte que nous l’avons fait quand je lui annonce le temps,
« On a fait 1h55’ alors » me répond-elle. Non Valentine, on a fait
bien mieux. Soit plus de 8 minutes de mieux que sa participation précédente.
On récupère médailles, ravitaillements et sacs et nous
voilà avec nos supporters.
Que dire à part : Bravo. Un record perso explosé pour Valentine, tant à
coup d’entrainements qu’au mental, chapeau bas. Personnellement, j’ai pris en
prime beaucoup de plaisir en mode lièvre.
Bravo aussi à Fred pour son bon temps après un retour en force.
Et merci à Thierry pour la compagnie et l’aide psychologique.
Résultats (7317 finishers)
1802ème – Jeo (RCB) en 1h44’38’’
3415ème – Valentine en 1h53’56’’
3417ème – moi en 1h53’17’’
3570ème – Fred en 1h54’43’’
Après une première participation en 2012 sur le 25km, me
revoilà à l’EcoTrail de Bruxelles.
Valentine était partante, je lui propose de l’accompagner
pour cette balade verte dans notre belle capitale. Laura se joignant à nous,
c’est sous la forme d’un trio que nous prendrons le départ.
L’organisation a évolué, le 18km part de l’Atomium et y
arrive. Il fait magnifique et un peu chaud : parfait. On est bien à
l’avance et nous nous acquittons des 7€ de parking pour 3h (heureusement, on
est à 100mètres du départ pour ce
prix-là).
Le départ est donné à l’heure, on part vers le parc
Stuyvenberg via la route. Valentine est en petite forme vu sa soirée de la
veille mais elle s’accroche. Laura montre qu’elle en veut en prenant la tête du
trio plus souvent que moi (et il en sera ainsi durant toute la course), ça
promet.
On passe par le parc de la jeunesse (Jam’in Jette), le
parc Roi Baudouin pour aller au bois du Laerbeek, les choses sérieuses
commenceront là avec, je pense, les plus grandes difficultés de la course. On
passe par de chouettes endroits et ça devient un peu technique par moment (mais
vraiment un peu).
Déjà 9km de fait le ravitaillement est là. On se fait un
break pour reprendre des forces, les filles ont l’air bien, on peut repartir de
plus belle. Dans l’autre sens, on va repasser par les mêmes parcs au retour
mais pas sur les mêmes chemins.
Arrivé au parc Roi Baudoin, on part vers le bois de
Dieleghem. A la sortie de celui-ci, on aperçoit au loin le stade. Et on s’en
approche… tellement qu’on finit par rentrer dedans et passer par la piste. Le
moment ultime de ma course, me voilà dans le stade en train de courir, j’ai
adoré (MERCI).
On descend ensuite vers l’Atomium… heureusement, il y a
encore une boucle par le Parc d’Osseghem car sinon, c’était vraiment court. Je
suis quand même un peu limite sur la fin, heureusement que j’ai les 2
demoiselles pour garder le rythme.
Mais on en arrive rapidement à la fin avec seulement
16,6km à ma montre alors que 18,6 annoncé…
Je finis en 1h45’52’’ (311/471).
Valentine 310ème et Laura 308ème.
Que dire de plus…
Bravo les filles. Super compagnie sur cette course, je signe à nouveau quand
vous voulez pour une balade en votre compagnie. Laura m’a impressionné par sa
progression et Valentine par sa ténacité.
Niveau parcours, vraiment chouette et beau. Pas du trail, on est bien d’accord
mais une belle course nature. Bien balisée, beaucoup de bénévoles et une
superbe zone départ/arrivée. Je la remettrai à mon calendrier 2015. Par contre, comprends pas comment on peut se planter de 2 kilomètres sur la distance annoncée...
Et de 3
de bouclées et pour moi, celle-ci fût la meilleure. Notre organisation s’est
sacrément améliorée et nous avons répondu par des solutions aux nombreux
problèmes soulevés par les participants l’année dernière. Notre plus belle
victoire est d’avoir réglé le soucis d’attente aux obstacles grâce à une
meilleure répartition des box et un aménagement du parcours plus roulant au
début.
De plus, nous savons maintenant que nous pouvons organiser une TXR sous la
pluie. La météo n’aura pas été tendre avec nous et le terrain était
particulièrement gras, ça a rendu cette édition encore plus difficile, alors qu’elle est à la base déjà
bien compliquée - la preuve étant le nombre de blessés sur cette édition, les
chevilles ont souffert.
Je
voudrais avant tout remercier les 2 Cédric pour leur aide précieuse, mes 2
supers bénévoles.
Et dans la foulée, Anne-Lyse qui joue le rôle de bras droit pendant le retrait
des dossards le vendredi et le samedi (et on sait que c’est pas toujours
facile) et qui m’accompagne jusque l’arrivée du dernier concurrent (et même après).
Mon équipe du retrait des dossards et de la zone d’arrivée (incluant
l’E.T.Enghien). Vous avez tous assurés et je suis vraiment ravis de vous avoir
dans mon équipe.
Merci à
tous les bénévoles présents à tous les postes ; allant de la surveillance
d’obstacles, aux bars, en passant par de nombreuses autres activités. C’est pas
loin de 300 personnes mobilisées pour le plaisir de nos participants. Sans
vous, pas de course.
Merci aux pompiers, à la police, aux autorités, aux campenaires, aux
partenaires, aux sponsors, aux voies navigables, aux eaux et forêts.
Merci aux 9 autres organisateurs de l’ASBL Belgian X’trem Run.
Merci aux participants qui nous ont fait confiance et qui ont dévalisé les 3000
inscriptions mises en vente en moins de 15h.
Nous
avons encore des points à améliorer mais comme d’habitude, on va travailler
pour le meilleur. N’hésitez pas à nous communiquer ceux-ci. Personnellement,
j’aimerais trouver une solution pour les changements de dossards et fluidifier
le retrait des dossards équipes. J’y réfléchis déjà…
Si vous avez aussi des idées, n’hésitez pas à balancer également.
Je garde
quelques souvenirs prodigieux de cette édition : le reportage de la RTBF
pour le journal du soir, le test des obstacles de nuit, l’arrivée de Vincent
(bravo champion, suis content pour toi), la sympathie toute particulière de
certains candidats, les trolls qui se sont déchaînés, les visages que je revois
depuis la première édition, la présence du Jules pour sa première TXR, etc.
Bref : un tout grand cru.
Bravo à
notre podium masculin et féminin, fallait être très costaud pour finir devant.
Rendez-vous
donc l’année prochaine normalement, nous n’avons pas encore débriefé cette
édition avec l’équipe. On ne connaît donc pas encore la date de la prochaine, ni
de l’ouverture des inscriptions. Laissez-nous souffler et nous vous tiendrons
au courant via notre site, Facebook, Twitter ainsi que notre newsletter.
Devant
me rendre à Ath, pourquoi ne pas en profiter pour faire cette course ACHRO faisant
partie du challenge GO de l’E.T.Enghien. Un magnifique 30° au compteur de la
voiture mais un ciel mitigé, ça sera donc 11km à l’aise.
Je
retrouve les fidèles des courses de l’E.T.E. avant le départ, je croise pas mal
d’autres personnes (tjs marrant de venir courir sur les terres où j’ai grandi).
Et quelle surprise, Laurent Dysseleer (premier guitariste de Draw me a Cow) est
en tenue de jogging avec Marie. On papote, et il est déjà l’heure du départ.
J’ai
l’arrière des cuisses qui tirent sacrément suite au protocole de Stanich que je
fais actuellement pour renforcer mes tendons d’Achille qui me font pas mal
souffrir depuis quelque temps. Et dire qu’on n’est même pas encore parti.
Je pars
aux côtés de Thierry mais il est clair que je n’ai aucunement l’ambition de
pouvoir le suivre. A peine après quelques centaines de mètres après le départ,
je me retrouve avec Laurent. Si on m’aurait dit qu’un jour, on courrait
ensemble, je n’y aurais pas cru. On en profite pour papoter.
Parti
sous un ciel couvert, on a droit à quelques gouttes de pluie, puis le ciel se
dégage et c’est le cagnard. On est sur un rythme assez soutenu, bien plus que
ce que je n’avais prévu. J’ai les cuisses qui tirent.
Niveau parcours,
rien de bien excitant : plat comme la main. On va de Ath à Isières d’abord
le long du canal, puis à Rebaix, on part via les chemins de terre. Premier
ravito rapide. Le second vers le cinquième à la passerelle qui passe par-dessus
le canal à Isières. On reviendra le long du chemin de halage. Jusque-là, ça allait, mais le retour du soleil
et le départ rapide me font lever le pied, je laisse donc partir Laurent (qui a une sacrée foulée).
Le
retour est moins glorieux, je suis un peu assommé par la chaleur et décide de
finir vraiment molo histoire de ne pas totalement exploser. Je me retrouve même
plusieurs fois à marcher histoire de faire baisser la température. Heureusement
qu’il y avait 3 ravitaillements, des éponges et un arrosage.
Je finis
tant bien que mal 203ème sur 338 participants en 1h00’03’’.
Cette course aura au moins le mérite de m’avoir fait sortir par ce temps.
Maintenant,
2 mois d’entraînement sans compétition histoire de préparer la rentrée qui
s’annonce chargée en gros événements : semi de BXL, Ecotrail 18km,
Raid’Dingue, Zooombie, quelques trails et probablement un long fin de l’année
ou début 2015.
Les
résultats des copains :
- 8ème : Jonathan Trifin (E.T.E.) en 41’53’’
- 32ème : Vincent Botte (E.T.E.) en 46’17’’
- 52ème : Thierry Libert (E.T.E.) en 49’10’’
- 56ème : David Stocké (E.T.E.) en 49’18’’
- 127ème : Laurent Dysseleer en 54’19’’
- 129ème : Quentin Padovano (DRT) en 54’31’’
- 142ème : Jimmy Minet (E.T.E.) en 55’21’’
- 229ème : Laura Leleux (E.T.E.) en 1h1’58’’
- 267ème : Marie Moulin en 1h6’16’’
- 286ème : Sabrina Lessens (E.T.E.) en 1h08’37’’
L’année
dernière, j’avais dû renoncer à ce trail à cause de mon opération des sinus,
j’avais donc encore plus envie d’y participer cette année. Mais vu le match des
Diables en quart de final de la coupe du monde le soir même, j’étais incertain
jusqu’au moment où l’organisation à annoncer la présence d’un écran géant après
le trail. Vu mon entraînement insuffisant, l’objectif était donc de finir en 4h
pour avoir le temps de prendre une douche et de me poser devant l’écran avec les
amis du club et les copains qui ont fait le déplacement pour un petit WE en
Ardenne.
La nuit
passée à Straimont avant la course permet d’éviter une longue route le matin, mais
au réveil, le ton est donné : il pleut. Pluie qui ne nous quittera pas
vraiment de la journée. Je m’équipe, prends la route et retrouve la bande de
sots de l’E.T.Enghien. J’arbore fièrement mon nouveau buff aux couleurs de nos
Diables. L’idée est de partir en groupe, et quel groupe (la photo à l’appuis).
On prend un peu de retard sur le briefing, déjà ça cogite car il faudra ne pas
dépasser l’objectif pour être de retour à temps.
Et c’est
donc sous une magnifique pluie digne d’un mois d’octobre que le départ est
donné. Thierry et Joëlle sont intenables, quelle ambiance sur ces premiers
kilomètres en descente. Première difficulté, première descente. Arrivé en bas,
je suis seul… j’attends les autres mais impossible de suivre Joëlle une fois qu’elle
me dépasse. Bref, ça sera comme ça toute la course, on va courir ensemble
mais chacun à son rythme (suis plus performant en descente technique vu que
j’adore ça). On jouera au yoyo entre
Thierry/Joëlle/Jappy, Stéphane/Sabrina & Pat.
2ème
difficulté, je reviens sur le groupe de Thierry, je les perds de nouveau. Et 3ème
difficulté, on attend d’abord 5 bonnes minutes pour une descente via une corde
pour ensuite se retrouver en haut face à une descente… enfin, un toboggan de
boue. Je vois des coureurs en bas et je me demande par où ils sont passés
tellement la pente entre eux et nous est boueuse, plus aucun chemin ne semble
praticable. Je me retrouve en bas, non sans mal, seul et je repars. 7,5km
derrière nous.
Les
difficultés s’enchaînent avec des parties bien praticables et d’autres beaucoup
moins. La pluie rend vraiment cette course difficile surtout en étant trempé
depuis le premier kilomètre. 12,5km, premier ravitaillement, jusque-là, ça a
été. Les groupes se rejoignent mais repartent séparément.
Je
repars rapidement pour ne pas refroidir, les conditions sont vraiment difficiles
mais il faut le dire déjà, quelle belle région et quel beau parcours. Jusqu’au
15ème, rien d’infranchissable. On se prend ensuite une giga côte.
Mais la descente de celle-ci est pire : glissante et pentue.
Et c’est
là que je rate un appuis, je glisse sur 20 mètres et me relève avec mon tibia
droit en sang. Panique car avec la boue, je ne vois pas la gravité de la
situation. Je marche, ça fait mal mais je peux repartir. Pat est juste 100
mètres devant, j’hurle pour qu’il s’arrête et regarde. Je le rejoins rapidement
et le verdict est que ce n’est rien de grave, juste une belle entaille. Merci à
Pat de s’être arrêté et de m’avoir rassuré. On repart ensemble vers une fort
longue côte, on a le temps de discuter un peu pendant celle-ci. Ma jambe tire
et continue de saigner mais je tiens bon. On nettoiera au ravitaillement.
Ça
commence à être dur physiquement et encore plus mentalement. Mais depuis le
début, quand ça ne va pas, je chante des chants de supporter dans ma tête
(heureusement que je le fais que dans la tête, on me prendrait pour un dingue).
Ça aide à avancer.
Au 22ème,
ravitaillement avec une superbe vue sur le tombeau du chevalier. Ma jambe saigne
toujours un peu mais ça a l’air de se calmer. Je bois rapidement. Le groupe de
Thierry nous rejoint, on croise FM qui est sur le 55km. Et on repart. Mais à
peine parti, je perds mon dossard qui est détrempé. Je laisse donc Pat filler
pour essayer de me débrouiller à raccrocher ce foutu lambeau de papier mouillé qu’est
mon dossard.
La
descente est technique et on finit par le passage de la Semois. Au final, ça
fait du bien, ça nettoie mes jambes et le choc thermique fait arrêter le
saignement de ma blessure. Je sors de l’eau presque mieux qu’en y entrant. Je
manque de rater le balisage et un gars vraiment chouette me crie dessus pour
m’indiquer le chemin ; merci, je ne sais pas où j’aurais fini.
J’entends
la bande de Thierry traverser la Semois alors que j’attaque l’avant dernière
difficulté. Et ils ont l’air de bien se marrer. Je commence vraiment à caler.
Et je me demande si je vais arriver au bout. La bonne nouvelle est qu’ils ne
sont pas loin derrière et si j’explose, je pourrais essayer de m’accrocher à
leur groupe jusque la fin. Mais ils ne reviennent pas, je suis seul et un peu
désemparé. C’est vraiment une partie fort technique à monter et avec un sommet
qui n’en est pas un. J’envoie un SMS à mes accompagnateurs pour prévenir que
j’arrive, enfin que j’essaie d’arriver : il reste 4km.
On
descend enfin, pour attaquer la dernière montée vers le château d’Herbeumont.
Elle pique sacrément. Mais on aperçoit en bas la zone d’arrivée. Reste à
contourner le château et le traverser… bon, y a une échelle pour monter le
rempart. Heureusement, Seb est en haut qui attend Audrey, je papote avec lui
durant ce passage. Reste à descendre.
Il est
encore possible d’y arriver en moins de 4h… mais faudra encore pousser un peu
sur les jambes et c’est vraiment difficile car j’ai des débuts de crampes. Je
finirais au sprint, je ne sais pas trop comment mais en 3h59’00’’ (pour 28,3km / 946D+). Heureusement
que mes accompagnateurs sont sur la ligne pour soutenir car suis vraiment au
bout du bout. Quelle course !
Je finis
315ème sur 450 finishers.
Une
douche (‘fin, un semblant de douche), je mets ma tenue de supporter et j’ai RDV
avec les copains, un Orval et un quart de final historique.
Malheureusement, la Belgique ne passera pas, je suis triste mais pas déçu. Fier
du parcours de nos Diables et je dis : vivement l’Euro 2016. On aura
sacrément vibré durant toute cette campagne de qualification et celle coupe du
monde.
Un tout
tout tout grand bravo à l’organisation, effectivement, ils méritent leur
réputation d’excellent trail avec une super ambiance. Rendez-vous l’année
prochaine.